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Citations sur Un capitaine de quinze ans (24)

[...] Tout à coup, vers onze heures, un rugissement prolongé et grave se fit entendre, auquel se mêlait une sorte de frémissement plus aigu.
Tom se dressa tout debout, et sa main se tendit vers un épais fourré, distant d'un mille au plus.
Dick Sand lui saisit le bras, mais il ne put empêcher Tom de crier à haute voix : "Le lion ! le lion !"
Ce rugissement, qu'il avait si souvent entendu dans son enfance, le vieux Noir venait de le reconnaître !
"Le lion !" répéta-t-il. [...]. Une sorte de révolution se fait dans l'esprit de Dick Sand ... Il n'était pas où il avait cru être !
Ainsi, ce n'était point à la côte américaine que la Pilgrim avait atterri ! [...] Et ces mots terribles s'échappèrent enfin de ses lèvres : "L'Afrique ! L'Afrique équatoriale ! L'Afrique des traitants et des esclaves ! [...]
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La traite ! Personne n'ignore la signification de ce mot, qui n'aurait jamais dû trouver place dans le langage humain.
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L'enfant qui comprend, dés le début, que le travail est la loi de la vie, celui qui sait, de bonne heure, que son pain ne se gagnera qu'à la sueur de son front - précepte de la Bible qui est la règle de l'humanité - celui-là est probablement prédestiné aux grandes choses, car il aura un jour, avec la volonté, la force de les accomplir.
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Bientôt, Dick Sand eut gagné d’un air
indifférent une cinquantaine de pas encore. De
l’endroit où il se trouvait alors, il aurait pu crier,
de façon à être entendu de Tom, ce nom de
Kazonndé et lui dire quelle serait la durée
probable du trajet. Mais compléter ses
renseignements et s’entendre avec eux sur la
conduite à tenir pendant le voyage, eût mieux
valu encore.
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Le 2 février 1873, le brick-goélette Pilgrim se
trouvait par 43° 57’ de latitude sud, et par 165°
19’ de longitude ouest du méridien de
Greenwich.
Ce bâtiment, de quatre cents tonneaux, armé à
San-Francisco pour la grande pêche des mers
australes, appartenait à James-W. Weldon, riche
armateur californien, qui en avait confié, depuis
plusieurs années, le commandement au capitaine
Hull.
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Il n’y avait plus un marin à bord du Pilgrim ! Si ! Un seul ! Dick Sand, et ce n’était qu’un novice, un jeune homme de quinze ans !
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N'eût-on pas dit, à les entendre, ces coquins, qu'ils parlaient comme d'honnêtes négociants dont une crise commerciale gêne momentanément les affaires ? Qui croirait qu’au lieu de sacs de café ou de boucauts de sucre, il s’agissait d'êtres humains à expédier comme marchandise ? Ces traitants n'ont plus aucun sentiment du juste ou de l'injuste. Le sens moral leur fait absolument défaut, et, en eussent-ils, qu'ils le perdraient vite au milieu des atrocités épouvantables de la traite africaine.
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Et puis, il avait confiance, ce brave Sand, et si la confiance ne se commande pas, du moins, elle commande.
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Souvent on cite ces trois mots d'un vers inachevés de Virgile : « Audaces fortuna juvat... » mais on les cite incorrectement. Le poète a dit : « Audentes fortuna juvat... »
C'est aux oseurs, non aux audacieux, que sourit presque toujours la fortune. L'audacieux peut être irréfléchi. L'oseur pense d'abord, agit ensuite. Là est la nuance.
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— [...] Il n’y a plus de doute possible ! C’est une jubarte qui flotte à la surface de ces eaux rouges !
— Que c’est beau ! s’écria le petit Jack.
— Oui, mon garçon ! Et quand on pense que la grosse bête est là, en train de déjeuner, et ne se doute guère que des baleiniers la regardent !
— J’oserais affirmer que c’est une jubarte de grande taille, fit observer Dick Sand.
— Certes, répondit le capitaine Hull, qui se passionnait peu à peu. Je lui donne au moins soixante-dix pieds de longueur !
— Bon ! ajouta le maître d’équipage. Il suffirait d’une demi-douzaine de baleines de cette taille pour remplir un navire grand comme le nôtre ! [...] Et avec celle-ci, [...] nous embarquerions en quelques heures la moitié des deux cents barils d’huile qui nous manquent !
— Oui !... en effet... oui !... murmurait le capitaine Hull.
— Cela est vrai, reprit Dick Sand, mais c’est une rude affaire, quelquefois, de s’attaquer à ces énormes jubartes !
— Très rude, très rude ! répliqua le capitaine Hull. Ces baleinoptères ont des queues formidables, dont il ne faut pas s’approcher sans défiance ! La plus solide pirogue ne résisterait pas à un coup bien appliqué. Mais aussi le profit vaut la peine ! [...] »
Il était évident que ces braves marins s’animaient en regardant la baleine. C’était toute une cargaison de barils d’huile qui flottait à portée de leur main. À les entendre, sans doute, il n’y avait plus qu’à 45 arrimer ces barils dans la cale du Pilgrim pour en compléter le chargement ! [...]
Le capitaine Hull, qui ne parlait plus, se rongeait les ongles. Il y avait là comme un irrésistible aimant qui attirait le Pilgrim et tout son équipage.
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