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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre se passe en 1959. Joyce, blanche et riche, vivant dans une magnifique maison, disparaît. Et sa femme de ménage noire, Ruby, va participer à l'enquête…

J'ai adoré ! Ce livre est un coup de coeur. Il y a un côté Desperate Housewives mais pendant la ségrégation.

L'écriture est hyper agréable. Avec une petite note d'humour. Il y a des phrases délicieuses. Et pourtant… le sujet n'est pas léger du tout.

Le racisme et la position des femmes révoltent tout au long de cette enquête. Certains personnages sont très attachants, d'autres beaucoup moins par leurs traits de caractère !!

C'est difficile de poser ce livre tant qu'il n'est pas terminé. J'ai passé un très bon moment de lecture. J'ai encore appris sur cette période. Je vous conseille totalement ce livre.
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Superbe découverte d'une nouvelle auteure qui a su parfaitement allier la fine description d'une banlieue huppée américaine de la fin des années 50 à une narration romanesque sans faille.
Oscillant entre "la couleur des sentiments" et "desperate housewives", on se heurte d'emblée à un terrible mystère : mais où peut bien être passée la belle Joyce épouse et mère comblée, qui a laissé seules ses petites filles par une chaude après-midi d'été ? La domestique noire Ruby arrive pour trouver les gamines en pleurs et des traces de sang dans la cuisine . Bien sûr elle est aussitôt arrêtée ...
Heureusement un inspecteur plus futé que les autres va réussir à creuser le bourbier dissimulé par les apparences parfaites de ce village idyllique.
Femmes au foyer frustrées, jalousies, traumatismes liés à la récente guerre de Corée, racisme endémique , les éléments du décor sont plantés et on suit la progression de l'enquête avec délectation .
Chacune de ces femmes cache un secret et ce sera à l'enquêteur Mick de faire la lumière sur les drames passés qui ont des conséquences dramatiques sur le présent.
Le récit est présenté au prisme des trois personnages principaux, Joyce la disparue qui a du renoncer à ses aspirations pour mener la vie que l'on attendait d'elle, Ruby la bonne intelligente et déterminée, qui rêve d'aller étudier à l'université, et Mick le policier qui veut racheter ses précédentes erreurs du jugement qui lui ont valu l'ostracisme de sa hiérarchie, et l'enchaînement se fait sans temps mort incitant à poursuivre fébrilement la lecture jusqu'à un final haletant .
Je tiens à féliciter chaleureusement les maquettistes qui ont offert à ce bon roman une superbe couverture à dans les tonalités jaune et vert avec, cerise sur le gâteau dans la seconde de couverture un portrait encadré de la famille Haney !!!
J'ai passé un excellent moment de lecture et je recommande chaleureusement ce roman qui met les femmes au premier plan.
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Un long, si long après-midi a été une excellente lecture, autant pour la plume de l'auteur que pour les thèmes abordés.
Par un après-midi d'une chaleur écrasante, Joyce Haney se volatilise de sa maison d'une banlieue chic de Californie. Ruby, sa femme de ménage, découvre ses deux filles livrées à elles-mêmes, sans trace de leur mère si ce n'est une cuisine en désordre et parsemée de tâches de sang. La police arrive vite sur les lieux et la première suspecte est Ruby. Nous sommes en 1959, et l'égalité des afro-américains est encore très loin d'être acquise en pleine période ségrégationniste. L'inspecteur Mick Blanke, tout juste muté de New York, est chargé de l'affaire. Il s'habitue difficilement à la chaleur étouffante de cette banlieue de Los Angeles, à la façon de travailler de ses collègues ainsi qu'à leurs préjugés raciaux. Il sait d'emblée que loin d'être coupable, Ruby peut s'avérer être une alliée dans cette enquête brouillonne, qui touche un quartier résidentiel chic et ses habitants de la bonne société où les apparences sont essentielles.
Inga Vesper nous livre un page-turner, qui mêle grands bouleversements sociaux à l'aube des années 60, condition de la femme et enquête, avec des personnages bien dessinés et riches dans leurs questionnements, que ce soit Ruby, Joyce, l'inspecteur Blanke mais aussi les personnages secondaires. Les atmosphères sont également particulièrement bien rendues, à tel point que l'on se sent vraiment immergé dans cette ambiance caniculaire où l'on sentirait presque cette goutte de sueur décrite glisser le long de notre cou !
J'ai donc vraiment adoré ce roman, qui concentre tout ce que j'aime retrouver dans une lecture, en plus d'aborder des thèmes que je trouve toujours intéressant en littérature.
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"Rien n'est plus trompeur qu'un sourire. Et nul ne le sait mieux que celles et ceux qui se cachent derrière lui. Certaines montrent leurs dents comme pour mettre poliment en garde leurs ennemis, d'autres arborent une mine radieuse pour empêcher leurs larmes de couler. D'autres encore grimacent bêtement pour masquer leurs peurs. Et puis il y a ce sourire rare, totalement sincère. C'est le sourire qui sait que les ennuis seront bientôt terminés."

Voilà ce que disait Marie-Alice Young, voix off de la très célèbre série Desperate Housewives et qui s'applique à la perfection dans cette histoire.

Bienvenue, non pas a Wisteria Lane ici, mais à Sunnylakes, quartier riche et ensoleillé de Los Angeles où les pelouses bien tondues derrière des clôtures parfaitement alignées cachent ici aussi bien des secrets, tous plus ou moins inavouables.

En apparence, Joyce a tout pour être heureuse. Un mari, qui apparemment l'aime, deux adorables petites filles en bonne santé, une jolie maison à entretenir dans le plus pur style de la ménagère américaine dans les années 50-60... Et pourtant. du jour au lendemain, Joyce disparaît, et c'est sa bonne, Ruby qui découvre une scène des plus inquiétantes à son arrivée dans la maison : la cuisine habituellement immaculée est pleine de sang ! Qu'est-il arrivé à Joyce ?

C'est sur cette scène de crime que s'ouvre le roman, et je dois dire que la formule s'est avérée terriblement efficace pour moi. J'ai immédiatement été happée par l'histoire et je n'ai pu refermer ce livre l'esprit tranquille qu'une fois terminé.

Les chapitres s'enchaînent en alternant les points de vue : Joyce, Ruby et Mick le policier nous emmènent au gré de leurs réflexions et de leurs avancées dans l'enquête. C'est plutôt réussi et cela s'enchaîne bien. Pas de temps mort pour le lecteur.

Les personnages sont un poil clichés. Joyce dans son rôle de femme au foyer ultra malheureuse, Mick dans le rôle du flic un peu lourdingue et pas forcément hyper dégourdi, et Ruby dans le rôle de la bonne de couleur qui n'aspire qu'à sortir du chemin tout tracé pour elle à l'époque.

Mais tant pis, cela fonctionne tout de même. On nous parle de femmes, au foyer, noire, pauvres, qui espèrent autre chose que la vie qu'elles vivent. Ce roman met également en lumière une partie de la lutte des femmes aux États-Unis en 1959 : droits des femmes, liberté, avortement, violences conjugales, difficultés de la maternité, maladies mentales, sexualité, racisme et préjugés... Autant de thématiques qui permettent de dresser un panorama assez fidèle de ces années.

J'ai enchaîné les pages et j'ai été ravie de la fin qui m'aura même permis d'oublier que de temps à autre le style est un poil maladroit et pas forcément bien écrit.

C'était une belle lecture qui nous livre un aperçu de la vie dans les quartiers riches des banlieues à la fin des années 50, de façon dynamique et efficace. J'ai préféré ce roman à certains de Liane Moriarty, qui dissèque elle aussi les relations conjugales mais dont je trouve les récits beaucoup moins rythmés.
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Roman choral, ce long, si long après-midi, roman puissant. j'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de Ruby, Mick et Joyce. Joyce, épouse modèle, mère de deux adorables petites filles, disparaît mystérieusement, un après-midi. Ruby, la petite bonne noire, ne comprend pas et ne peut abandonner Joyce aux oubliettes, la seule personne qui lui parlait et la considérait comme un personne normale, et non un sous-être à humilier et exploiter. Et Mick, fraichement arrivé du Nord, ou plutôt débarqué, responsable de l'enquête.
Ce roman est une plongée dans les États-Unis des années 50, dans les quartiers, suburbs cousues, aux femmes apprêtées, aux enfants blonds et aux hommes à chemise et pantalons à pince. ce roman nous invite à passer le tableau de la famille idyllique, des maisons aux gazons ras, pour aller gratter derrière le vernis, et notamment changer de point-de-vue, pour adopter celui des femmes. Femmes sous influences, de la société, de leurs maris, prisonnières de ce que la société attend d'elles et ce qui leur coûtent pour atteindre cette perfection illusoire. certains passages sont édifiants. Et ça m'a évoqué le redoutable mais magnifique film, les noces rebelles, qui m'avaient vrillé, ecrasé sous les émotions. Et puis il y a la formidable Ruby, qui se bat, en permanence, fière, pour elle, pour sa mère et pour Joyce. quel beau personnage.
je recommande vraiment la lecture de ce livre, un roman profond, qui dénonce, mais qui reste pourtant léger à lire. bravo!
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1959, un quartier chic de Los Angeles, où chaque voisin guette aux rideaux…
Ruby, une jeune employée de ménage afro-américaine, se rend chez Joyce pour une après-midi ménage. En arrivant, elle trouve les deux fillettes seules, leur maman, si dévouée à sa famille, est introuvable. Et le mari, Franck est absent depuis quelques jours pour le boulot…
Il y a du sang dans la cuisine...
La police débarque et devinez qui on accuse en premier ? Ruby ! Evidemment, la faute à sa couleur de peau !
C'est Mick, un flic fraichement débarqué, qui est sur l'enquête. Grâce à sa ténacité, il va réussir à gagner la confiance de Ruby. Elle va l'aider à récolter des infos pour faire évoluer l'enquête malgré l'avis de son père et de son petit copain Joseph qui ne voient pas d'un très bon oeil leur collaboration. Ba oui ! un blanc et qui plus est, un flic !
La famille modèle c'est seulement en apparence… de gros secrets vont être « déterrés » ! Alors où est Joyce ? est-elle encore en vie ? est-elle partie ? A l'aube de l'émancipation féminine, tout reste envisageable !

Le récit est vraiment bien structuré ; plusieurs chapitres, plusieurs personnages, plusieurs points de vue, dont celui de Joyce :
"Hier, j'ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien-sûr. Pas encore."

L'intrigue est prenante, j'ai dévoré ce livre en 3 jours, tenue en haleine jusqu'à la fin. J'ai adoré suivre les réflexions et avancées des investigations. J'm les faits divers alors forcément les romans policiers me passionne.

Cette enquête, qui se joue sur un fond de racisme, de lutte sociale et de sexisme est très intéressante et travaillée.
Le duo Ruby / Mick fonctionne bien, ces personnages m'ont bien plu.

Vous aimez le suspense et avez adoré Desperate Housewives ? Foncez ! il sort le 4 mars aux éditions @lamartiniere.litterature.
J'aurai plaisir à relire Inga VESPER.
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L'histoire se déroule en 1959 en Californie. le roman nous fait suivre en alternance trois personnages: Joyce, femme au foyer qui vit dans une banlieue chic jusqu'à sa soudaine disparition puis, Ruby, jeune femme noire qui est sa femme de ménage et qui rêve d'être institutrice, et enfin Mick, l'inspecteur de police chargé de l'affaire.
J'ai vraiment apprécié ce roman très prenant avec du suspens et des personnages intéressants auxquels on s'attache. Je n'ai pas pour habitude de lire des romans policiers (trop peureuse) mais même si jai eu peur à un moment 😅, j'ai vraiment aimé. L'autrice s'attache à montrer l'injustice dont sont victimes les femmes quelque soit leur classe sociale et la violence du racisme de la société américaine de l'époque.
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Ce roman captivant commence par ces trois phrases : « Hier, j'ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien sûr. Pas encore ». Ces paroles sont celles de Joyce, une femme au foyer blanche, riche, vivant à Sunnylakes, dans un quartier résidentiel qui fait énormément penser à celui de Wisteria lane (« Desperate Housewives »). Les femmes au foyer s'ennuient derrière leurs rideaux vichy, et elles lorgnent toutes sur les possessions de leurs voisines, prêtes à leur planter un couteau dans le dos à la moindre occasion. Alors quand Joyce disparaît, la police se retrouve avec un véritable sac de noeuds à dénouer.

« Pourquoi ?
Il jette un oeil à son identité. Ruby Wright, vingt- deux ans, domiciliée au 1467 Trebeck Row, South Central. Noire.
Ah. C'est pour ça. » C'est Ruby, la domestique, noire et pauvre, qui fait le constat de la disparition de sa patronne. Une mare de sang marque le sol de la cuisine. La jeune femme est immédiatement soupçonnée de meurtre, et brutalement arrêtée par la police.

« Juste après leur installation à Santa Monica, Fran a découvert le Comité des Femmes pour Le Progrès local. Elle s'y est rendue religieusement et sa vie s'est beaucoup améliorée.
Celle de Mick, par contre... » Mick, qui vient d'être muté dans le commissariat du coin suite à une bavure, se retrouve chargé de l'affaire. Personne ne lui fait confiance, et pourtant, il apporte un oeil neuf, tolérant dans ce coin de Californie ou la misogynie et le racisme se serrent la main. C'est d'autant plus difficile pour lui qu'il est en train de recoller les morceaux avec son épouse, Fran, une féministe en puissance ! Sa confiance en Ruby va être mal vue…

« Il y a de l'espoir dans les heures du matin, exactement comme il y a du désespoir dans l'après- midi qui s'étire comme du chewing- gum et pourtant ne mène à rien, une fois occupé par les lessives, le ménage, le dîner et les enfants qui courent partout et risquent toujours de tomber dans la piscine. » Joyce, tout comme Ruby et Mick est un personnage contemplatif, qui observe les couleurs de la journée qui passe et en ressent des émotions ambivalentes. Un esprit ouvert, et humain.

Au final, un roman que j'ai vraiment aimé dévorer. Entre « La couleur des femmes » et « Alabama 1963 », un récit féministe, qui s'ancre dans les années 50 pour montrer que quelques avancées ont eu lieu mais que sur certains points, il y a encore des progrès à réaliser ; notamment au niveau de l'avortement, récemment, et honteusement, abrogé aux USA. L'enquête policière est habilement menée, enrichie par un terreau fait de langues de bois, d'idéologies rétrogrades et de jalousie féminine. A lire cet été, pour bronzer intelligemment !
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Je viens de terminer la lecture de « un long, si long après-midi » d'Inga Vesper aux Éditions De La Martiniere.
J'avais eu la chance de rencontrer Inga lors d'une rencontre organisée par les éditions La Martiniere au Harry's Bar.

Ce roman féministe,qui se passe dans les années 50 à Los Angeles, est une fresque sociale sur la condition des femmes et des Noirs sur fond de ségrégation raciale.
Ce premier roman, à l'écriture fluide et au style incisif et terriblement efficace, est d'autant plus agréable à lire que les chapitres, sous forme de narrateurs internes, son courts.
Je vous recommande ce roman exceptionnel !

Inga, née en Allemagne, vit en Écosse.
Elle nous dit avoir écrit un livre qu elle aurait aimé lire.

Elle a été influencée par les mouvements Mee too et Black lives mater, est inspirée par Virginia Woolf et sa manière de parler des femmes, Thomas Mann , qui écrit sur les gens de la vie quotidienne en mettant en lumière des problèmes de société,
WG Sebald, écrivain et essayiste allemand, Nele Neuhaus

« La plupart des femmes, ici, se marient en sortant de l'université. Elles deviennent femmes au foyer, elles élèvent leurs enfants et vont à l'église. Et voilà. Personne ne s'intéresse à leurs désirs ou à leurs rêves. Tout le monde se fiche de leurs talents ou de leurs opinions. »

« Ces femmes sont parfaitement prises en charge. Elles ont tout ce dont elles ont besoin : les plus belles robes, une gamme sans fin de produits diététiques et les mixeurs les plus chers qu'on puisse s'offrir. Et pourtant, elle souffrent de terribles maladies. Anxiété, dépression, crises de panique, hysterie… »

J'ai laissé ce livre au Puy-en-Velay sur le chemin de Compostelle, là où je l'ai terminé, pour qu'un autre lecteur puisse en profiter 😉
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1959, Sunnylakes, petit quartier bourgeois typiquement américain,  digne de la série Desperate Housewives. Un quartier où les hommes travaillent et les femmes  restent à la maison à s'occuper de leurs enfants et de la maison.Joyce  fait partie de ces femmes. Mariée à Franck, mère de deux petites filles, la vie parfaite dans ces années-là.Ruby, femme noire et femme de ménage, arrive chez Joyce pour faire ses corvées. En arrivant elle trouve l'une des petites filles seule dehors, dans le jardin. En entrant dans le foyer, c'est la deuxième petite fille en pleurs et du sang dans la cuisine qu'elle découvre. Joyce a disparu et Ruby, à cause de sa couleur de peau, est arrêtée et devient présumée coupable.
L'inspecteur Mick est chargé de l'affaire et prend sous son aile Ruby. En menant son enquête, c'est la façade du quartier et des habitants qui s'effritent. Loin d'être la parfaite petite famille que tout le monde croit, Joyce cachait bien des secrets , qui petit à petit se révèlent. 

Un roman d'une écriture fluide qui parle de racisme et de la place de la femme dans cette société.J'ai trouvé Joyce, Ruby et Mick attachants et j'ai aimé les chapitres raconté de leur point de vue. Un page turner où le rythme est prenant, dès le début il se passe toujours quelque chose.
Laissez vous subjuguer par l'écriture d'Inga Vesper et entrez dans Sunnylakes !
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