Après la relecture des Contes de la Désolation, je me suis attelé à la relecture des 2 recueils autobiographiques parus dans la défunte structure Ego Comme X.
Pour une poignée de Polenta, qui sonne comme une parodie de titre de western spaghetti (mais fait référence à ce qui aurait été la rémunération journalière de son grand-père lorsqu'il était bucheron dans les Abruzzes),
Vincent Vanoli explore ses origines italienne. Il reconstitue sa généalogie familiale à partir d'un souvenir marquant de son enfance. Il fantasme son appartenance à une forme "d'italitude" un peu ridicule. Il rend aussi un hommage drôle et sensible à ses parents, entre petites manies et habitudes, non-dits et complicité. Simple et touchant.