Parcours d'écoles et de classes où chacun se démène pour comprendre l'autre dans ses positions et ses attentes.
Approche intéressante, surtout lorsque l'on s'aperçoit qu'en 1986, les problèmes et les interrogations d'aujourd'hui étaient déjà écrites au tableau.
Regrettable que les leçons n'aient pas été mieux apprises, le résultat en aurait, très certainement que meilleur.
Réflexions et propositions pas toujours prêtes à être entendues, pourtant, si proches de l'attente de bien des enfants, d'hier comme d'aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie         90
Respecter l'enfant, cela veut dire l'accepter tel qu'il est, reconnaître qu'il y a en lui quelque chose d'incomparable qu'il faut préserver à tout prix et qu'il faut, par conséquent, non seulement tolérer mais encourager les manifestations de ses opinions personnelles et de ses originalités.
Sans ce respect, il n'y a pas d'adaptation possible de l'éducation aux individus.
Ces "mauvais élèves" sont, pour la plupart, des individus parfaitement valables mais qui manquent de certaines des qualités exigées par le système scolaire.
Ils peuvent être riches d'autres qualités que l'institution ne reconnaît pas ou même qu'elle méprise ou réprime.
Si on veut des enseignants adaptés aux tâches qui doivent être les leurs désormais, le seul moyen d'y parvenir est de proposer un nouveau contrat aux postulants à ce métier.
Aucune réforme valable ne pourra réussir tant qu'une telle opération ne sera pas réalisée.
Si l'école n'a pas su s'adapter aux problèmes posés par l'hétérogénéité des élèves, c'est aussi parce qu'elle n'a pas pu ou pas su adapter ses objectifs aux changements de société intervenus au cours des quarante dernières années.
Pour le plus âgé, le fait de protéger ou d'aider un plus jeune est indispensable à l'éveil des sentiments de solidarité et de responsabilité à l'égard des autres, tout en contribuant à le valoriser à ses propres yeux.