Belle narration, représentant bien le silence de la montagne notamment, à l'aide d'un dessin évidemment intéressant,
Vives reste très bon à ce niveau.
En revanche il ressort de l'histoire un message très politique, et une vision du monde très simple et très claire : les gentils policiers, les gentils français de souche, les méchants immigrés, les cités totalement gangrénées par l'islam radical, les armes qui sont bien utiles.
On a beau chercher, rien dans le récit, rien dans le détail ne vient contrebalancer ces clichés très marqués.
Vives disait dans une interview concernant cet album qu'il n'aime pas la bienveillance : c'est effectivement remarquable, tout comme il n'aime visiblement pas la nuance et la complexité.