Bob Morane, tome 40 : Le diable du Labrador

Avec cette aventure publiée originellement en 1960, Henri Vernes rendait hommage aux romans à la Jack London et, plus généralement, aux récits situés dans le Grand Nord. Dans ce quarantième tome, Bob se retrouve seul, décidé à passer un hiver tranquille, à lire, à prendre des photos et à chasser, dans les étendues désertiques du Canada enneigé. A peine arrivé, notre héros doit cependant affronter Rocky, un boxeur amateur (quinze ans avant Stallone !) beaucoup moins sympathique que l'étalon italien puisqu'il martyrise son chien-loup, un superbe mais indomptable animal surnommé le Diable du Labrador. A coup de poings, Bob gagne la liberté du canidé ainsi que le sobriquet de Cogne Dur. Il aura, par la suite, l'occasion de recroiser la route du chien-loup et d'affronter divers ennemis, dont le froid, les loups et des hommes malintentionnés
Charles-Henri Dewisme ayant 100 ans en ce jour (16 octobre 2018), Bob Morane méritait bien un petit coup de projecteur avec ce sympathique roman dans la lignée de CROC-BLANC. Pour une fois, Vernes délaisse le mystère, la science-fiction et les ambiances fantastiques. le romancier se recentre sur une intrigue très simple dans laquelle Bob ne doit pratiquement compter que sur lui-même, le fidèle Bill étant absent du récit. Linéaire et sans grande surprise, LE DIABLE DU LABRADOR démontre toutefois le talent de Vernes pour composer une histoire efficace qui parvient à tenir agréablement le lecteur en haleine. S'il manque quelque peu de folie, le bouquin assure cependant deux bonnes heures d'évasion et devrait divertir les nostalgiques de l'Aventurier.

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Lorsque Brian Perro a décidé de rééditer certains vieux Bob Morane, j'ai décidé d'acheter le premier tome par nostalgie. La première partie était le Diable du Labrador. Honnêtement, je m'attendais à un livre enfantin ou je m'emmerderais et où je briserais mes bons vieux souvenir de la série. Je suis heureux d'avouer que ce n'est pas le cas.

Ce livre de d'Henri Vernes vaut à mon avis n'importe quel livre de Clive Cussler. J'ai vu guerre de différence entre Dirk Pitt et Bon Morane. J'ai même préféré l'écriture de Vernes. Je suis donc prêt à me lancer dans le tome suivant : Terreur à la Manicouagan.

Forte influence "Croc-Blanc" pour cet épisode des aventures de Bob Morane. Ce dernier, bien avant Sylvain Tesson, a décidé de passer tout l'hiver en solitaire dans une cabane, en tant que photographe animalier. Bien sûr il tombera sur quelques affreux bien gratinés mais le personnage principal c'est le diable du titre, en réalité un chien-loup, qui lui sauvera la mise plusieurs fois. Plaisant, comme toujours, quoi qu'un brin sage...