AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,23

sur 503 notes
5
38 avis
4
37 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis
Si vous aimez les autobiographies, les tranches de vie, les quêtes personnelles, la calligraphie, les portraits de la Chine communiste des années 80, Passagère du silence est fait pour vous.
Si comme moi vous ne vous intéressez à rien de tout ça et que vous atterrissez dans cette lecture par hasard ou suite à une erreur de casting, vous passerez à côté du bouquin.
Il n'en reste pas moins un livre bien fait, qui parlera à son public cible (très ciblé pour le coup).
Lien : https://unkapart.fr/critique..
Commenter  J’apprécie          60
Passionnant parcours d'une artiste, animée d'une volonté de fer, partie seule au fin fond de la Chine , avec pour inébranlable motivation, la connaissance et l'apprentissage de la calligraphie chinoise.
Extraordinaire destin de cette femme peintre qui a développé un art basé sur sa vie en Chine.
On ne regarde plus ses magnifiques tableaux de la même manière après avoir lu ce livre !
Commenter  J’apprécie          60
Fabienne Verdier nous raconte dans Passagère du silence son aventure où jeune diplômée des beaux-arts en France, elle part, dans les années 80 en Chine apprendre la calligraphie.
Quelle expérience : première étudiante étrangère à l'université du Sichuan, elle va faire face à des conditions de vie rudes mais aussi et surtout à une bureaucratie chinoise qui impose aux étudiants de se plier à l'idéologie du parti et tente de la tenir à l'écart des autres étudiants. On lui refuse même l'apprentissage de la langue, pour limiter au maximum toute intégration.
Grâce à une volonté, une patience, et un courage sans failles, à l'aide du Président de l'université, et à sa rencontre avec le maître Huang Yan, elle va réussir à braver les codes du pouvoir et s'initier à ceux de la calligraphie. Elle rencontrera peu à peu les anciens maîtres écartés par la révolution culturelle. Un très long apprentissage qui va également lui permettre de se découvrir elle-même. Tout ceci se fera au prix d'une grande abnégation, de conditions de vie rudes et austères, où la maladie ne l'épargne pas.
Après un passage en France, elle revient en Chine, à Pékin cette fois, en tant qu'attachée parlementaire. Elle tente alors de venir en aide aux artistes chinois, mais se heurte de nouveau aux blocages politiques, et rencontre l'incompréhension de ses anciens maîtres, résignés quant à sa capacité à pouvoir faire évoluer un système de privilégiés.
Un livre à la fois sombre et lumineux, et très poétique. Fabienne Verdier nous offre ici un très beau portrait de la Chine traditionnelle, des artistes opprimés, et de la difficulté à pénétrer et appréhender ce monde si fermé. Merci de nous en avoir ouvert les portes !
Commenter  J’apprécie          60
Ce livre m'a offert un beau et lointain voyage dans le pays du soleil levant. J'y ai appris beaucoup de choses sur la peinture et la poésie. « Passagère du silence » m'a emmenée avec elle, a capté toute ma tendresse et ma curiosité pour me laisser dans un parfum de fraîcheur et d'optimisme.
J'ai apprécié cette belle leçon (mine de rien) de vie.
Commenter  J’apprécie          60
Humilité est le mot fort qui me vient à l'esprit après la lecture de ce livre.
La soif de découvrir et de comprendre l'autre pour atteindre au mieux et en toute modestie le but fixé : apprendre à peintre selon l'enseignement des anciens.
But maintenu au péril de sa vie mais qui rend cette femme o combien riche d'une culture exceptionnelle. Sans prétention elle devient peintre ce qui est ce à quoi elle aspirait depuis l'âge de 15 ans : « Je savais ce que je voulais peindre ; et d'abord apprendre à peindre en maîtrisant une technique picturale »
J'ai lu ici une critique disant que l'écriture était plate, peut-être, mais l'essentiel du livre est plutôt sur cette quête de connaissances sans préjugés et en étant totalement ouverte pour appréhender un pays qui offre une telle diversité, une philosophie au-delà des terreurs endurées.
Impressionnant et très intéressant pour comprendre la Chine des années 1980.
Commenter  J’apprécie          65
Un roman trouvé au hasard d'un bouquiniste qui se révéla être une très belle découverte. Je suis toujours bluffée par la richesse de ce texte. Dans ce récit initiatique nous suivons la jeune Fabienne dans sa quête artistique qui la mènera dans la Chine des années 80. Ce récit est multiple, recherches artistiques, journal de voyage, portrait de femme, ethnologie... Les rencontres et les aventures que vivent la narratrices sont parfois tellement étonnantes qu'on doute de la véracité de cette histoire vraie.
Ce livre est passionnante, de part sa dimension artistique, historique, sociale. C'est aussi un rare témoignage sur la vie des étudiants chinois de la fin du XXème siècle.
Ce livre m'a fait voyager et m'a emmené très loin.
Commenter  J’apprécie          50
C'est un voyage au coeur de la Chine que nous offre Fabienne Verdier avec le récit de ses 6 années d'études auprès des plus grands maitres des savoirs ancestraux de la calligraphie et autre art pictural.

Non sans obstacle elle réussit à décrocher une bourse d'études pour une école d'art qui jusqu'alors n'a jamais accueilli d'étranger. Nous voilà plongés avec elle dans l'exigence de l'apprentissage, mais aussi les conditions de vie misérables et l'omniprésence présence du parti.

Isolée du monde, elle va plonger corps et âme dans cet art millénaire, va en partager avec nous les différentes approches et techniques aux travers des nombreux professeurs qui vont l'instruire. Elle n'aura de cesse de travailler mais aussi d'écouter, d'essayer de se faire accepter par ce peuple meurtri par la révolution culturelle.

C'est un témoignage immense qu'elle partage avec nous sur la vie dans la région reculée de Sichuan, durant lequel elle ne se plaint jamais malgré les conditions de vie qui lui sont imposées. Bien au courant elle sera tout au long de son récit reconnaissante pour l'initiation que ces maitres si mal traités lui ont offert.

Un livre passionnant aussi bien au niveau historique qu'au niveau culturel voire spirituel.

Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          50
Après avoir lu ce livre, on comprend pourquoi sa calligraphie est si belle!!
Commenter  J’apprécie          50
Défi ABC 2017-2018
De Fabienne Verdier, j'avais vu des calligraphies immenses, des couleurs profondes. Je me suis jetée sur l'édition du cinquantenaire du petit Robert qui contient quelques une de ses planches, et je tiens Polyphonies, édité parallèlement à ce Robert, pour l'un des plus beaux que j'ai jamais tenu, lu, feuilleté, admiré. C'est dire que ce Passagère du silence, trouvé dans une boutique de musée, je l'ai abordé avec enthousiasme. Et je n'ai pas été déçue!
Fabienne Verdier commence par de classiques études aux Beaux-Arts, qu'elle achève brillamment en un temps record, mais qui la laissent sur sa faim: enseignement approximatif, effets de mode, nonchalance du monde étudiant... ce qu'elle veut apprendre, c'est la calligraphie. L'opportunité de partir pour la Chine se présente, elle la saisit, et se retrouve dans une autre école des Beaux-Arts, au Sichuan. Elle bataille pour s'intégrer, acquiert la langue, et apprend, auprès des anciens maîtres, l'art traditionnel. Artistes éloignés, persécutés pendant la Révolution (le maître graveur de sceaux, à la main coupée), ils la prennent sous leur aile, et elle accepte les contraintes, les répétitions, les exercices fastidieux pendant des mois. Elle reste dix années en Chine, imprégnée de la culture classique, puis s'en libérant, devenant une artiste hors du commun .
Une autobiographie passionnante, un monde à découvrir.
Commenter  J’apprécie          40
Fabienne Verdier, désormais une peintre reconnue, décide à l'âge de 20 ans de quitter l'école des Beaux-Arts et le confort de la France pour s'initier auprès des grands maîtres chinois. Ce récit est un magnifique ouvrage traitant des espoirs et difficultés de la jeune femme pour se faire admettre dans une école d'art du sud de la Chine communiste des années 1980. Les maîtres ayant survécu à la révolution culturelle sont difficiles à rencontrer et le régime communiste opprime toute expression artistique non officielle ... l'obstination et l'abnégation de Fabienne Verdier lui seront profitables. Un récit poignant !
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (1081) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1726 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}