A la veille de partir en vacances en Centre-Afrique, Bob Morane est contacté par Nathan Hagermann, le célèbre marchand de bêtes sauvages. Il voudrait le convaincre, ainsi que son ami Allan Wood, de capturer un grand gorille blanc en l'échange de dix millions de francs.
Dans l'avion qui l'emmène en Centre-Afrique, Bob fait connaissance de Gaëtan d'Orfaix, chasseur de grands fauves, qui voudrait ajouter le gorille blanc à son palmarès de trophées, bien que le gorille appartienne aux espèces protégées. Bob refuse sa proposition.
Allan Wood venant de se faire opérer de l'appendicite, il ne peut accompagner Bob Morane, mais il l'encourage à aller vers les Monts Rorongo où Niabongha, le gorille blanc est craint et vénéré par les pygmées. D'autant plus que Gaëtan d'Orfaix, s'est adjoint les services de trafiquants locaux pour gagner les Monts Rorongo.
Une étrange amitié va se nouer entre le gorille albinos, rejeté par les siens et Bob Morane, décidé à lui sauver la vie. Mais au prix de sa liberté ?
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Un chasseur veut à tout prix chasser un animal très rare. Un gorille blanc. Mais ce gorille est aigri, car il a été chassé de sa famille.
Une des première histoires de Bob Morane que j'ai lu. Un dépaysement en pleine jungle avec le personnage très fort d'un gorille albinos, rejeté par ses semblables et aigri.
J'avais dévoré ce livre.
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Au coeur des jungles sauvages des Monts Rorongo, dans le Centre-Afrique, erre le redoutable gorille blanc, anthropoïde albinos qui, réduit à l'état de paria par sa race, a voué une haine féroce à tout être vivant.
Et ce sera sur les traces de ce monstre que Morane devra se lancer, dans l'unique but de le capturer.
De péril en péril, une amitié unilatérale finira par se nouer entre l'homme et le grand singe, surtout lorsque Morane devra soustraire l'animal aux entreprises de chasseurs animés par le seul désir de le tuer.
La charge des éléphants, les embûches de la forêt, la méchanceté des hommes, la colère des volcans, autant de dangers que Bob devra surmonter avant d'atteindre son but : la capture du gorille blanc.
Et la fin nous montrera un Morane humain et sensible. Un Morane capteur de fauves certes, mais pas un capteur de fauves comme les autres, il s'en faut de beaucoup, et qui se sentirait plutôt enclin à vider les ménageries qu'à les remplir.
(quatrième de couverture du volume paru aux éditions "Marabout Junior" en 1958)
Peu d'animaux de la forêt africaine sont aussi rusés, calculateurs, avisés, capables de déjouer les ruses de leurs poursuivants que le gorille. Si, extérieuremenet, le grand anthropoïde possède tous les caractères morphologiques du crétin humain - l'épaisseur de la boîte cranienne et son ossification prématurée, les arcades sourcilières "en visière", la mâchoire inférieur énorme mais presque dépourvue de menton, les membres supérieurs trop longs et les postérieurs trop courts, les pouces peu développés, - il est cependant, jeune, un des êtres les plus intelligents de l'échelle animale, après l'homme.
La conclusion d'un concours mémorable
Le 17 juin 1957, Marabout-Junior organisait un grand concours grâce auquel Jean-Marie Eloy est allé au Congo, Claude Chamberaud aux Etats-Unis, et d'autres un peu partout à travers le monde.
Le récit que Jean-Marie Eloy a rapporté de son voyage nous paraît mériter les honneurs de la publication, et cela tout particulièrement à la suite d'une aventure de Bob Morane, puisque c'est à l'image de Morane que les gagnants du concours Marabout-Junior ont entrepris leurs voyages.
Marabout Chercheur, en annexe de Marabout Junior n° 138, 1958
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