Le Goût du chlore (BD)

Je ressors de cette lecture un peu déçue par l'histoire : nous suivons un jeune homme qui se met à la natation sur les conseils de son kiné et qui remarque une jeune femme, excellente nageuse. Il l'observe, engage la conversation et une amitié, ou peut-être un peu plus, se noue avant que la jeune femme ne disparaisse sans explication.
C'est assez frustrant cette rencontre qui ne mène à rien, en dehors du fait que le jeune homme a progressé en natation et a gagné en assurance. Même si on a tous les ingrédients d'un roman d'apprentissage, l'intrigue est quand même très légère et la lecture ne prend que peu de temps (un quart d'heure pour un peu plus de 130 pages) : il y a très peu de texte et les dessins sont épurés et assez répétitifs car l'action se déroule chaque mercredi à la piscine.
Cela donne une ambiance très "bleue" (entre l'eau et les murs de la piscine) avec un peu de noir et de beige pour les nageurs en maillot de bain. Les dessins m'ont moins plu que dans les précédents livres de Bastien Vivès que j'ai lus (Une Soeur, le Chemisier) qui m'avaient semblé plus nuancés.

J'ai cherché dans toutes les critiques ici.
Bon, le héros à une scoliose... il doit nager... le bleu de la piscine…
 rue de Pontoise...
Mais personne ne m'a dit ce que cette jeune fille lui dit sous l'eau ! I love you, je t'aime ?

C'est beau, c'est fluide, c'est bleu. ondoyant, ondulant. C'est une belle allégorie d'un jeune homme qui n'ose pas se jeter à l'eau et avouer son amour naissant à sa belle sirène. Mais en sortant de l'eau, j'ai eu un peu froid.

C'est une histoire d'ambiance, chlorée, une histoire de rencontre. Une BD avec peu de paroles, tout est dans le non-dit et j'ai eu bien du mal à accrocher à cette histoire.

L'ambiance de la piscine est très bien rendue, les couleurs y sont pour beaucoup. J'ai souvent du mal avec les dessins des visages, je trouve qu'il est très difficile d'avoir un bon rendu, celui de la fille est très joli, en revanche celui du garçon m'a gênée par la longueur de son nez... c'est bête mais il m'a semblé démesuré et cela lui donne une drôle d'allure.

Je pensais que la fin du livre allait me faire changer d'avis mais non car c'est une fin qui n'en est pas une, je suis donc restée sur ma faim.
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Bastien Vivès reste pour moi une énigme ! J'ai lu plusieurs de ses ouvrages, notamment le goût du chlore, sans jamais vraiment adhérer ni sur la forme, ni sur le fond.
Effectivement l'esthétique est intéressante et bien rendue... mais ça ne tient pas sur autant de pages. Quant à l'histoire, un amour naissant tué dans l'oeuf, ça aurait pu être poétique mais ça ne l'est pas vraiment. En fait on se demande où cela veut aboutir et ça n'aboutit à rien.
Bref pas de quoi s'y attarder, puisque la lecture prend au plus 10 min.

« le goût du chlore » est l'une des premières bande-dessinées de Bastien Vivès. Parue en 2008, elle a permis à l'auteur de prendre son envol depuis avec de nombreux projets couronnés de succès. Dans cet ouvrage paru chez KSTR, on retrouve deux jeunes gens qui se rencontrent à la piscine. le tout pèse pas moins de 135 planches.

Dans la BD, on suit un jeune homme qui a un problème de dos. Son kiné le pousse alors à aller nager, ce qu'il n'a pas vraiment envie. Il faut dire qu'il ne nage pas bien et qu'il a bien du mal à motiver des amis pour l'accompagner. Il découvre alors le « milieu » de la piscine municipale, avec des hommes en représentation, des vieilles femmes et… Une fille.

« le goût du chlore » est une romance. Si pudique qu'elle en perd un peu d'intérêt. Il y a très peu de dialogues dans l'ouvrage et une grande partie concerne la natation. En effet, la jeune fille enseigne au garçon comment mieux nager. L'intérêt de l'un pour l'une est évident, l'inverse semble plus long à se déterminer.

Si on enlève les scènes chez le kiné, plutôt anecdotiques, tout se passe dans la piscine municipale. Les personnages sont presque tout le temps en train de nager ou de barboter. Cela permet à Bastien Vivès de laisser parler son obsession des corps (que l'on retrouvera plus tard dans « Polina »). Un corps sportif et attirant d'un côté, plus ingrat et chétif de l'autre. L'auteur décide d'adopter le rythme réel du lieu. Ainsi, on nage plus qu'on parle dans l'ouvrage. Et au bout d'un moment, la lassitude nous atteint à force de voir chaque mouvement décomposé, que ce soit pour la nage ou toute autre chose.

Au niveau du dessin, on retrouve le trait dynamique de Bastien Vivès. J'ai trouvé l'ensemble assez inégal. Certaines cases sont très réussies et puissantes. D'autres sont vraiment limites, même si elles sont liées au parti pris de l'auteur. Ce dernier écrit en fin d'ouvrage avoir réalisé l'album à l'été 2007, ce qui expliquerait ce côté inégal. La colorisation en vert/bleu de les décors mais en valeur les corps couleur chair des protagonistes. Mais l'ensemble reste assez froid.

On peut souvent lire que « le goût du chlore » retranscrit parfaitement l'ambiance d'une piscine municipale où des gens très différents vont nager et où le temps est rythmé par les longueurs. Mais c'est bien là le problème. Quand on va nager, le temps est souvent long et on s'ennuie un peu. Voilà l'effet que m'a fait cet ouvrage.
Lien : http://blogbrother.fr/le-gou..

Bien que l'illustration dégage un certain quelque chose par ses couleurs froides, ses traits épurés et son ambiance singulière, je n'ai pas du tout était sensible au goût du chlore.

Certes Bastien Vivès n'utilise pas d'artifices et présente les faits dans leur simplicité ce qui peut être apprécié par certains. Néanmoins je n'ai justement pas été conquise, trouvant l'ouvrage trop vide et creux et terminant ma lecture sans ne savoir qu'en penser.

Un jeune homme se met à la natation sous les conseils de son kiné. Sa fréquentation de la piscine devient plus assidue lorsqu'il y rencontre une jeune femme qui lui plait beaucoup.

Même principe que Dans mes yeux, Vivès joue avec le point de vue du personnage durant une tranche de sa vie : la rencontre avec une demoiselle.
Pas grand chose à en dire de plus. Ma lecture m'a laissé sur ma faim (comme le personnage) et avec une pointe d'incompréhension. Cette fois-ci, le dessin ne m'a pas suffisamment accroché pour faire de ma lecture quelque chose d'inoubliable.
J'imagine qu'il y a un certain nombre d'interprétations à donner à la fin de cette BD : l'intérêt pour cette femme s'est transformé en "Goût du chlore". Mais bon, ça n'a pas suscité chez moi un intérêt particulier.

Le goût du chlore est une bande dessinée de Bastien Vivès. On suit un jeune homme qui e force à aller à la piscine pour renforcer son dos. Moment de solitude, on a de temps en temps un aspect social avec la venue d'un copain et la rencontre d'une jeune femme.
C'est avec celle-ci que l'on pense que la bd va prendre une autre tournure mais on replonge dans dans la solitude.

C'est une BD très courte avec très peu de texte. Un peu décevant. Je me suis en revanche bien identifiée à la nageuse. C'est plutôt rare que j'y arrive! Ses conseils sont justes. L'histoire est très basique, le gars aime la piscine uniquement car elle, elle est là.