La maison de la plage

Une belle lecture que cette "Maison de la plage", de Séverine Vidal. On y suit le début de vacances mouvementé d'une famille comme tant d'autres, entre les parents qui vieillissent, l'oncle bourru qui fait suer tout le monde, les cousines complices, et ce bébé à venir qui n'aura pas de père. Et puis il y a le passé et l'histoire de cette maison qui explique peu à peu les choses...
C'est doux et amer à la fois, et cela fait quelques fois écho à notre vie à nous lecteur, rendant cette histoire très attachante. J'ai aimé rentrer peu à peu dans le passé de cette famille pour essayer de les comprendre. le graphisme est net, coloré, vivant.
Une belle découverte !

J'ai beaucoup attendu avant de lire cette BD, je ne sais pas trop pourquoi...
En tout cas, j'ai beaucoup aimé ce voyage dans la maison de famille où l'on rencontre les personnalités, chacune attachante, chacune avec ses blessures et ses espoirs.

On comprends vite les failles et les forces, les espoirs déçus et les rêves...coup de maître du scénariste donc. Il arrive si souvent que des personnages de BD peinent à gagner un peu de profondeur avec tellement plus d'effets de manche...ici, c'est presque l'inverse : en quelques répliques, quelques phrases et pas mal de non-dits, les personnalités des intervenants sont esquissées et sont pourtant très denses.
J'ai été très touchée par cette histoire de maison de vacances qui a fait écho à mon histoire personnelle et j'ai ressenti pas mal d'émotions tout on long de cette lecture.
Côté dessin, c'est pas ma tasse de thé mais ça sert parfaitement le scénario.
Une très belle lecture.

La maison de la plage | Séverine Vidal & Víctor L. Pinel

C'est parce que j'ai lu le plongeon très récemment, de Séverine Vidal, et que je l'avais adoré que je me suis dirigée vers ce roman graphique. 
Et il faut croire qu'elle a le don pour m'émouvoir et me tirer les larmes...Quelle sensibilité à décrire les émotions, elle peint à la perfection les relations familiales.

On dépose nos valises dans cette maison de famille," Les trémières", et on y vit une très belle première partie d'histoire avec notamment Julie qui est enceinte et vient tout juste de perdre son mari.
Et puis de fil en aiguille on change d'époque, et on fait un retour dans le passé pour expliquer bien des choses du présent.

La dernière partie m'a beaucoup beaucoup émue. 
Et malgré la dureté des thèmes abordés il y a aussi une bonne dose d'humour et puis les illustrations sont hyper bien pensées, bien mises en scène et très vivantes: c'est parfait.  

Je referme cette BD la gorge serrée : émue d'y avoir découvert de superbes familles. Elles ont partagé en un même lieu des moments d'émotion, des moments de rire, des souvenirs à jamais inscrits dans la mémoire et dans les murs même !
Émue aussi car je ne peux que repenser à ma propre maison de famille, celle de ma grand-mère chez qui on se retrouvait chaque week-end autour d'une immense tablée ! Cette maison est toujours dans la famille, comme celle de la BD elle a changé mais on ne peut en franchir le seuil sans être envahis par une nuée d'images d'enfants qui se poursuivent, de rires et de cris !
Je referme cette BD avec émotion comme on replonge en enfance !
Puisse ce livre émouvoir d'autres lecteurs !

Julie, trente ans, se raccroche à ses souvenirs. En deuil de son compagnon et enceinte, elle quitte Paris pour rejoindre cette maison familiale des Trémières sur la côte atlantique et retrouver sa cousine Coline. Les souvenirs affluent et s'échangent entre les membres de la famille qui se sont rejoint sur place. Cet été les choses seront toutefois différentes car il sera question de la vente de la maison.
Ce récit est très émouvant, outre Julie avec son difficile deuil et cette naissance à venir, il sera aussi question de la fille des anciens propriétaires. Il y a beaucoup de nostalgie: le partage de souvenirs et les moments passés ensemble, les endroits fétiches entre cousins ou encore les confidences entre frères et soeurs. Il en est toujours ainsi des demeure familiale qui ont vus passer des générations et des générations d'une même famille. La séparation n'est pas facile que ce soit d'un être cher ou de la maison qui a vu naître tant de célébrations et de confessions, c'est un point de repère, un endroit où se réfugier quand rien ne va plus à l'instar de Julie.
Sauf que cette maison n'est pas à elle mais à son père et les deux frères de celui-ci. La vente paraît inéluctable.
Le récit alterne présent et passé à la découverte d'une tragédie, de beaux paysages et d'échanges que chacun pourrait interpréter selon sa propre histoire. Moi qui ai quitté mon sud natal cette histoire m'a touchée, ces retrouvailles en famille me manquent et je m'y retrouve complètement.
Plus qu'une découverte, c'est une révélation.
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On suit la vie d'une maison et de ses occupants sur plusieurs générations avec les tourments et les aléas de la vie. La plume de Séverine Vidal, toujours aussi sensible, livre des personnages attachants, à qui le dessin de Victor L. Pinel rend tout à fait justice.
Une bd poignante qui sous ses dehors de "lecture de vacances" aborde de bien des manières la délicate affaire du deuil.
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Ce roman graphique aborde avec beaucoup de douceur et de tendresse des moments rudes de la vie. Ces thématiques toucheront chacun d'entre nous : la perte d'un être cher, des querelles familiales, des secrets bien dissimulés, la nostalgie d'un temps révolu.
Les illustrations aux couleurs pastels et aux traits fins viennent ajouter de l'empathie aux personnages.
La BD s'organise autour de 4 chapitres qui nous font voyager à travers les époques. Cette maison a vu plusieurs générations, a gardé leurs secrets, elle a tout vu et tout entendu. Cela se traduit également par un changement des couleurs selon les époques décrites.
Malgré une trame narrative qui pourrait paraître plutôt sombre, on termine cette lecture avec un léger sourire aux lèvres. Une BD attachante, qui nous replonge également dans nos propres souvenirs.
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J'ai beaucoup aimé cette BD. À la base, je l'ai prise car l'histoire (pas les images) m'a fait penser à la BD « la maison » de Paco Roca dans laquelle une famille revenait dans la maison de vacances après le décès du père pour retrouver ses leurs souvenirs. Je me demandais comment ce lien entre « maison » et « souvenirs » allait être traité cette fois-ci. Ici, ce ne sont pas 3 enfants qui se retrouvent, mais toute une famille qui se réunit car la maison est à vendre par l'un des oncles…
Et tout au long de ce livre, d'attachants ou de douloureux souvenirs ne font que ressurgir. Au fil des pages, on s'émeut de la vie de chacun, des joies, des peines, … On vit l'histoire de la famille qui est présente, mais on retourne aussi dans le passé des oncles et de leurs parents, et un passé encore plus lointain, celui des anciens propriétaires. Un air de vacances souffle sur les pages de cette BD, tant dans les couleurs, mais aussi dans les actions des personnages : sieste dans le hamac, baignade de nuit à la plage, barbecue familial, …
J'ai vraiment adoré les couleurs, de plus en plus « délavées » au fur et à mesure que l'on remonte le fil de l'histoire et le passé.
Un drame familial aux tons vifs et joyeux, à découvrir absolument pendant vos vacances. !

Roman graphique sensible et nostalgique.
La maison de la plage est le lieu des rencontres familiales, des vacances idéales, des étés entre cousins, des événements heureux et tragiques qui marquent les vies.
Devenus adultes, la maison de vacances fédère à nouveau ses membres pour statuer sur son avenir. Un décès encore récent et une naissance à venir vont peser sur les réflexions de chacun.
Les protagonistes commencent par se retrouver, évoquent leurs souvenirs puis défendent leur point de vue face aux difficultés qu'ils rencontrent chacun de leur côté. Ils prendront enfin des décisions qui respecteront les besoins et les aspirations des uns et des autres.
Le récit aborde également l'histoire de la maison qui a vu passer d'autres familles et d'autres drames. Cette lignée d'habitants a marqué les murs de ses empreintes, et les joies et les peines d'antan expliquent le présent et détermineront à coup sûr l'avenir.
C'est mélancolique, très tendre et plein de pudeur pour évoquer les joies et les chagrins qui affectent les familles. Un texte de Séverine VIDAL rempli d'émotion et servi par les illustrations douces et très réalistes de Victot L. PINEL.

Comme tous les ans, la famille se réuni pour passer les vacances aux Trémières. Cependant, cette fois-ci, il s'agit du dernier été puisqu'oncle Albert veut vendre.
Nouveau coup dur pour Juju, d'autant plus que la vieille maison renferme beaucoup de souvenir.

Une belle bd, douce, tendre, nostalgique et triste. J'ai aimé cette atmosphère de vacances d'été où tout est calme, tout est chaud et détendu. Les personnages sont expressifs, ont leur propre identité sans tomber dans les stéréotypes. le style graphique me parle bien et la colorisation est bien réalisée.

L'histoire est triste mais reste dans la légèreté. Pas de pathos, pas d'exagération. Tout est dans la retenue.

J'ai également aimé qu'il y ai des souvenirs de deux familles différentes ainsi que a présence d'un suspense qui est resté doux et mélancolique jusqu'à la fin.

Bref, une belle lecture !