Une ville flottante

Il aurait eu pour nom Leviathan, il fut baptisé Great Eastern!
Il fut le plus grand paquebot (et de loin) pendant de nombreuses années... Mais trop grand, malchanceux, dispendieux, il finit dans un usage auquel Isambard Brunel , son créateur, n'aurait pas pensé: Tirer du câble télégraphique sous-marin. Bien sûr, ce Léviathan d'acier ne pouvait que transporter son lot de légendes et de contes...
Une traversée à bord d'un tel géant des mers, ne pouvait que pousser Jules Verne à en faire, en grande partie, le cadre d'un roman.
Un livre qui me passionna, dans cet art consommé qu'avait le grand auteur pour conter les détails technique et les descriptions de certains habitants éphémères de cette ville flottante.... Avec un drame et une tragédie à la clef, le livre emmène le lecteur dans une visite finale aux chutes du Niagara.
Un excellent Jules Verne, en somme, dont l'édition numérique me permet de temps à autres d'y relique (pardon, relire!)quelques savoureuses pages.

Jules Verne a été incontestablement un de mes auteurs préférés de ma jeunesse…
J'y reviens de temps en temps, soit pour relire un de mes livres favoris, soit pour découvrir un nouveau livre de cet écrivain, qui a été, ne l'oublions pas, fort prolifique.
Une ville flottante semble à première vue tout avoir du roman d'aventures.
Le narrateur va s'embarquer sur le « Great Eastern », un immense vaisseau connu pour effectuer la traversé de l'Atlantique en partant de Liverpool. Ce vaisseau est entaché d'une mauvaise réputation, car il y a régulièrement des incidents et/ou accidents à bord.
Bon, disons-le tout net, cette petite histoire ne m'a pas vraiment convaincue.
Déjà, au vu de la taille de cette histoire (environ 120 pages), j'espérais que l'auteur aille rapidement à l'essentiel. Mais il faut dire que le début traine un peu en longueur avec les nombreuses descriptions dont l'ami Jules s'est fait un peu comme une marque de fabrique.
Bref, une histoire qui se lit rapidement, mais où finalement il ne se passe rien de transcendant. Ah, non, j'oubliais, il y a quand même une histoire d'amour, histoire d'épicer un peu la traversée, car après tout, on risquerait vite de s'y ennuyer .
Bref, je pense que je vais très vite oublier cette lecture, pas mauvaise, mais un peu fade selon mes critères.

Challenge ABC 2021/2022

Carnet de voyage romancé pas vraiment un roman : « Une ville flottante » relate la traversée de l'Atlantique de Liverpool à New-York que Jules Verne a effectué sur le Great Eastern en 1867.

Ce paquebot à vapeur est le plus grand du monde à cette date, il peut embarquer 4000 passagers. Depuis son lancement ce navire n'a connu que des déboires et il a été transformé en poseur de câbles télégraphiques sous-marins pendant quelques années.

Suite à cette période, le voyage raconté est le premier réaffecté au transport des passagers. Ils sont un peu plus de 1000 mais n'en restent pas moins la représentation de la population d'une ville.

Bien évidemment Jules Verne commence par narrer de façon très détaillée toutes les caractéristiques techniques de ce navire. N'utilisant pas le système métrique que nous connaissons il est difficile de se faire une idée du gigantisme du paquebot, de ses roues à aube, de ses chaudières et de ses structures !

Jules Verne retrouve un ami longtemps perdu de vu car cantonné en Inde et qui ne se remet pas d'une peine d'amour. Il fait la connaissance un docteur excentrique qui est certain que le Great Eastern va couler, son histoire étant émaillée de légendes sinistres. Jules Verne raconte la traversée par le menu, les coups de mer, les comportements et occupations des passagers.

L'écriture, quand elle n'est pas technique et descriptive, est plutôt naïve et scolaire, comme s'il s'était contenté de faire des phrases avec les mots jetés dans son carnet de voyage. Un peu de drame d'un côté, de folie de l'autre et de romance pour faire bonne mesure mais ça n'est pas pour moi un grand ouvrage.

A lire parce que c'est court, que c'est Jules Verne, que le Great Eastern était une curiosité et une prouesse technologique mais pas pour le style !

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE RIQUIQUI 2020
CHALLENGE XIXè 2020

Un des Voyages Extraordinaires qui figure parmi les moins connus, une ville flottante est un roman court, mais passionnant.
Jules Verne, à travers son narrateur dont on pense qu'il s'agit de lui-même, nous fait embarquer à bord du Great Eastern pour un voyage de Liverpool à New York.
A son bord, on retrouve un concentré de la société de l'époque et on vit toutes les intrigues possibles dans ce huis-clos parfois un peu inquiétant, tant les légendes à son sujet abondent : noyades, disparitions, ouvriers emmurés dans la machinerie...
Plus qu'un simple hymne au progrès, ce roman est une photographie de la société de la fin du XIXème Siècle et les intrigues qui se déroulent dans les flancs de cette "ville flottante" sont pleines d'intérêt.

En 1867, Jules Verne a effectué un voyage à destination des États-Unis à bord du Great-Eastern, alors le plus grand navire du monde. L'auteur a pris de nombreuses notes sur la vie à bord lors de son voyage, ainsi que lors de son arrivée à New-York et pendant son escapade jusqu'aux chutes du Niagara.
Ce récit, présenté à la façon d'un journal, est une version romancée de ce voyage au cours duquel il dresse le portrait du microcosme des voyageurs de cette époque. Même si ce roman semble n'être qu'une version assez peu retravaillée des notes initiales, on perçoit quand même quels événements semblent véridiques et quels sont ceux qui relèvent de la fiction.

Au final : un livre que je ne trouve pas "indispensable" dans la bibliographie de l'auteur, hormis pour les passionnés d'Histoire maritime et pour ceux qui souhaitent lire un joli portrait des chutes du Niagara ; qui n'a pour le coup qu'un lointain rapport avec les géants des mers !

Cela faisait bien vingt ans que je n'avais pas lu Jules Verne. J'en gardais un bon souvenir, de gros romans d'aventure incluant une foule de détails scientifiques. Heureusement pour moi, celui-ci est assez court, en effet je me suis ennuyé et ai eu du mal à le finir.
L'histoire n'est pas passionnante, il y a très peu d'action. On dirait que le seul objectif de Jules Verne a été de situer une histoire sur un bateau qui traverse l'atlantique. Malheureusement, on dirait que le fait de s'enfermer dans cet espace réduit lui a coupé les ailes et l'inspiration. Une fois passé les détails du fonctionnement du navire, il n'y a plus grand-chose à se mettre sous la dent.
Cela ne m'incite pas à reprendre ses classiques, tout du moins pas avant un certain temps.

La traversée de l'Atlantique sur le Great Eastern, un énorme paquebot, nous est contée ici. La vie de tous les jours comme dans une ville “terrestre”, des descriptions nombreuses et minutieuses de l'infrastructure du bateau et un drame qui terminera avec un duel où l'un des protagonistes meurt foudroyé, son épée ayant servi de paratonnerre. L'historie ne s'arrête pas là et nous visitons encore les chutes du Niagara en compagnie de notre narrateur. C'est mon premier Jules Verne et j'ai vraiment beaucoup apprécié l'écriture, facile et fluide.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..

Un homme embarque sur un immense navire et observe et raconte ce qu'il voit. Parmi les passagers de toutes catégories et les manoeuvres, il y a entre autres un ami à lui, désespéré d'avoir perdu celle qu'il aimait, mariée à un autre. Or ce couple se trouve également sur le navire.
Je n'ai pas tellement accroché à cette histoire...

Au début de cette histoire j'ai eu peur de m'ennuyer. Il y a de longues descriptions du moteur du paquebot, avec des détails techniques, on dirait un livre fait pour des étudiants dans des écoles d'ingénieur. Et puis ensuite, j'ai commencé à m'intéresser à l'histoire qui est pleines de retournements inattendus... (lire la suite de ma critique sur «Le Galion des EToiles»)
Lien : http://www.koyolitetseila.co..

Pour être tout à fait honnête, sans le défi du mois de la @labiblidelili et sa lettre U, je ne l'aurais jamais lu. Au bout de deux pages, je me suis sentie exactement comme dans "De la Terre à la Lune" : totalement perdue. Je me suis retrouvée plongée dans un univers de phrases remplies de mots marins, nautiques et autre vocabulaire auquel je ne comprenais absolument rien et qui ne m'a pas donné envie d'en connaître plus. Je comprends donc dès le début de ma lecture pourquoi ce titre de Jules Verne m'était inconnu. Mais si vous souhaitez connaître les détails de la construction et de l'aménagement d'un immense transatlantique, allez y, ce livre est fait pour vous ! En ce qui me concerne, si j'adore m'informer et me cultiver, je n'étais pas au point de vouloir produire une maquette du géant des mers et me suis donc parfaitement ennuyée.
Là où je reconnais le génie, c'est que nous sommes en 1871 quand ce roman paraît pour la première fois, et Jules Verne, par son fameux médecin Dean Pitferge, invente le concept même de la croisière de luxe, cent ans avant La croisière s'amuse.
Le voyage dans les chutes du Niagara est une merveille sur l'exercice de description. C'est la première fois que j'avais l'impression d'y voyager moi-même et de les voir évoluer sous mes yeux à travers ceux de notre voyageur, mais voilà, c'est à peu près la seule partie que du livre que j'ai apprécié. J'exagère peut-être un peu mais la technicité était trop élevée pour moi, d'autant que je n'ai pas trouvé l'histoire passionnante non plus. Néanmoins, le défi de Janvier est relevé.