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EAN : 9782812905803
352 pages
Editions De Borée (01/01/2012)
4.43/5   7 notes
Résumé :
Rémi Oswald sème le doute dans l'esprit des villageois : qui est donc cet homme qui vient d'acquérir une vieille bâtisse et la transforme en une coquette propriété ? Mathilde, jeune femme rebelle en mal d'amour, l'aidera à s'intégrer parmi ses voisins. Mais sa principale préoccupation sera de retrouver sa fille Marie, disparue pendant la guerre, et de percer le mystère de ses origines grâce à un étrange manuscrit trouvé chez sa grand-mère adoptive.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Après la Deuxième Guerre, Rémi Oswald achète une vieille bâtisse délabrée. Nous savons qu'il ne l'a pas choisie par hasard, mais nous ne connaissons pas la raison. A la grande surprise des villageois, il s'y installe. Personne ne le connaît. Tous l'observent, sans oser l'approcher. Son arrivée attise la curiosité. En effet, ses dons de guérisseur commencent à être connus et la transformation de la maison époustoufle ses voisins. Cependant, les mystères au sujet de son passé, sa personnalité solitaire et son caractère, d'apparence renfermée, le placent au coeur des ragots. Il parle peu, ne se confie pas : il n'en faut pas plus pour se méfier. Au fil des pages, nous découvrons que son silence est volontaire. Par son vécu, il connaît parfaitement la nature humaine : il anticipe les réactions des habitants et il se trompe rarement. Hélas, il n'avait pas prévu certains évènements, nés de la jalousie. Seule une femme connaît la vérité : obsédée par le bel inconnu, elle l'observe continuellement.

L'histoire de Rémi se dévoile petit à petit et notre attachement à lui grandit. J'ai été émue par ses actes passés et par ses épreuves. Une grande part du récit est consacrée à la recherche de sa fille, disparue pendant la guerre, alors qu'il l'avait mise à l'abri. Il est un homme meurtri. Il cherche des réponses ; l'espoir de retrouver sa fille vivante ne le quitte pas. J'ai espéré que sa quête ait une issue heureuse. J'étais touchée par le destin inconnu de cette enfant et par la détresse de son père.

En opposition aux vilenies perpétrées par certaines personnes, l'amitié est un thème fort du roman. Rémi est appuyé dans ses démarches par Georges et Mélanie, ses anciens voisins. Déménagement, recherches, travaux, etc. : ils répondent toujours présents. Lui-même leur offre ce qu'ils ne pourraient obtenir sans lui. J'ai aimé leurs sentiments purs et leur fidélité. J'ai aussi apprécié que certains personnages se démènent pour Rémi, sans le connaître, au nom de la justice.

La Maison au bout du chemin est un roman émouvant et captivant dans lequel s'entremêlent des mystères, de l'émotion, des malveillances, des faits cruels, du courage, de l'amour, des amitiés indéfectibles et des secrets de différentes natures. J'ai adoré.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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"La Maison au bout du chemin" est un roman captivant et émouvant qui m'a transportée dans un charmant village de la Dombe. Michel Verrier dépeint avec talent les paysages enchanteurs de cet endroit mystérieux.

L'histoire nous plonge dans la vie de Rémi Oswald, un homme énigmatique et attachant, qui suscite la curiosité des habitants et qui est déterminé à se faire accepter par ses voisins. Grâce à son don de guérisseur, il parvient à se faire une place parmi eux, mais les questions persistent : qui est-il réellement et pourquoi a-t-il choisi de s'installer ici ? Ces interrogations m'ont tenue en haleine jusqu'aux dernières pages.

La recherche désespérée de Rémi pour retrouver sa fille Marie, disparue pendant la guerre, ainsi que les secrets de ses origines révélés par un mystérieux manuscrit, ajoutent encore plus de profondeur à l'histoire.

Il y a aussi Mathilde, une jeune femme rebelle, mariée à Louis, un homme désagréable et tyrannique pour qui je me suis également prise d'affection.

Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai été captivé par l'écriture fluide et précise de Michel Verrier, une belle découverte auteur dont je lirai d'autres romans qui attendent déjà dans ma bibliothèque. Sa capacité à mêler habilement romance, mystère et émotion dans ce cadre bucolique est tout simplement remarquable.

En refermant ce roman, j'ai ressenti une pointe de tristesse, car j'aurais aimé prolonger davantage cette belle histoire.

J'ai passé un très bon moment de lecture avec "La Maison au bout du chemin" et je remercie Virginie et les éditions de Borée de m'avoir permise de faire cette belle découverte.
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Le genre de roman pour lequel on se dit « encore un chapitre et j'arrête ». Un excellent moment de lecture.

Nous sommes dans un petit village de la Dombes, peu après la 2ème guerre mondiale. Rémi Oswald vient d'y acheter une vieille bâtisse, inhabitée depuis plus de quinze ans. Que vient faire un « étranger » dans cette région ?

Rémi a des dons de guérisseurs, ce qui fait très vite le tour du village. Certains l'accueillent bien, d'autres non. Que craignent-ils ?

Tout ce que nous savons de lui, c'est qu'il est veuf et que sa fille a disparu pendant la guerre. Il a choisi cette vieille maison parce qu'elle pourrait le conduire à un mystérieux trésor…

J'ai découvert un auteur que je ne connaissais pas. Et j'en suis ravie ! Il a très bien su rendre l'atmosphère d'un petit village à cette époque, où tout le monde se connait, l'ambiance assez douteuse et épaisse qui y règne. Ainsi que les ragots, l'hostilité, l'amitié, les silences et non-dits parfois un peu lourds.

Michel Verrier a su me retenir dans les filets de son récit. Un roman « de terroir », assez noir par moments, avec un certain suspense.

Rémi, le personnage principal, est attachant et assez secret. Ce qui fait que j'ai eu envie de le suivre, de découvrir son histoire et jusqu'où aller le mener l'auteur. Je ne pouvais pas m'empêcher de lui souhaiter le meilleur, ou au moins de trouver réponses à ses questions.

L'histoire est « simple » et très convaincante. Un roman régional qui fait la part belle à l'atmosphère et aux ressentis des personnages, avec juste ce qu'il faut de descriptions.

L'écriture est très agréable à lire et nous emmène presque malgré nous aux côtés des différents personnages (et certains ne sont vraiment pas très sympathiques…). J'aurais aimé rester plus longtemps avec eux, mais les pages se sont tournées presque toutes seules…

Je terminerai par une citation : « C'est souvent facile de faire un peu de bien, pour peu qu'on le veuille et qu'on ait envie de donner du bonheur aux autres. ».
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Mon avis
Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse non rémunéré, « La Maison au bout du chemin », roman de Michel VERRIER dont j'ai lu plusieurs ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.

L'auteur nous emporte dans le village de la Dombe où Rémi Oswald a acheté une vielle maison qu'il a rénovée. Tous les villageois se demandent qui est ce colosse aux dons de guérisseur et la raison pour laquelle ce mystérieux nouvel habitant est venu s'installer vers chez eux...
Nous faisons connaissance également avec Mathilde, jeune femme fort attachante, mariée à Louis un homme tyrannique et antipathique.
Intriguée et attirée par Rémi, celle-ci va tout faire pour le faire accepter par les voisins, mais y parviendra-t-elle ?

C'est avec son don habituel de conteur que Michel VERRIER nous fait découvrir le destin de Rémi et les secrets bien gardés....

J'ai beaucoup aimé ce roman régional très bien écrit, passionnant, émouvant et empli de mystère, que j'ai lu d'une traite et refermé à regret.

Voici une belle romance bucolique que je recommande vivement aux amateurs du genre.

Très bon moment de lecture.

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com
Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Parce que le coin me plaît beaucoup, répondit cet étrange acheteur, et que j'aime la pêche."
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C’est souvent facile de faire un peu de bien, pour peu qu’on le veuille et qu’on ait envie de donner du bonheur aux autres.
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C'est souvent facile de faire un peu de bien, ajouta Rémi, pour peu qu'on le veuille et qu'on ait envie de donner du bonheur aux autres...
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Video de Michel Verrier (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Verrier
Rencontre avec Michel Verrier, à propos de son roman "Le Fils de la bigotière" (Éditions de Borée, septembre 2017).
Chez les Hamon, on pêche sur les grands bancs de Terre-Neuve depuis des générations. Pourtant, Gildas a cessé d'embarquer sur les trois-mâts pour des campagnes interminables et périlleuses. Il a choisi de rester à la ferme, auprès de sa mère, Yvonne, fragilisée par la disparition de son fils aîné et de son mari. Gildas veut surtout la protéger de René le Goff, son voisin, qui voudrait conclure un mariage avec la pauvre veuve pour récupérer ses terres. Un soir, alors que Gildas rentre d'une dure journée de labeur, il retrouve sa ferme dévorée par les flammes, et sa mère a péri dans l'incendie. Quelques jours plus tard, l'un des fils le Goff disparaît. Une enquête est ouverte et Gildas est le coupable idéal, d'autant plus qu'il a brusquement décidé de repartir en mer pour de longs mois...
Après des études de lettres, Michel Verrier s'est consacré à l'enseignement, puis au journalisme. A la suite du vif succès de sa saga familiale en quatre tomes ("Là où les chèvres sont pires que les loups", "La Taille de la Saint-Vincent", "Les Vignes du bout du monde", "Le Retour du bout du monde"), il se consacre à l'écriture. Chacun de ses romans est le fruit de nombreuses recherches dans les archives départementales et de rencontres avec les habitants de sa région.
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