Un enfant. Un accident. le coma.
Voilà ce que nous raconte Marina Vlady. Son fils aîné est entre la vie et la mort. Cet enfant devenu un homme de la quarantaine qui devra tout réapprendre.
Quelle patience, quel amour, au fil des jours, des semaines, des mois Que la guérison est lente !
Avec toujours un maximum d'amour, lui faire retrouver la vie, avec des mots, des photos, des petits plats…..
Avec de la douceur et de la colère, de la patience et de la révolte, des souvenirs qui ne reviennent que si lentement.
Cet enfant a toujours été difficile, révolté, exigeant, intrépide mais tellement altruiste, généreux, artiste
Marina Vlady sait bien traduire tout cela, avec des mots simples, des mots doux, des mots justes. Elle écrit avec son coeur, avec son amour et cette longue traversée des hôpitaux n'est en rien larmoyante.
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Dans ce récit à une voix, Marina Vlady nous conte le lent retour à la vie de son fils aîné, victime d'un chauffard qui l'a laissé dans un coma profond, avec un diagnostic plus que réservé. Comme une seconde naissance, son corps et son esprit vont suivre toutes les étapes qu'il avait traversées au cours de sa vie. Va-t-elle retrouver, au bout de ce lent et chaotique cheminement, qui désoriente le corps médical, celui qui l'a aimée et qu'elle a chéri de tout son coeur, malgré l'appel de la drogue et des mirages de la vie ? L'auteure sait parfaitement rendre compte de son angoisse, de ses espoirs, des souvenirs et des deuils qui ont marqué sa vie, dans une langue simple mais merveilleusement travaillée. Touchant et attachant…
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Marina Vlady, actrice et romancière, déjà durement éprouvée par divers deuils, accompagne la sortie de coma de son fils aîné, adulte, après un accident.
Ils sont devenus étrangers l'un à l'autre.
Malgré son amour inconditionnel, cette mère n'échappe pas à de cruelles remises en question.
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Je mesure les contradictions de mon attitude vis-à-vis de tout ce passé, et combien elles me rendent injuste. Mais comment cacher que je souffre que tu aies perdu, dans ce passage sur l'autre versant de la vie, ce qui, voici encore quelques années, me rendait folle d'angoisse ? Tout comme j'en étais presque venue à regretter le calme plat de ton coma, par comparaison avec l'effrayant spectacle de tes fureurs animales...