L'immeuble d'en face, tome 1

Dans son introduction, Frédéric Boilet nous promet "une dessinatrice très jeune et très jolie". Or, il n'y a pas une seule photo de l'auteure dans le livre. Oh trahison, oh frustration !

Nous pouvons par contre regarder Claire à loisir. Délicate et charmante, ses attitudes sont rendues avec une grande justesse. Fraîche et étourdie, elle illumine l'album.

Les histoires sont simples et pourtant prenantes. le caractère contrasté des habitants leur donne du dynamisme. On se reconnaît, on s'identifie. J'ai passé un excellent intermède bédéphilique dans cet album. Une lecture "plaisir" sans arrières pensées.

Bande dessinée très agréable à lire sur les petits évènements qui arrivent aux habitants d'un petit immeuble.
Bravo cela ne donne que l'envie de lire le tome 2

L'immeuble d'en face est une chronique de trois tomes de l'existence au jour le jour des habitants d'un petit immeuble.

Dans ce premier tome, Vanyda présente les différents habitants de l'immeuble : au premier étage, une mère célibataire et enceinte, au seconde étage, un couple d'une quarantaine vivant avec un gros chien et au troisième étage, un couple d'étudiants. Chaque existence est exposée avec son quotidien, son entourage, son bonheur mais aussi ses difficultés. Chaque "famille" va être amené à se côtoyer car c'est ça, la vie d'un immeuble et il faut savoir défois compter sur ses voisins. Vanyda nous raconte cette vie là ; elle montre que malgré individualisation de la société, les voisins peuvent être des amis et qu'un immeuble peut se transformer en une communauté où vivent des secrets... Vanyda, sans aucune prétention, nous décrit un quotidien que chaque lecteur peut avoir connu...

Très sensible et très juste, cette bande dessinée rend ses personnages très attachants et nous rend impatients de les retrouver dans le prochain tome. Je regrette peut-être que chaque personnalité se soit pas assez développée mais c'est une belle bande dessinée très bien illustrée et très bien scénarisée. Je la conseille donc pour se détendre et peut-être pour commencer à s'intéresser à ses voisins...

Comme dans Celle que je ne suis pas, le graphisme, notamment des visages est fortement influencé par les mangas. Cette fois, l'histoire n'est pas destinée aux adolescents mais bien à tous, avec des scènes de la vie quotidienne d'un immeuble, très vite, je me suis laissée happer par les histoires, voulant savoir ce que chacun allait devenir au fil des mois (2 ou 3 ans?)… avec juste un petit voile sur « quinze ans après » dans les dernières pages, mais chut… je vous laisse découvrir l'ensemble!
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C'est une bande-dessinée très subtile. En fait, au début, j'ai eu peur, et je me suis dit : ça ne va pas me plaire, il s'agit de petites histoires sans intérêt, de tranches de vie banales. Mais en fait, on se rend compte que petit à petit, on s'attache aux personnages, et on apprend à les connaître au même rythme qu'eux-même apprennent à connaître leurs voisins ! C'est très réussi, car tous les personnages prennent progressivement de l'épaisseur. J'aime aussi le sens du non-dit développé par l'auteure : parfois, les images en disent plus que les mots... Je trouve également intéressant de naviguer entre la sphère privée et parfois très intime de chaque habitant et la sphère "publique", celle des relations avec les voisins. Même si petit à petit, les deux se brouillent et se mélangent... La construction de la BD est également intéressante : j'ai beaucoup apprécié l'histoire qui se passe sur trois lignes. Pour être plus claire, il s'agit en fait de trois histoires, avec une ligne pour chaque étage, les trois lignes étant superposées sur plusieurs pages, ce qui fait qu'on peut lire chaque histoire de façon linéaire, ou les lire page par page, avec l'impression de découvrir ce qui se passe dans l'immeuble de façon simultanée. Un principe astucieux et efficace. En tout cas, pari réussi : j'ai très envie de lire la suite de cette série et de voir ce que les voisins deviennent !
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j'ai aimé cette visite en trois tomes dans l'immeuble d'en face... Une façon de faire la commères ;o))
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Cette trilogie est un bonheur absolu ! Des personnages bien campés, des voisins qu'on pourrait tous avoir... La vie, quoi. À lire et à relire.

Vanyda raconte les coulisses d'un immeuble comme on en connaît tant d'autres dans une langue plutôt simple et un dessin juste et frais. Les relations inter-générationnels, l'attachement inévitable, les aventures et méandres d'une époque côtoient au quotidien l'inquiétude, l'émotion, la mélancolie et l'intimité. Cet album, évocation de la fragilité humaine, se dévoile habilement, déclenche illico une sorte de complicité. Nous voilà devant un condensé brut d'humanité stimulante comprenant parfois des vertiges, des imprévus. le dessin est extrêmement accessible, subtil et agréable.

"L'immeuble d'en face" raconte avec beaucoup de simplicité et de réalisme le quotidien de gens qui pourraient être vos voisins, ou peut-être vous, qui sait? Il décrit avec justesse des histoires d'amour en devenir, d'autres vieillissantes, en passant par l'amour impossible et stérile. Bref, des histoires que tout le monde a pu connaître un jour et auxquelles on s'identifie tout naturellement.
A lire également du même auteur: "Celle que je voudrais être"

Dans l'immeuble d'en face, au premier, il y a Rémi, 4 ans, et sa maman Béatrice, enceinte jusqu'aux yeux. Au deuxième, il y a Fabienne, désabusée, et Jacky avec son gros chien, qui joue les méchants mais qui est un sentimental, au fond. Au troisième, il y a Claire et Louis, qui partagent leur temps entre leurs cours et la console de jeu. Tout ce petit monde se croise dans l'escalier et s'entraide de temps en temps. de saynètes cocasses en drames du quotidien, leur vie s'écoule tout doucement.
C'est la couverture de cette BD qui m'a attirée. Je n'ai pas regretté de l'avoir ouverte. de pages en pages, on rit, on pleure, on s'émeut, on s'indigne devant des histoires pourtant si communes. J'ai adoré les scènes du jeune couple, dans lesquelles je me suis reconnue (oui, moi aussi je me suis déjà coincé les cheveux dans l'épilateur et je serai bien capable de claquer la porte avec les clés à l'intérieur...). le coup de crayon est précis tout en restant allusif, et rappelle volontiers le style manga sans pourtant renoncer au format européen. Mais surtout, la mise en scène des cases m'a bien plu: tout est fait pour reproduire le fait que les histoires qui arrivent à ces personnages se déroulent en même temps, au même instant, et le livre devient un objet, dans lequel on revient en arrière pour reprendre un fil laissé de côté. Je suis réellement conquise. de plus, c'est une série en trois tomes, donc facile à lire en entier. Dès le deuxième tome, on a l'impression de connaître les personnages comme nos propres voisins. Une petite pépite!