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4,01

sur 3325 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bien sûr, on retrouve les personnages que Vargas a si bien croqués lors de ses précédents romans: Adamsberg en commissaire plus proche du pelleteur de nuages que du chef d'équipe, Danglard le commandant érudit qui carbure au vin blanc, l'imposante Retancourt, Lucio le vieil Espagnol qui se gratte la piqûre d'araignée sur le bras perdu lors de la guerre d'Espagne tout en conseillant à Adamsberg de "chercher là où ça te gratte"...

Tous ces personnages me plaisent beaucoup mais je n'ai pas trouvé la mise en scène habituelle qui mets tout ce joli monde en action avec le suspense et le frisson. Hors c'est un peu ce que j'attends d'un polar.

Cependant, j'ai beaucoup appris sur Robespierre ,puisqu'il en est question dans la résolution des énigmes, et les passages sur l'Islande dans la brume m'ont paru forts intéressants mais trop courts et trop peu exploités dans la montée du suspense.

Après en avoir lu plusieurs, je pense que ce n'est pas ce que Vargas a fait de mieux. "L'homme à l'envers m'a paru bien supérieur.

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J'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Adamsberg et sa fine équipe aux prises avec des meutres déguisés en suicides et deux affaires imbriquées comme deux poupées russes. Mais pour moi la mayonnaise n'a pas pris et j'achève ce polar un peu déçue. Je n'ai pas ressenti de montée du suspens, ce petit frisson qui nous fait tourner les pages comme le Derviche tourne sur lui-même. J'ai la vague impression que Fred Vargas est restée à côté du sujet surtout dans sa description de cette société qui reconstitue les séances de l'assemblée révolutionnaire autour de Robespierre et qui aurait pu dégager plus de force émotionnelle chez le lecteur. Je me suis davantage intéressée au périple islandais d'Adamsberg qui n'a pas été sans me rappeler la fameuse ambiance de "L'île aux trente cercueils", frissons garantis, mais du brennivin en lieu et place du chouchen, hips!
Je ne mettrai donc pas une très bonne note au cru 2015 de ma chère Vargas...
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Chez la brillante Fred Vargas, je trouve du très bon, de l'excellent, et du beaucoup moins bon, du vraiment pas terrible, même. Mes sentiments sont contrastés d'un livre à l'autre ou varient au cours de la lecture d'un même ouvrage. L'auteur a un talent certain pour imaginer des intrigues complètement barrées, tellement barrées qu'on peut parfois perdre pied et trouver que ça vire au grand n'importe quoi, s'en détacher, s'ennuyer. Ce dernier opus, tout comme les deux précédents, fera partie de ceux que j'oublierai vite, qui m'ont par moments fait plaisir, parce qu'au détour d'une page, on retrouve des dialogues savoureux, des personnages décrits avec tendresse, des superstitions amusantes et pas idiotes, beaucoup de finesse, une touche de poésie, un "sanglier au museau de caneton", et toujours un Adamsberg qui avance au feeling, qui touche, sent, s'imprègne - c'est ce joyeux bordel humain que j'aime chez Fred Vargas. Mais je les oublierai vite ces 'Temps glaciaires', parce que l'intrigue elle-même ne m'a jamais accrochée, et qu'en plus la page d'Histoire de France abondamment évoquée ici me prend souverainement la tête d'une manière générale.
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Adamsberg fait parti de ces personnages qui me fait patienter tel le chat en chasse. Je me pose, je guette et, dès qu'un Vargas parait je suis sans pitié et lui saute dessus comme le chat sur une souris pour n'en faire qu'une seule bouchée... éh éh ! Hélas, il me faut, parfois patienter un long moment avant qu' Adamsberg se pointe....

Mon ressenti à la fin du livre et j'en suis désolée est que, mes attentes et mes espoirs sont inassouvis, y'a comme un truc qui me gratte, qui me démange. Non pas que le changement d'ambiance de l'équipe Adamsberg m'ait chagrinée, la dissidence de certains équipiers a épicé un peu plus l'histoire, mais voilà, les motivations du ou de la meurtrier(e) me restent à ce jour irréaliste et incompréhensibles.

Bien que peu convaincue par le récit, je reste sous le charme de l'écriture, d'une certaine forme de "pédagogie" et surtout d'Adamsberg and Co.



Pas grave, le prochain me comblera, j'en suis sûre...
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Un thriller bien dense. Dans un intervalle rapproché, deux cadavres sont découverts à Paris. Des suicides qui n'en sont pas et un dessin mystérieux qui apparaît partout. Au premier abord, rien ne les lie, mais plus on avance dans l'histoire et plus on découvre « une boule d'algues agglomérée ». Fred Vargas à indéniablement une grande capacité de narration. Ceci dit les deux événements majeurs entrelacés dans ce livre (la Révolution française et le voyage en Islande) prennent beaucoup de place et semblent un peu lourds en information à la fin. Autant que Bussi me paraît trop léger, autant que Fred Vargas semble vouloir nous donner un maximum d'information intéressante. Peut-être un peu trop....à mon goût.
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Ha vos commentaires sont assez unanimes sur ce dernier Vargas. Pour ma part, je ne sais pas. Mes relations avec Vargas ont toujours été troubles. Ce titre ne fait exception. Des circonstances brutales, troublantes, beaucoup , beaucoup de mots et toujours cette indolente efficacité de Adamsberg. Que dire ? Vraiment, je ne sais pas . J'ai aimé cette lecture et en même temps, quelque chose m'a agacée. Quoi ? Je ne saurais trop dire.
Suis comme le commissaire, une absence pour une impression furtive...que je ne puis expliquer.
Néanmoins, je vous recommande Temps glaciaires. Parce que mêler révolution française et légendes islandaises, est, en soi, un tour de force. Si vous aimez être malmené et impatienté, ce sera une lecture heureuse .
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Fred Vargas nous embrouille si bien dans cette enquête Adamsbergienne qu'on se retrouve à "pelleter des nuages" à la manière de Jean Baptiste, à se noyer dans le vin blanc de l'érudition de Danglard, à soulever des Robespierres Islandaises, à faire rouler des guillotinés afturganga, à se couvrir de brumes de terreur glacées et révolutionnaires et quelquefois à ne plus rien capter.
Vous l'aurez compris pas facile de s'y retrouver dans cette "pelote d'algues impénétrables", on aura beau se gratter pour trouver... quoi ? le groin de Marc, le marcassin, on ne verra pas le nez d'un assassin.
Seuls les inconditionnels de Vargas apprécieront.
Les autres passeront leur chemin, le nez en l'air à pelleter d'autres nuages.
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Un bon roman, avec une intrigue multiple qui fait partir les équipes d'Adamsberg dans plusieurs directions, géographiques, et temporelles. On part en Islande, on se balade en France. On va de la révolution au vingtième siècle. Il y a dans ce roman un nombre foisonnant de personnages, à l'image des équipiers du commissaire Adamsberg, qui tous participent à l'imbroglio qui se présente à eux.

Un roman policier très efficace, à lire sans modération, et ceux qui aiment L Histoire avec un grand H ne seront pas déçus non plus. D'ailleurs, quel est ce signe justement, ce H majuscule avec une double barre, que l'on retrouve près des victimes ?

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C'est un peu toujours la même chose avec les polars de Fred Vargas depuis Pars vite et reviens tard qui l'avait révélée. A chaque fois, comme on a bien aimé le précédent, on s'oblige à lire le suivant. Et chaque fois, ça commence mollement, au point qu'on se demande un moment si ce n'est pas le livre de trop. Puis ça trouve son rythme et on se surprend à être captivé par les énigmes.

On retrouve le commissaire Adamsberg, pour lequel on n'arrive pas à se décider si on le trouve sympathique ou pas. Avec lui, le fidèle commandant Danglard, dont les connaissances encyclopédiques permettent à l'auteur de nous placer de plaisantes histoires pour les nuls. Dans l'équipe qui les entoure, des flics de tous grades et de tous les profils, avec chacun son idiosyncrasie (c'est vraiment le mot qui convient!) : au commissariat, c'est comme dans les nombreuses séries policières TV françaises et américaines, sauf que Temps glaciaires n'est pas calibré pour durer 52 minutes, c'est un gros polar de près de 500 pages.

Comme chaque fois chez Fred Vargas, tout le monde (c'est-à-dire le lecteur et les personnages du roman) se retrouve plongé dans un monde improbable, en l'occurrence à des séances plénières de la Convention, menées par un Robespierre aussi authentique que celui de 1794.
Une part de surnaturel, aussi, avec l'afturganga, l'horrible monstre mangeur d'homme de la calotte glaciaire.
Sans oublier Marc, un gros marcassin - d'où son nom ! - gentil comme un toutou.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Jusqu'ici, je crois que je n'ai loupé aucun des rendez-vous proposés par Vargas. J'achète rarement des livres mais je n'ai en général pas la patience d'attendre que la bibliothèque du quartier fasse l'acquisition de la nouvelle enquête du commissaire Adamsberg. J'ai donc acheté Temps glaciaires, me régalant à l'avance de retrouver Danglard, Violette, Louis Veyrenc, et leurs collègues, curieuse de voir où allaient nous entraîner les intuitions de notre héros.
Plusieurs meurtres sont au centre du polar, et la brigade patauge à trouver les liens entre un voyage en Islande qui a mal fini et la société Robespierre dont les membres rejouent les joutes verbales des révolutionnaires. Dans cette enquête, Adamsberg peine à faire adhérer son équipe aux différentes pistes qu'il met le jour et il va devoir parfois la jouer solo pour trouver le coupable.
Comme toujours, Vargas prend plaisir à nous égarer sur des chemins de traverse et on se laisse embarquer sans arriver à démêler l'essentiel de l'accessoire. Pourtant, je l'ai trouvée moins inspirée que d'habitude. Les dialogues ne font pas toujours mouche - alors que c'est souvent un des points forts de ses romans. Les relations entre les personnages sont peu exploitées et on n'apprend pas grand chose de plus sur chacun.
Une petite déception donc, ce n'est pas aussi abouti que d'habitude, comme si tous les personnages s'essoufflaient un peu (ou alors c'est moi !).
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