La fabrique du monde

Je pensais l'immergée dans la chine d'aujourd'hui a travers l'histoire d'une jeune ouvrière et je suis tombée sur une banale histoire d'amour d'une femme qui aime et se croit aimé par son supérieur....dans un certains langage on nomme ceci de l'érotomanie...rien de très original donc. Ainsi vont nos rencontres littéraires dans les rayons des bibliotheques

Mei travaille dans une usine de la république chinoise. Se tuant 18h au travail par jour, elle rêve à une autre vie, moins éreintante. Lors des vacances de Noël, elle va vivre une parenthèse de bonheur qui va tout bouleverser.
Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs de l'Armitière (Rouen), j'avais été attiré par le résumé et surtout, par le côté « usine chinoise du XXIe siècle ». Sans vraiment réfléchir, je m'attendais à une petit livre de 150 pages sur la condition dans ses usines et en fait, c'est pas du tout ça. Je ressors donc mitigée de cette lecture.
Plus que des conditions de travail en Chine à l'heure actuelle, l'auteur s'intéresse plus aux joies et aux peines ainsi qu'aux espoirs de la jeune Mei, dix-sept ans tout juste et venue à l'usine car son frère entrait à l'Université. On suit aussi et surtout son histoire d'amour de quelques jours avec son supérieur, amour éphémère qui lui fait découvrir la vie dans une nouvelle teinte.
Les histoires d'amour, j'aime bien mais pas quand ça dure 30 ans et là, ça a fait psshiiit pour moi. J'ai bien aimé au début et au bout d'un moment, je m'en suis lassée. J'été exaspérée par les pensées de Mei, un peu trop naïve pour moi... Parce que oui, le livre est écrit d'un point de vue interne, celui de Mei ce qui fait qu'on ne rate aucun de ses déboires avec son amoureux. Et ça m'a énervé. Les héroïnes trop cruches, ça m'énerve très vite.
Entre certains chapitres se trouvent des petits « chapitres » écrit en saccadé, avec des phrases très courtes, qui racontent des rêves de Mei. Je vous l'avoue de suite, je les ai sauté au bout du second parce que 1) le ton saccadé a failli me rendre maboul 2) je les ai trouvés inintéressants et répétitifs...
Par contre, j'aime beaucoup le double-sens du titre : la fabrique du monde car elle travaille dans une usine de vêtements pour l'Occident et la fabrique du monde car elle découvre la vie de « femme ». Au début, je n'avais pas tilté et c'est en réfléchissant à cette chronique que je me suis rendue compte qu'il tapait juste.

Une petite chronique pour un livre qui ne me restera pas en mémoire longtemps. Court mais trop centré sur une histoire d'amour qui ne m'a pas attendri.
Lien : http://leslecturesdeollie.bl..

C'est gentiment raconté mais le texte manque de corps pour rendre compte de l'univers concentrationnaire dans lequel travaillent ces jeunes chinoises, esclaves modernes de l'industrie textile.

Bof....rien de neuf dans le message, à moins d'habiter sur la lune. Que de platitudes!