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Arthamios tome 3 sur 3
EAN : 9781094173085
408 pages
Le Héron d'Argent (15/12/2014)
3.08/5   6 notes
Résumé :
Malgré les consignes sanitaires drastiques, le fléau gagne l'ensemble des terres connues. Heter n'est plus... mais Heter demeure ! Marionnettiste de génie, que peut devenir Amania sous son influence ?
Quand à Arthamios, il doit tout reconquérir : du cœur de Jydyne à la confiance de ses amis. Il lui faudra évoluer et devenir enfin un véritable guide, car devant eux se dresse celle qui fut autrefois lumineuse, avant d'être gagnée par les ombres de ses noires o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché à cette saga. Je me suis efforcée de la finir, j'ai réussi à arriver jusqu'au tome 3, mais le coeur n'y était pas.
Il y avait de bonnes idées, pourtant. Un bel effort sur l'inventivité des races intelligentes, de la faune et de la flore : les fiaunes, les mentrools, les translopodes et les fourins ne sont qu'une petite fraction de ce qui existe. Mais vraiment, je n'ai pas aimé la plume de l'auteur. J'ai trouvé les descriptions trop plates, les dialogues peu inventifs et les personnages trop fades. Il en faut pour tous les goûts, et je constate que d'autres ont su apprécier cette oeuvre – tant mieux.
Mais de quoi ça parle donc ?
On suit les aventures d'un jeune homme, Arthamios, qui a perdu la mémoire et est retrouvé en plein coeur de la Forêt des ombres par le géant Rahauric. Celui-ci l'emmène voir un guérisseur, et sur le chemin, il s'avère que le garçon est un mage. Un mage humain non répertorié… Dans ce monde où le tyran Salarios règne depuis mille ans, il est illégal, et même impossible d'avoir un apprenti sans le déclarer. Qui est Arthamios ? D'où vient-il ? Qui lui a appris à nager dans les courants de magie ? Pourquoi le tyran tient autant à le capturer ?

Un synopsis alléchant quoique classique. Protégé par ses amis, tels une petite communauté de l'Anneau, Arthamios va tenter de rejoindre Rachel, la mère des magies. La seule personne capable de rivaliser avec Salarios en termes de puissance, et donc la seule capable de le protéger. Avec son aide, il faudra tenter de mettre le tyran hors d'état de nuire. Arthamios, comme Frodon, est le seul à posséder quelque chose de précieux : non pas l'Anneau de pouvoir, mais sa capacité unique à sortir de son corps et naviguer dans les courants magiques – et sa condition rarissime de mage berserk, qui décuple ses capacités lorsqu'il est en danger.

En réalité, Rachel fut le seul personnage que j'ai un peu apprécié. Elle est ambiguë, parfois pleine de compassion et d'amour (envers les races en danger et ses élèves – ses « protégés »), parfois remplie d'orgueil (c'est elle qui rappelle le plus souvent au lecteur son statut de mère des magies) et de préjugés (sur Arthamios, notamment).
Mais en fin de compte, d'où lui vient son titre ?
Tous les autres personnages m'ont laissée profondément indifférente. Arthamios m'a stupéfiée par son manque de curiosité pour sa vie passée. On se doute très vite d'où il vient : Et puis, Arthamios a le chic pour prendre les mauvaises décisions au mauvais moment – contre l'avis de ses amis qui, pourtant, connaissent les Terres Connues bien mieux que lui. Mais comme il est le héros, il parvient malgré tout à faire des choses que le commun des mortels pensait impossible
Aqualis est un vieux sage magicien. Sans être puissant, il a beaucoup de connaissance et de finesse d'exécution. Mais sa sagesse ne se ressent pas dans ses dialogues ou ses actions. Je l'ai donc trouvé un peu creux.
Jydyne me paraissait être une bonne idée au début du roman. Elle est pétillante, intelligente, et peut-être bien qu'elle pourrait aider Arthamios à ne plus faire de bourdes. Mais leur attirance mutuelle est trop évidente, et leur relation était donc dénuée d'enjeux.
Les antagonistes manquent aussi cruellement de charisme, que ce soit les jumeaux Ergalion et Eraglion (aussi ressemblants et indissociables que leurs prénoms), ou même Salarios – que j'ai trouvé puéril, par moment. Seul l'inquisiteur est décrit comme ayant une âme si profondément malsaine et noire que ça se ressent dans sa magie. Les gens parlent de lui avec crainte, et il est donc entouré d'une terrible aura.
D'autres opposants font leur apparition dans les tomes suivants, tel Heter ou Pendragole.

En somme, c'est un récit avec des fortes et des faiblesses. Des idées originales, des références sympathiques (je pense notamment aux prénoms mythologiques de certains personnages : Argonaute, Icarios, Achille, Hiélos, etc.), une faune et une flore qui change des elfes et des nains habituels, mais un vocabulaire pauvre et peu imagé allié à des tournures maladroites qui m'ont fait décrocher très vite.
Mention spéciale aux magnifiques couvertures de feu les éditions du Héron d'Argent !
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Toujours autant d'aventures dans ce tome que dans les deux précédents, mais une dimension supplémentaire semble s'y être ajoutée : la complexité des personnages. Pas de personnages manichéens entièrement bons ou entièrement mauvais, mais des personnages à la psychologie de plus en plus fouillée parfois "méchant mais pas complètement" ou "bon avec quelques tendances plus obscures". Difficile de juger des personnages dont on ne sait parfois s'il faut les haïr ou les plaindre, dont on comprend les motivations sans en accepter les comportements. Cette dimension supplémentaire apporte à ce tome un petit bonus par rapport aux autres, permettant ainsi à la série de se clore avec brio. Tout se résout dans ce dernier romans après d'ultimes mais non moins périlleuses aventures qui vont mettre un terme à la quête de nos personnages. C'est avec la joie de connaître la conclusion de l'histoire que l'on repose cet ouvrage, mais aussi avec une pointe de tristesse à l'idée de quitter ces personnages auxquels la magie de la lecture nous a fait nous attaché le temps de trois petits romans.
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L'auteur a le mérite d'avoir créé tout un monde assez intéressant. C'était très agréable d'y progresser.

Dans ce troisième et dernier tome, on sauve le monde de la maladie et des tyrans. Enfin, plutôt, on en élimine certains et on contient les dingueries des autres. Oui parce que bon, il y a des retournements de situation qui font que les sauveurs deviennent parfois les fouteurs d'embrouille. Il y a une volonté évidente de nous montrer que personne n'est réglo et que personne n'est totalement mauvais.

La religion est assez maltraitée dans cette histoire aussi, parce qu'elle est complètement rejetée au profit de la magie. Le seul essai d'instaurer un culte est fermement refréné.

La théorie que le lecteur développe dès le premier tome est confirmée. On navigue dans les époques, le temps, les dimensions.

J'ai mis un moment à lire la trilogie, mais je ne le regrette pas. J'ai eu peur en entamant le premier tome, vu les incohérences, les cassures dans le rythme, les fautes d'orthographe… C'était quand même très bien, en particulier la fin.
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Je garde un bon souvenir des deux précédents tomes, et étais donc plutôt contente de finir cette trilogie. de plus, la présence de résumés des deux premiers opus est appréciable.

Le Temps de Dieu est divisé en livres et en chapitres. Ces derniers commencent à chaque fois par « où » : « Où les uns cherchent les autres », « Où Arthamios procède à des présentations », « Où il est question d'aller de l'avant », « Où un convoi traverse l'empire »… Ce procédé est à mon sens lourd, relativement spoiler, et souvent ridicule ; sans parler des chapitres successifs tels que « Où il aurait fallu fuir ! », « Où il faut fuir ! », ou encore « Où Arthamios cherche un parchemin », « Où Arthamios tente de décrypter le parchemin ».

Le texte passe rapidement d'un personnage à un autre, ce qui aurait pu apporter un certain rythme. Au lieu de cela, j'ai vraiment eu l'impression de lire un résumé des événements, sans jamais entrer dans les détails ; comme si l'auteur racontait son histoire seulement en surface. Je trouve cela dommage, car le scénario est vraiment original et Luc van Lerberghe nous propose ici un univers jamais vu.

Pendant les deux tiers du livre, je n'ai pas accroché. de nombreuses erreurs de typographie, de conjugaison, de ponctuation et de mots en trop n'ont pas aidé ma lecture à être de qualité. Heureusement, l'écriture des cent cinquante dernières pages est plus immersive, et l'expression mieux construite. L'intérêt pour le scénario a enfin pris le dessus sur le style de l'auteur.
Lien : http://i0.wp.com/healingword..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Des milliers de soldats, fiaunes et mentrools de la coalition nord, il ne
restait rien.
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Les forêts environnantes étaient balafrées de longs sillons creusés par
les gotozores.
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Vidéo de Luc Van Lerberghe

Lancement du tome 2 des aventures d'Arthamios
Après le succès du tome 1, Luc van Lerberghe présente « Les aventures d'Athamios T2, chronique d'un esprit vagabond : le sage des courants » aux éditions Mid...
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