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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Petite BD dans un format étrange (parce qu'à la base, c'était un webcomic fait pour être lu sur un téléphone).

Ça reste du Vaughan, loin des plus grands auteurs de comics. Celui cette Saga, Paper Girls, Ex Machina, Y The Last Man...

C'est probablement la moins bonne de ses BDs que j'ai pu lire jusqu'à maintenant. Mais un mauvais Vaughan reste une très bonne BD.

Contexte : Dans un futur proche, un évènement appelé "Le Déluge" rend soudainement accessible toutes les données d'internet. Les numéros de cartes de crédit, mots de passe, tous les échanges, les textos et courriels. C'est toute la société qui menace de s'effondrer.

L'intrigue se passe des années après cela. Les gens ont voté pour se débarrasser d'internet. le 4e amendement de la Constitution américaine — celui sur la protection de la vie privée — est devenu central à toute la vie politique.

Les gens portent des masques bien à la mode lorsqu'ils sortent de chez eux et changent d'identité à leur guise pour bien compartimenter les diverses facettes de leurs vies. (Cela fait du bien à lire. C'est exactement le contraire des auteurs à la Damasio que ressassent l'éternel Ah-non-la-technologie-existe-c'est-la-fin-de-la-civilisation. Ici, c'est le backlash contre le technologie qui présente des éléments dystopiques.)

L'histoire : le protagoniste est un détective privé/paparazzi. Les deux métiers sont devenus les mêmes dans un monde où l'idée de fouiller la vie privée des gens est le tabou ultime. Une cliente vient le voir en lui demandant b d'enquêter... Sur elle-même. Elle veut savoir quelles informations sont trouvables.

Sauf qu'elle meurt assassinée le soir même. L'histoire devient donc un espèce de polar de SF déjanté.

Au final, c'est plutôt bien. le worldbuiding à lui seul en vaut la lecture, même si l'intrigue manque un peu de piquant. Cela a été écrit au début des années 2010. Vaughan est très critique du travail des médias mainstreams. (Dans la BD, le métier de journalistes et de policiers sont identiques, et le FBI a fusionné avec CNN.) Cette critique est raisonnable dans une époque post-9/11, Patriot Act et compagnie. Mais elle résonne plutôt mal aujourd'hui, après Trump, après les attaques en règle des gouvernements et des élites économiques contre le journalisme. Ce n'est pas de la faute de Vaughan, mais ça teinte la lecture.
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"The private eye" est un comics book de Brian K. Vaughan au format assez particulier, en effet il est assez gros, pas très haut mais très large, ce qui le rend original dans sa forme mais par forcément pratique à lire.

Nous sommes sur de science-fiction d'anticipation teinté d'une pointe de cyberpunk, la technologie virtuelle a pris un essor exceptionnel, l'internet n'est plus mais bien pire le remplace, tout le monde sait tout sur tout le monde, la vie privée n'existe plus, au point où les individus doivent se masquer pour sortir tels des avatars en chair et en os. Dans ce contexte va s'installer une enquête sur une disparition menée par un détective assez douteux.

Malgré un début un petit peu chaotique à comprendre, on se prend finalement vite au jeu des masques et du paraître, et au plaisir de suivre l'enquête qui est semée d'embûches pour nos protagonistes.
Des personnages qui d'ailleurs attirent par leur personnalité assez borderline.

Les dessins sont assez bluffants, l'univers où nous sommes plongé est détaillé, précis, bien vu. La colorisation est vive mais cela ne gène en rien, c'est même plutôt agréable.

Les amateurs de comics SF seront comblés par cette histoire complète et menée tambour battant.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Une très belle surprise ! Que deviendrait notre civilisations si internet explosait, que la vie privée devienne un sanctuaire protégé. C'est ce que Brian K. Vaughan imagine dans The private Eye. L'histoire d'un détective privé pirate qui tombe sur une sale affaire aux conséquences imprévisibles. J'ai aimé cette version du futur avec la mode des masques et des hologrammes, ce nouveau rapport avec la vie privée, et en même temps des technologies avancée. L'auteur distille des clins d'oeil, des idées et des messages sur les déviances de la télévision et l'espionnage de masse par les appareils électriques. le format également est original. Un bon ouvrage pour la bibliothèque.
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Je ne suis pas la cible de ce genre de BD mais j'ai pour autant beaucoup aimé cet album au format à l'italienne qui nous plonge dans un univers post explosion du cloud internet. Les adultes se retrouvent dans l'obligation de porter des masques dès qu'ils sortent et la méfiance est de mise partout. Impossible de révéler avec insouciance sa véritable identité. J'ai aimé l'esthétique des cases, celle des différents costumes. le scénario est enlevé et intéressant. On suit principalement un détective privé chargé par sa soeur de retrouver l'assassin d'une jeune femme. Les coups de feu et de poings s'échangent. Les méchants sont vraiment méchants. Un album qui restera un bon souvenir de lecture !
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On se laisse très rapidement happer par cette BD aux abords futuristes toute en couleur. L'intrigue débute par le meurtre de Taj, une étudiante apparemment sans antécédents scabreux. A voir les grands écrans de télévision que possèdent les gens - les teevee, sorte de poste télé intégrant une reconnaissance vocale - ainsi que les automobiles et les trains magnétiques, cela donne l'impression d'une société totalement technologique alors que cette société a fait justement le choix de se passer d'un des éléments phare de la révolution numérique. Là où je trouve que cette BD transporte son lecteur avec brio, c'est au niveau de la fluidité du récit. Cette BD se lit plus comme un polar qu'un récit de SF pur. le format se marie bien au rythme du récit. Les personnages sont peu développés et servent avant tout l'intrigue, l'angle porte davantage sur l'action que les émotions.
Loin d'être une BD qui transcende son lecteur, "Private Eye" reste néanmoins une bonne BD d'anticipation du IIIe millénaire.
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En 2076 à Los Angeles, la bulle internet a explosé, jetant sur la place publique l'intégralité des données privées du monde entier. Depuis chacun se promène avec un masque et internet n'existe plus. La police a été remplacée par les journalistes qui sont chargés de faire respecter la vie privée. le héros P.I. est un paparazzi (l'équivalent d'un détective privé). Il se retrouve à enquêter sur le meurtre d'une de ses clientes, ce qui l'emmènera sur un terrain dangereux. le récit futuriste nous amène à réfléchir sur la société actuelle et notre rapport à la vie privée.
Un album original dans sa conception (épais format à l'italienne, couleurs très vives et projet d'abord publie sur le web !).
Déroutant et très attractif. On a envie d'y revenir pour explorer encore plus en détail l'univers et le message de cet album.
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Une thriller noir dans un univers futuriste incroyable.
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