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3,28

sur 405 notes
Beaucoup d'éloges des critiques littéraires pour ce roman. Pourtant il n'a pas la saveur des récits amoureux de Casanova bien qu'il en utilise le même ressort, mais avec un détachement de légiste qui disséque les passions. le plus digne d'intérêt à mon goût est encore les passages sur la vie sous le régime communiste hongrois.
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Stephen vizinczey nous raconte les aventures amoureuse d Andréas vajda
dans la France de l après deuxième guerre mondiale.
ou jeune adolescent de 13 ans il va découvrir les plaisir
charnels avec des femmes
qui ont l âge d être sa mère..
c'est plutôt agréable à lire,
il y a du sexé mais aussi de
l humour.😈
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Avis et commentaires :

Biographie à caractère érotique, ce livre connaît depuis sa parution un réel succés et un public sans cesse renouvelé.
Stephen Vizinczey est né en Hongrie, une mère aimante, envahissante, un père très vite perdu, c'est d'abord une communauté de moines capucins qui va le prendre sous leur aile, séduite par une grande foi et cela avant que n'éclate la seconde guerre mondiale. Il va alors être séparé de sa mère et jeté sur les routes de l'exode et abandonner très vite sa vocation religieuse à l'adolescence.

Pris sous l'aîle de militaires américains en pleine reconquête de l'Europe Centrale, il va découvrir l'attrait de la gente féminime, souvent mariées et dans la quarantaine, obligée pour certaines d'entres elles à monnayer leur charme aux GI pour subvenir aux besoins alimentaires de leur famille. Il se sent tout de suite attiré par ces femmes d'une certaine maturité. Impatient de découvrir les charmes féminins, ayant une grande facilité dans l'expression anglaise,il va devenir une sorte d'entremetteur entre ses protecteurs et les femmes Hongroises ainsi que dans différents traffics avant de vouloir, à son tour ,connaître ses premières expériences sexuelles. On va ainsi le suivre sur plus d'une vingtaine d'années, toujours sous le charme de ces femmes mûres, grand séducteur et coureur avec la description de son parcours amoureux et sensuel.

Ce livre est à double lecture, à la fois grand plaidoyer pour la grâce féminime de femmes plus agées, c'est toute l'Histoire de la Hongrie (la seconde guerre mondiale, l'occupation soviétique, le Printemps de Prague....) que l'on découvre ou re découvre placée sous le signe de l'amour mais aussi de la résistance, de l'exil (persécuté et recherché pour ses axes de résistance il n'aura de cesse que de parcourir l'Europe Centrale puis l'Italie entre autre).

Bien écrit, d'une certaine sensualité mais sans aucune vulgarité, il s'agit d'un très bel hommage.

Une très agréable lecture et un bon moment, dans un style très épuré et évocateur.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Roman de Stephen Vizinczey.

Andràs Vajda raconte ses aventures et succès amoureux. Sa préférence va aux femmes plus âgées que lui, celles qui ont une pratique certaine de l'art érotique et physique. du haut de ses quarante ans, il raconte les femmes qui ont partagé son lit et ses plaisirs.

Je n'ai pas été enthousiasmée par ce livre qui a pourtant été encensé par la critique. Sympathique, mais l'auteur tombe assez vite dans l'écueil du tableau de chasse, laissant la pudeur et la délicatesse de côté. Je m'attendais à davantage de subtilité. Néanmoins, le verbe est fort et le style est assuré.
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Ceux qui s'attendent en lisant ce livre à des descriptions salaces d'ébats amoureux seront déçus. Car contrairement à la photographie, un rien racoleuse de son édition française, le livre si il relate bien les relations amoureuses et sexuelles d'un adolescent puis d'un jeune homme hongrois ne tombe jamais dans l'érotisme et encore moins dans la pornographie.

Lorsque le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt rappelle le vieil adage chinois. Et j'ai beaucoup plus lu la terrible condition de la Hongrie constamment soumise aux envahisseurs les plus barbares, la misérable existence d'un enfant abandonné à son destin que les frasques sexuelles que nous décrit pourtant avec humour l'auteur.

Quoiqu'il en soit de ces horreurs habilement passées au second plan, le livre en reste très agréable à lire, d'un style fluide et prenant, chargé d'autodérision et finalement de conseils de bon sens que j'aurais aimer recevoir adolescent.
Car par expérience, cet homme nous confesse qu'il fut heureux en fréquentant des femmes plus mures que lui et parfois bien malheureux avec celles de son âge, souvent cruelles et inexpérimentées.

Peut-être existe-t-il un ouvrage qui soit le pendant féminin de celui-ci ?
Il est en tout cas indéniable que ce très plaisant roman a du marquer son temps car il n'est pas sans rappeler l'écriture d'un Kundera.
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Je m'attendais à un roman croustillant, j'ai trouvé cela profondément ennuyeux.
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Eloge des femmes mûres est un récit amusant, qui traite avec sensibilité et retenue de l'éducation sentimentale d'un jeune homme timide qui trouve affection et initiation sexuelle auprès d'une femme mûre de son voisinage. le roman, qui retrace le parcours amoureux d'Andràs Vajda, adolescent hongrois, dans l'immédiat après-guerre, va bien au-delà du petit traité d'érotisme suggéré par le titre et la couverture.
L'incroyable succès de Stephen Vizinszey contredit le dédain de la presse : les lecteurs l'ont plébiscité à juste titre, car il a su les séduire par son propos anticonformiste sur la sexualité, un style sobre et des mots justes, sans vulgarité.
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le narrateur, Andras Vajda, nous raconte sa découverte de la sexualité dans les bras de femmes plus âgées. En Hongrie, sous fond de communisme, puis dans les pays où il immigre, le jeune homme va s'adonner aux plaisirs et à la sensualité avec des femmes mariées, parois mères de famille. Car pour Andras, l'initiation sexuelle ne peut être pleinement vécue qu'avec un compère plus mûr, capable de vous en enseigner les délices et les secrets.

Avec beaucoup de subtilité et de tendresse, le narrateur nous décrit, non sans humour, les premier émois et l'exploration du corps féminin. Loin d'une masturbation à deux, l'auteur conçoit la sexualité comme un partage, une aventure, une ascension. le style sobre et toujours égal de l'auteur sert parfaitement son propos et lui permet d'offrir une très belle vision de l'érotisme.

Ce roman a bien mérité son statut de best-seller !

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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Éloge des femmes mûres/ Stephen Vizinczey
« Ce livre s'adresse aux jeunes gens, mais il est dédié aux femmes mûres ; et c'est des rapports entre ceux-ci et celles-là que je me propose de traiter. Je ne suis pas expert en pratique amoureuse, mais j'ai été un bon élève des femmes que j'ai aimées, et je vais essayer d'évoquer ici les expériences heureuses et malheureuses qui ont, je crois, fait de moi un homme. »
Ainsi commence ce roman de 240 pages, l'autobiographie partielle d'un certain Andràs Vajda, devenu professeur de philosophie, qui pourrait bien être l'auteur, réfugié hongrois au Canada au début des années 60.
On découvre d'abord un Andràs très jeune et souvent timide, mais déjà attiré par les femmes de préférence plus âgées que lui.
Et plus tard, il avoue qu'il reste toujours à l'écart des jeunes filles pures et à plus forte raison vierges, car elles redoutent les conséquences et lui il est terrifié par les préliminaires.
Andràs est un personnage composite souvent indéchiffrable, qui va en grandissant côtoyer beaucoup de femmes en nous faisant partager toutes ses expériences.
Ce livre de souvenirs est aussi un hymne au pays natal, la Hongrie et l'auteur alias Vajda évoque brièvement l'Histoire de la Hongrie, et notamment l'histoire contemporaine de la dictature soviétique et de la révolution matée d'octobre 1956 :
« La dictature est une leçon ininterrompue qui vous enseigne que vos sentiments, vos pensées et vos désirs n'ont pas le moindre poids, que vous n'avez pas d'existence propre, et que vous devez vivre comme d'autres en ont décidé à votre place. Une dictature étrangère vous apprend à désespérer doublement : vous ne comptez pour rien, et votre nation non plus. »
Ce roman écrit très simplement, sans aucune vulgarité, est une manière de roman d'apprentissage qu'il serait souhaitable d'offrir aux jeunes gens des deux sexes quand ils abordent les rivages enchantés mais angoissants de la sexualité. C'est du moins ce qu'exprime le premier paragraphe du livre.
L'érotisme léger et subtil rend la lecture de ce voyage initiatique, vivante et variée, le tout dans un style sobre et très naturel, non dénué d'humour, d'ironie et d'esprit. Stephen Vizinczey sait mettre en lumière les frustrations, les erreurs naïves et même les humiliations de son jeune héros, avec aussi la récompense du plaisir partagé.
Un résumé, un bon moment de lecture.
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Andras Vajda me fait penser au personnage du film de François Truffaut : « l'homme qui aimait les femmes » mais dans une version plus jeune. Paru en 1965 c'est à mon avis d'avantage un roman d'initiation amoureuse qu'un livre érotique. Certes, certaines descriptions sont précises et imagées mais de nos jours ceci est presque banal. L'intérêt de ce roman réside dans la psychologie des personnages et la description des années de guerre en miroir avec celles de la révolution hongroise car le héros va vivre 2 périodes d'exil à environ 10 ans d'écart. J'ai également découvert quelques passages de l'histoire de la Hongrie, pays maintes fois envahi et que je connais très peu. Pour autant le style est fluide et l'écriture facile à lire. Ne soyez pas choqué par le début avec les prostituées car le très jeune homme est tellement timoré (malgré son courage) qu'il ne se passe finalement pas grand-chose (hormis ses facultés d'observation et son esprit bouillonnant), il sera réellement initié un peu plus tard, quand il sera enfin prêt psychologiquement à « sauter le pas ». Les descriptions de femmes sont très belles et jamais vulgaires que ce soient des femmes aimantes ou des « garces allumeuses ». J'ignore si cette autobiographie est un peu romancée ou strictement réelle. En tout cas c'est un beau portait de jeune homme sur fond historique et sociologique et de beaux portraits de femmes.
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