Woorara

La Correze n'est plus si tranquille. Une voiture qui échappe aux gendarmes. Un homme tué de trois balles dans ce qui ressemble à un contrat.
Walter Brewski est un des gendarmes qui va mener l'enquête sous les ordres d'un juge intraitable.
Rapidement, les enquêteurs se rendent compte que le mort qui semble être monsieur tout le monde n'a pas de passé.
L'intrigue est correcte. Mais je pense que dans son style l'auteur s'adresse plus aux hommes, une description de l'expérience de Walter avec sa voiture est assez étonnante. Il a également mis beaucoup de poésie dans ces descriptions de paysages.
Le tout est un moment de lecture agréable.

Sur le plateau des Millevaches en Corrèze, des gendarmes enquêtent sur un assassinat qui ressemble à une exécution. Un groupe d'intervention est mis en place par le colonel Tognotti et le juge Laîné pour découvrir l'auteur de ce crime.
Malheureusement, je n'ai pas accroché au récit. J'ai trouvé le rythme lent, les personnages pas attachants et la fin ne m'a absolument pas plu. de plus, le langage scabreux des gendarmes m'a soûlé. Pourtant le quotidien de ces gendarmes est bien décrit. Nous n'avons pas affaires à de super héros. Ces gendarmes sont tous ceux que nous pouvons rencontrer dans nos vies. Enfin, j'ai trouvé dommage que l'auteur ne pousse pas plus loin le passé des frères Ivanovic et celui du tueur.

C'est définitif.
Les policiers, j'accroche pas. Tu le sais, je t'en ai parlé déjà plusieurs fois.
À moins que.
À moins qu'au milieu de l'enquête qui n'a souvent que l'intérêt qu'on veut bien lui donner, il y ait des personnages. Des vrais. Parce que les enquêtes, ça me gonfle. Les super flics, ça me gonfle. de toute façon, toi comme moi on sait qu'ils existent pas, et que même s'ils existaient, on les empêcherait de bosser.
On, c'est personne, je sais, mais tu vois bien qui je veux dire…
Donc Woorara, de Sébastien Vidal.
C'est pénible de recevoir un roman d'un type que t'apprécie. Parce que le garçon, il a l'air plutôt chouette. Au vu de ses postations sur internet, il me donne même envie de le connaître pour de vrai dans la vraie vie. Tu vois, comme d'hab, je tourne autour du pot pendant une plombe sans rien te dire.
Bon. Il y a un type qui se fait dégommer de trois balles. Ça c'est courant à Marseille, mais on est sur le plateau de Millevaches. Tu vois l'idée ? Visiblement, c'est pas un accident de chasse, et ça sent même plutôt le mec qui sait ce qu'il fait quand il appuie sur la gâchette.
Ça c'est l'enquête.
Le personnage principal, il arrive en Alfa Romeo. C'est bien. Un écriveur qui te balance une Alfa dans les pages de son roman, c'est qu'il aime bien le bruit des choses. Parce que les amateurs éclairés te diront que cette bagnole elle fait un bruit particulier. On va pas se mentir, les amateurs éclairés sont rarement des amateuses. Les bagnoles, c'est un truc de mec. Me demande pas pourquoi, sinon, on va en avoir pour des plombes, basculer du côté obscur de la psy, tout ça…
C'est là que j'ai accroché malgré mon inquiétude.
Va lire la suite sur mon blog, ça me fera plaisir...
Lien : http://leslivresdelie.org/wo..

à demi convaincu, c'est pas mal mais ça manque de finesse.
Autant j'ai bien accroché sur l'enquête, sur le passé des victimes et le quotidien des gendarmes autant je n'ai eu aucune sympathie pour le personnage principal et sa vision de la société.