AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,38

sur 152 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
De la littérature espagnole mise à l'honneur en France, je ne vois pas ça souvent ! le changement est toujours le bienvenu, et c'est avec gourmandise que je me suis jeté sur ce roman.

Je ne m'attendais clairement pas à avoir une indigestion vingt pages plus tard. Généralement bon public, même pour les best-sellers souvent peu considérés, j'ai du me rendre à l'évidence : je m'ennuie ferme avant même d'avoir terminé le premier chapitre. Tout sonne faux, j'ai l'impression de lire une compilation de lieux communs et de phrases toutes faites. L'auteur me présente des perles de sagesse acquises avec l'expérience de l'âge, mais je les vois surtout très bien encadrée sur un joli décors de cascade dans une publication quotidienne sur Facebook (ce n'est pas un compliment).

Peut-être que les références me manquent. C'est parfois le problème avec la littérature étrangère, je connais très peu l'Espagne et son histoire moderne, donc il n'est pas impossible que je sois passé à côté de passages marquants. L'auteur a bien éveillé mon intérêt à quelques rares occasions en parlant de son expérience de prof par exemple, mais il abandonne bien vite ces anecdotes pour retourner dans ses histoires de famille.

Et c'est le second problème : je ne connais pas l'auteur non plus. Or, il dévoile toute sa vie familiale et une partie de sa vie intime, ce qui fait de moi un voyeur bien involontaire, et pas très heureux de l'être. Ce qui peut être des confidences importantes pour un de ses lecteurs assidus est pour moi assez gênant à lire. Quand on découvre un auteur pour la première fois, on n'a pas spécialement envie d'assister à une séance de psychanalyse.

Cette première rencontre n'est donc pas une franche réussite. Je ne pense pas retenter l'expérience, car l'écriture m'a parue également très ampoulée, et les secrets dévoilés plus exhibitionnistes que sincères…
Commenter  J’apprécie          195
Manuel Vilas a voulu dans ce livre désigné "meilleur livre de l'année par les quotidiens El Pais et El Mundo, nous faire partager ses émotions liées à la disparition de ses parents, ce qu'il a dit ou aurait voulu leur dire; ce qu'il a fait ou n'a pas fait avec eux.
Le déclic : la mort de son père, le ressenti d'une souffrance qui va le faire commencer à écrire ce livre.
"Je pensais que mon état d'âme était dû à une vague reminiscence d'un fait survenu dans le nord de l'Espagne, un endroit très montagneux appelé Ordesa, un souvenir jaune, la couleur jaune envahissait Ordesa, et derrière Ordesa se dessinait la silhouette de mon père au cours d'un été en 1969.
Que les objets et les êtres virent au jaune signifie qu'ils ont atteint l'inconsistance, ou le ressentiment.
La douleur est jaune, voilà ce que je veux dire."

Oui l'auteur se met à nu dans ce livre, n'évite aucun tabou, aucun reproche. Oui il décrit une certaine Espagne cependant assez personnelle. Je n'ai pas compris le pourquoi dithyrambique de certaines critiques. Passer une centaine de pages, les qualificatifs déprimants et décousus prennent le pas sur le reste. Oui l'on peut vivre avec ses fantômes mais de là à en faire plus de 350 pages...
Il y a trop de bons livres cette année pour en faire la recommandation
Certes, il venait dans ma pile juste après un coup de coeur : le bal de folles!!
Commenter  J’apprécie          120
Par ce livre, l'auteur essaie de faire le deuil de ses parents. Il évoque les souvenirs de son enfance, ceux de sa mère et de son père dans leur vie quotidienne dans cette classe moyenne espagnole. Il essaie de le faire sans fioritures, sans embellir la réalité parfois brute et dure.

Ce récit à l'écriture maitrisée m'a très vite perdu. Les souvenirs s'enchainent tout en s'intégrant au moment présent, sans ordre chronologique. Les souvenirs arrivent et repartent, nous laissant à nous lecteur un peu perdu dans toutes ces réminiscences du passé.
J'ai trouvé l'écriture belle mais le récit m'a déposé en cours de route à cause des descriptions parfois longues, d'avoir l'impression de tourner en rond, d'avancer dans le récit et en fait de revenir en arrière.
Je suis complétement passée à côté !
Commenter  J’apprécie          50
Alors la C est une performance . je suis d'ordinaire plutôt bon public et je parvient généralement à maintenir la passion de la lecture , mais la ? Je ne sais pas ce qui m arrive mais je bloque . C est écrit de façon original C est certain aussi bien dans la forme ( de tres petits chapitres parfois d'une seul page ou demi page ) que sur le fond . l'auteur se remémore la vie en Espagne du temps où ses parents étaient vivants . Même si l'ambiance de l'Espagne franquiste sur le déclin est bien rendu , même si les difficultés psychologiques et existentielles de l'auteur et son addiction à l'alcool peuvent interesser au début du livre . Franchement ça traine en longueur et on a l'impression de redite perpétuelle, une longue lamentation sur les occasions perdues , l'amour parental présent, mais peu ou mal exprimê . Si vous chercher un livre pour vous détendre un peu C est raté ! Long , répétitif, déprimant , et pour finir l'ambiance de l'Espagne de cette époque fini par disparaître derrière l histoire de cette litanie de décès familiaux et de deuils douloureux . Éprouvant !!
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (385) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature espagnole au cinéma

Qui est le fameux Capitan Alatriste d'Arturo Pérez-Reverte, dans un film d'Agustín Díaz Yanes sorti en 2006?

Vincent Perez
Olivier Martinez
Viggo Mortensen

10 questions
95 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , espagne , littérature espagnoleCréer un quiz sur ce livre

{* *}