AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 350 notes
5
34 avis
4
44 avis
3
15 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Usine de confection, Chine. Privée de paye pour avoir manifesté et tenu tête à un contremaitre, Mei est coincée dans le dortoir de l'usine. Elle ne peut rentrer dans sa famille pour nouvel an. Cependant elle n'est pas seule : le nouveau contremaître est présent. Commencent 3 jours de passion. Mais ensuite ? La chute sera proportionnelle à l'ascension.
La fabrique du monde : des centaines de jeunes filles attachées (ou presque) à leur machine à coudre pendant 12 heures ou plus. Sans oser élever la voix. Dans des conditions de travail déplorables. C'est la descriptions des usines européennes du 19è siècle. Mais c'est maintenant.
C'est aussi la découverte de la colère, de la révolte, et de l'amour. Des sentiments extrêmes, en résonance avec le peu de considération que les patrons ont pour ces filles, le mépris affiché envers ces campagnardes sans éducation faciles à remplacer .
Ni larmoyant ni culpabilisant, c'est un court roman qui se laisse lire agréablement. Mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, malgré une certaine poésie.
Commenter  J’apprécie          270
Voici mon premier commentaire de l'année 2015.

Sophie van der Linden a choisi de raconter l'histoire de Mei, une jeune chinoise de 17 ans ouvrière dans une usine de textile.

Si la romancière, au début, réussit à restituer la dure réalité des ateliers de confection, elle use souvent de phrases courtes ou lyriques pour exprimer les rêves et les révoltes de son héroïne.

En usant de certaines tournures de style, l'auteure survole son sujet et le rend superficiel.

Une héroïne attachante, un contexte bien retranscrit mais le style prenant le pas sur l'histoire nuit à l'ensemble. Un peu moins d'allusions et plus de profondeur auraient été préférables.

Une lecture brève, facile mais manquant de consistance.
Commenter  J’apprécie          190
Un roman court, écrit à la première personne, au présent essentiellement - ce qui donne toute sa densité au récit. Mei, jeune fille venue de la campagne, travaille dans une de ses nombreuses usines de confection chinoises qui servent à vêtir à bas prix les européens. Ses journées sont harassantes, devant sa machine à coudre, les pièces défilent, le rythme est infernal, la surveillance impitoyable. Il s'agit d'être rapide et docile. La moindre velléité de révolte est vite matée ou sanctionnée : Mei en fera l'expérience puisqu'un simple regard un peu appuyé lui vaudra le retrait total de son salaire et l'impossibilité de passer les fêtes avec sa famille.
Lorsque la jeune femme se retrouve dans le dortoir qu'elle partage avec ses collègues, le corps est épuisé, l'intimité réduite. Les ouvrières partagent un quotidien frugal où il n'y a pas beaucoup de place pour les rêves ou les projets. de fait, les heures se succèdent sans autre perspective que le bruit de la machine à coudre et le bol de nouilles. Pourtant, un jour, un nouveau contremaitre arrive dans l'atelier...
La première partie du roman n'est pas sans rappeler l'ouvrage-témoignage de de Satoshi Kamata, "Toyota, l'usine du désespoir", paru au début des années 70, dans lequel le journaliste décrit la pénibilité (c'est un euphémisme) du travail et la vie en foyer des ouvriers.
Puis, au fil des pages, naît une jolie histoire d'amour, très sensuelle. On partage les émois de Mei et on prie pour que la romance soit vraiment une promesse d'avenir radieux.
La concision du texte contribue à son intensité : de la souffrance du corps à l'atelier au plaisir trouvé dans les bras de son amoureux, nous partageons l'intimité de Mei avec émotion.
Commenter  J’apprécie          170
Assez déçue de ce livre que je croyais me prendre aux tripes, me faire culpabiliser encore un peu plus en voyant une étiquette made in China sur un vêtement.
Je ne suis pas entrée dans de livre, je suis restée spectatrice.
L'histoire d'amour de Meï, ouvrière du bas de l'échelle avec Cheng,le contremaître séduisant, le temps des fêtes de Nouvel An prend beaucoup trop de place à mon goût.
Certes, elle décrit les conditions de travail abominables dans les usines. Inacceptables pour nous occidentaux mais complices et tout aussi inacceptables par ceux qui vivent cette situation et qui en sont les victimes.
Les tentatives de révolte sont rares et peine perdue. Seule le persévérance finira par faire entendre leur voix.



Commenter  J’apprécie          110
Un ouvrage très court mais très fort.
Mei est une jeune chinoise de 17 ans, obligée de travailler dans une usine de fabrication de textiles. Son frère aîné, lui, a l'opportunité d'aller étudier à l'université. Elle raconte son quotidien : les longues journées de travail répétitif, les heures de travail la nuit quand il y a une livraison à terminer rapidement, la vie en collectivité dans un dortoir de 12 personnes, le manque d'intimité, l'absence de vie quand tout le temps est consacré au travail, la dureté des contremaîtres...
Très réaliste.
Commenter  J’apprécie          100
Au vu du titre, je croyais que le thème principal était le travail dans une usine chinoise, aujourd'hui. Evidemment cette espèce d'esclavagisme moderne est présent mais l'intérêt de l'histoire est davantage dans la réaction de cette jeune fille lorsqu'elle découvre l'amour. On retrouve alors une des questions fondamentales que se posent les hommes: Pourquoi vivons nous ? Vivre couché ou mourir debout ? etc.. etc.. Et où donc ai-je posé mes lunettes ?
Un bon livre, mais trop court, trop peu développé. Ce qui explique mes trois étoiles.
Commenter  J’apprécie          60
Une écrivaine de Conflans!!! Un roman bien écrit qui se lit facilement et qui nous entraîne dans les dures réalités du travail à la tâche, rituel, stressant et dont les conditions sont difficiles.
L'écrivain sait faire ressentir dans un premier temps l'angoisse ressentie par l'héroïne quand le responsable la pressurise et lui génère un stress palpable, mais ces ressentis sont vite effacés par l'histoire d'une amourette....
J'ai trouvé cela un peu bâclé et pas suffisamment construit pour nous permettre de passer de ces premiers ressentis à la suite de l'histoire.
Toutefois une histoire qui manque de profondeur et de recherches sur les conditions réelles en Chine.
Ce livre ne me donne pas envie de poursuivre la découverte de cet auteur.

Commenter  J’apprécie          40
Un court roman (91 pages) qui nous plonge dans la vie d'une adolescente chinoise d'aujourd'hui qui n'a d'autre choix que celui de travailler de l'aube jusqu'à la nuit dans une usine de textile, une fabrique de vêtements pour nous les occidentaux... Les conditions de travail et de vie -puisque les jeunes ouvrières vivent et dorment sur place- sont terribles. Mei, "petite abeille laborieuse, prise au piège de sa ruche - enfermée là pour une éternité" va pourtant y vivre une parenthèse heureuse et... interdite. le travail d'écriture réalisé par l'auteure mérite qu'on s'y attarde tant elle sait par la construction de ses phrases faire ressentir tantôt les conditions horribles, les cadences infernales de ces jeunes esclaves de l'usine, tantôt la sensibilité, l'éveil des sens, la sensualité, puis l'amour chez son héroïne.
Un premier roman qui, pour moi, fait entrer Sophie van der Linden dans la catégorie "révélation". A suivre de près...
Commenter  J’apprécie          40
Je reste sur ma faim. Ce pouvait être une grande fresque pleine d'humanité. Ce n'est qu'une histoire d'amour banale à l'ombre d'une usine de confection.
Commenter  J’apprécie          30
L'histoire de Mei, jeune fille travaillant dans une usine de confection chinoise, petite esclave du 21 eme siècle. Je pensais découvrir l'histoire de la Chine, et de ses usines où on confectionne pour trois fois rien des vêtements qui seront vendus 100 fois leur prix de revient en Europe, je pensais découvrir une histoire qui nous donnerait mauvaise conscience à nous, les Européens. J'ai été déçue, car, même si le style est agréable avec ses phrases courtes, le livre est plus centré sur une histoire d'amour, qui, moi non plus ne m'a pas beaucoup émue.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (652) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Année du Dragon

Ce samedi 10 février 2024, l'année du lapin d'eau laisse sa place à celle du dragon de bois dans le calendrier:

grégorien
chinois
hébraïque

8 questions
128 lecteurs ont répondu
Thèmes : dragon , Astrologie chinoise , signes , signes du zodiaques , chine , culture générale , littérature , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}