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4,14

sur 1649 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis tombée sur ce bouquin un peu par hasard en surfant sur la toile. Il semblerait que beaucoup l'aient lu car il faisait partie des lectures obligatoires à l'école. Je vous le confesse, amis lecteurs, je n'en avais jamais entendu parler auparavant..

« Mon bel oranger » raconte l'histoire de Zézé, un enfant de cinq ans né au Brésil dans un milieu pauvre. Son père a perdu son emploi et sa mère travaille d'arrache-pied pour faire vivre la famille tant bien que mal.

Zézé est un petit garçon espiègle qui a besoin de beaucoup d'affection. Et pour attirer l'attention, Zézé fait ce que font les enfants de son âge : des bêtises. En réponse, sa famille le roue régulièrement de coups, parfois même jusqu'à perdre connaissance. Sauf sa soeur Gloria, seule à prendre sa défense et seule à lui donner la tendresse dont il a tant besoin.

A force de se faire battre, Zézé se persuade qu'il n'est qu'un mauvais garçon, un moins que rien qui n'aurait jamais dû naitre.

Lorsque je me suis imaginée ce petit garçon de cinq ans prononçant ces mots.. Avouons-le, ma gorge s'est serrée (pour information, Zézé n'a rien eu à Noel car ses parents étaient trop pauvres pour lui acheter un cadeau). le cadre est posé. Je sens que ce livre va me faire pleurer (quoi, comment ça, je pleure tout le temps ?!).

Zézé est aussi un petit garçon bien plus intelligent que la moyenne et il est doté d'une très grande imagination. Il s'invente de nouvelles aventures chaque jour qu'il partage avec un pied d'oranges douces, devenu son confident. Il rencontrera également un adulte qui le prendra sous son aile et qui lui enseignera le sens de la tendresse.

Vous l'avez sans doute compris, ce roman est plein d'empathie. Oui, on a envie de protéger Zézé ; oui, on a envie de l'arracher à cette famille qui le maltraite ; oui, on éprouve de la compassion pour ce pauvre enfant de cinq ans à peine.

Oui, « Mon bel oranger » est plein de sentimentalisme.. Et alors ? Si vous aimez les romans terre à terre où règne la logique, fuyez ! Mais si au contraire vous aimez les histoires empreintes d'humanité, restez.

Les personnages sont ce qu'on attend d'eux : un grand frère mesquin qui n'hésite pas à piéger son petit frère, une grande soeur qui bat son frère plus qu'elle ne respire, un père aigri et ayant perdu toute fierté paternelle car il est trop pauvre pour subvenir aux besoins de ses enfants.. Un véritable roman à la Victor Hugo !

L'auteur a un style fluide et sait choisir les mots justes : les mots qu'un enfant de cinq ans plus intelligent que la moyenne pourrait utiliser lui aussi. le lecteur est tantôt ému, tantôt bouleversé, tantôt amusé par ce petit garçon si espiègle. Mais il est incontestablement attachant au possible.

Quand j'ai refermé le livre pour la dernière fois, je me suis sentie soulagée d'avoir mis fin aux souffrances de Zézé, soulagée que cela n'ait été qu'un livre. Qu'un livre me direz-vous? Non, il ne s'agit pas de n'importe quel livre. « Mon bel oranger » est en réalité un récit partiellement autobiographique. Mes problèmes me paraissent nettement moins importants d'un coup..

Lien : http://mademoisellechristell..
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Roman de ma jeunesse, je n'avais pas conscience à l'époque d'avoir affaire à un roman partiellement autobiographique. Je me souviens de ma fascination, comme c'était souvent le cas à une époque où mon expérience de lecture était encore très pauvre. Des années plus tard, une relecture ne m'a pas procuré le même effet. Mais au fond, peu importe que ma deuxième relecture ne fut pas aussi agréable ; cela ne changera pas la première qui m'avait profondément marqué à l'époque.
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C'est en classe de terminale que je m'étais vu prêté par une camarade ce livre très éloigné de mes lectures SF et Fantastique favorites.

Sous influence, je n'avais pu refuser, je m'en étais au contraire saisi avec un élan simulé, prévoyant de le garder quelques jours avant de le restituer sans l'avoir ouvert tout en l'encensant auprès de sa propriétaire.

Faut-il y voir l'effet d'une passion juvénile ou le hasard d'un moment de désoeuvrement ? toujours est-il qu'un soir j'en vins à ouvrir ce livre que je lus d'une traite.

Il va sans dire que la restitution ne fut accompagnée que d'un bref "pas mal, merci", il ne m'était pas concevable à l'époque de partager impudiquement l'émotion provoquée par cette lecture.
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Je découvre un classique de la littérature jeunesse.

Zézé est un petit garçon. Il ne sait pas s'il a cinq ou six ans mais il sait lire et a déjà un regard très affuté sur la vie. Une vie pas facile puisque son père est au chômage et que la famille tire le diable par la queue.

Zézé est un petit garçon. Il ne peut pas s'empêcher de s'amuser, de faire des bêtises. Des bêtises qui suscitent la colère et parfois la brutalité puisqu'on le bat. Il essaye de s'amender mais parfois c'est plus fort que lui.

Malgré les coups durs, la douleur, Zézé aime la vie, connaît des moments de bonheur, a des amis. merveilleux.

Pour être honnête, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire tant les pensées de Zézé sont foisonnantes, tant la frontière entre les rêves et la réalité est ténue.

Par contre, j'ai été sensible à la personnalité attachante et attendrissante de
ce garçonnet. Il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne pas être touché par la douleur qu'il endure suite aux coups subis.

"Mon bel oranger" est livre qui évoque avec justesse les perceptions d'un enfant. On sent que l'auteur y a mis beaucoup de lui-même. Une attendrissante découverte qui vaut plus pour le fond que pour la forme.
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Zézé à cinq ans, c'est un garçon intelligent et gentil. Avant d'aller à l'école il a appris à lire par lui-même. Il a beaucoup de frères et soeurs, le papa est sans travail et pour nourrir ce petit monde la mère travaille de longue journée en usine. Gloria une soeur ainée s'occupe de Zézé. Espiègle, il aime faire des blagues, se faire remarquer, attirer l'attention sur lui. Sans doute est-il en attente de tendresse ? S'il fait des bêtises sont père le frappe. Il est parfois frappé alors qu'il n'a commis aucun méfait. Un frère ainé le frappe également. Zézé veut aller à l'école. Pour y parvenir, il ment en disant qu'il a six ans.

Il est vrai qu'autrefois les parents frappaient pour faire comprendre à l'enfant une réprobation du mal commis. Actuellement l'attitude est de penser à raisonner l'enfant pour qu'il change d'attitude.

Zézé sait ce qu'il veut et est suffisamment intelligeant que si on attend quelque chose de lui, il est prêt à répondre positivement pour autant qu'on lui donne ce qu'il espère acquérir.

La grande soeur Gloria refuse à accabler le petit frère et le défend contre les autres.

Zézé cherche à faire plaisir autour de lui. Auprès de son père si cela ne lui apporte rien, il décide de faire son chemin seul. Il trouve un père de substitution en la personne de Portugâ un riche commerçant portugais dont sa très belle voiture lui tape à l'oeil.

Ne croyez-vous pas que les enfants qui ont dû se débrouiller parce qu'ils étaient orphelins ont été par la force des choses mieux armé dans la vie ? Moi, je l'ai constaté.

Zézé imaginait des tas de choses et il avait pris l'habitude de sortir de situations pénibles en dialoguant avec un petit oranger.

J'ai eu quelques difficultés d'entrer dans ce thème de lecture. Pour suivre cet enfant, il faut s'intéresser à lui, le comprendre, trouver à travers ce qu'il est un élan de sympathie. Dans mon chef, il a fait défaut, sans doute était-ce un style de lecture qui m'est étranger ? Un livre peut avoir toutes ses qualités littéraires, psychologiques, pédagogiques sans pour autant rejoindre un style auquel on est attaché.

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magnifique histoire vraie de Vasconsélos : à relire d'urgence . un enfant veut devenir poète envers et contre tout malgré sa vie misérable, de la tristesse malgré tout
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Comment ce roman jeunesse pour les 9-12 ans (!) est-il arrivé dans ma liste a lire ? Mystère ! Quand j'ai vu cela j'ai failli le rendre à la bibliothèque. Mais finalement j'ai bien fait de le garder et de le lire. J'ai passé un très bon moment avec ce petit Zézé.
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Zézé est un petit garçon de 5 ans, avant dernier d'une grande fratrie, dans une famille relativement pauvre au Brésil. Il est très malin, avide d'apprendre, curieux de tout ce qui l'entoure. Il aime faire des bêtises, mais il ne les considère jamais comme tels puisqu'il les fait comme des expériences. Il est le mal aimé de la famille. Il n'y a que Luis, qui le prend pour modèle, et Gloria, qui essaie de le protéger qui témoignent de l'affection pour lui. Il se fait donc souvent battre comme plâtre.
Tout au long de l'histoire, nous suivons Zézé dans son quotidien. J'avoue avoir eu du mal à comprendre où l'auteur nous emmène. Zézé vit dans ses rêves pour fuir une réalité trop lourde à porter. Il arrive même à avoir des pensées suicidaires. On oublie souvent qu'il n'a que 5 ans. Je n'ai pas réussi à m'attacher à lui, même si l'écriture est agréable.
Lien : https://laptitesourisduweb.s..
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Il y a une ambiguïté quand il s'agit d'histoires d'enfants: on a tendance à les prendre pour des histoires pour enfants.... Ainsi, on apprend que certains enseignants font lire ce livre à leurs élèves en 6°. Je doute du résultat. C'est bien l'histoire d'un enfant de 5 ans, qui fait des bêtises, qui est d'un milieu pauvre, et tout et tout. Mais qui a une richesse intérieure au-dessus de la moyenne. Il parlera donc à son arbre (et celui-ci lui répondra), il aura pour ami un adulte (qu'il dira préférer à son père, aie !). Cette "belle" histoire, que l'on nous dit autobiographique, est très inégale. Morale, mais pas vraiment. Qui finit bien, mais pas vraiment. Non ce n'est pas réellement un livre pour enfants. Et ce n'est pas non plus le chef d'oeuvre face auquel on s'est extasié parfois trop vite.
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Ma découverte des auteurs Sud-Américains continue avec ce classique de la littérature jeunesse. J'ai passé un bon moment, sans plus, contrairement à beaucoup de lecteurs. Déjà le style très enfantin m'a dérangé. Souvent pour qu'un livre me plaise, il faut que j'accroche avec l'écriture et là ça n'a pas du tout été le cas. Il faut dire que c'est un enfant de cinq ans qui parle.

Mais tout n'est pas noir dans ce roman, rassurez vous. Même si le petit Zézé en voit des vertes et des pas mures (surtout des pas mures d'ailleurs), il ne se laisse pas abattre et j'ai bien aimé l'amitié qu'il lie avec Portugâ ainsi que sa relation avec son oncle ou sa maîtresse Il est intelligent, peut être un un peu trop pour son âge, ce qui lui amène les critiques du reste de sa famille, qui voit aussi en lui un petit diable quand il joue des tours aux voisins. Durant tout le livre, il lutte contre son côté “malin” pour briller aux yeux du reste de sa famille qui a, malgré tous ses efforts, une dent contre lui ! le pauvre enfant est presque tout le temps critiqué et battu, à avoir de graves séquelles ! C'est ce qui m'a le plus pesé dans ce livre. Même si j'ai apprécié les passages “ensoleillés” où Zézé s'amuse comme un fou avec le Portugais à la grosse voiture ou avec le musicien de rue, il n'en reste pas moins que je trouve le reste de son quotidien est assez sombre. Ce voile un peu déprimant, surtout lié à sa relation avec sa famille, a assombri ma lecture et finalement j'en ressorts avec le moral en berne…

Ce témoignage m'a encore plus donné un coup quand j'ai compris qu'il s'agissait d'un témoignage de l'auteur sur son enfance. Cependant, comme je le disais, il y a des passages très émouvants sur l'amitié, les rêves et les imaginations de l'enfance, l'innocence et la désillusion, bref sur la vie quand on grandit.

Avec de beaux passages sur les joies de l'enfance et sur l'apprentissage de la vie, Mon Bel Oranger souffre tout de même d'un côté grave, violent et injuste qui me fait franchement douter quant au bien fondé de destiner ce livre à de jeunes enfants…
Lien : http://lecturesduneguenon.wo..
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