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Les mémoires oubliées tome 1 sur 2
EAN : 9782384600663
264 pages
La Grande Vague (04/11/2022)
4.97/5   16 notes
Résumé :
Daléor est un monde aux multiples peuples, qui, grâce aux conseillers-mages vivent en paix. Mais une paix fragile qui ne tient qu’à un fil.
Lorsque Lana, une jeune conseillère en devenir, est soudainement congédiée et renvoyée à Furlian, ville à laquelle elle a été arrachée étant enfant, un déséquilibre s’opère.
Une alliance de royaumes,
Un conseil de mages,
Et au milieu,
Lana.
Que lire après Les mémoires oubliées, Tome 1 : Les chimères d'une étincelleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai presque envie de simplement dire : «J'ai adoré puissance mille😍😍😍😍 😍, LISEZ-LE ! »
Mais vous avez peut-être envie de quelques détails sur ce que vous allez découvrir : Sur Daléor, ce monde où le soleil se lève à l'ouest, de multiples peuples et espèces se côtoient dans une paix relative grâce aux conseillers mages placés auprès de chaque dirigeant.
Dès que le pouvoir d'un enfant est détecté, il est envoyé à l'académie, il entame sa formation de conseiller-mage et ne revoit plus sa famille. Au terme de sa formation, pour accroître son impartialité, tout attachement passé est effacé de sa mémoire par Harwyn, le Conseiller Suprême directeur de l'école.
Mais une attaque contre l'académie vient bouleverser l'ordre établi. Lana, mage du feu en formation, n'aurait jamais dû être renvoyée dans sa ville d'origine... Célestine, l'ailée noire, n'aurait jamais dû nourrir les idées de vengeance qui la lance dans les airs... Pénélope, la télépathe, n'aurait jamais dû devenir conseillère avant que ses souvenirs soient effacés…
L'intrigue démarre à Furlian, une société matriarcale où les garçons ne sont pas choyés, mis «au boulot » dès qu'ils marchent et soumis aux pires punitions dès la tendre enfance, l'adversité a tôt fait de les faire grandir.
L'univers est soigneusement construit et se dévoile peu à peu. Les détails sur les peuples, espèces, cultures et coutumes sont livrés quand ils deviennent nécessaires à la compréhension, souvent par le biais des extraits d'un récit « Les pérégrinations d'une Sokalienne » en avant-chapitre.
Les clichés sont évités et parfois même les codes établis sont bouleversés (l'aspect des elfes, bien différent de leur aspect conventionnel, en surprendra sans doute plus d'un).
Les personnages sont réalistes et convaincants. Particulièrement attachants comme Chelaz qu'on a envie de protéger, ou Lissandae et Wémélifera qui forment un couple lumineux qu'on aimerait rencontrer. D'autres intriguent, comme Gus parce qu'on soupçonne un mystère derrière son apparence inoffensive. C'est toujours un exploit de rendre attachant un personnage a priori peu sympa, hautain, froid, prétentieux, mais quand c'est réussi ça donne souvent un personnage inoubliable : j'adore Célestine !!! Et la façon dont Lupya veut se dissocier de Lana en fait presque un personnage distinct, … . En plus de leurs émotions et de leurs préoccupations, on partage leur quotidien, on les "voit" et on les "sent vivre". Dans de nombreux romans on a l'impression que les héros n'ont pas de besoins primaires. Ils ne se rasent pas, ne se mouchent pas, n'utilisent pas les toilettes… s'il y a un chirurgien dans l'histoire il ne se lave pas soigneusement les mains avant d'opérer : il opère direct sinon la critique crie « LONGUEURS », s'il y a un cuisinier il ajoute éventuellement une épice qui fait l'originalité de sa sauce mais jamais il n'épluche de légume sinon… « LONGUEURS ». Un personnage n'éternue que pour être repéré alors qu'il se cache, etc., etc. À l'inverse dans certains romans on a beaucoup trop de détails, comme la taille de chacun ou la couleur de chacune de leurs tenues. J'ai apprécié trouver ici un juste milieu.
L'histoire est originale et les rebondissements captivent.
On n'est pas dans une "romantasy" donc ne craignez pas que la romance soit envahissante, mais elle est quand même là parce qu'elle est indispensable au scénario. Comme tous les hommes du matriarcat de Farwel, Chelaz ne possède rien, pas même sa propre vie. Élevée à l'académie Lana ne parvient pas à s'accommoder des inégalités de cette société matriarcale où elle a pourtant vu le jour…Leur rencontre bouleverse leur existence et pas seulement la leur. Leur histoire ne devrait être qu'éphémère mais elle met le feu aux poudres... (et j'avoue que mon petit coeur fleur bleu n'aurait pas été heureux sans un peu d'amour)
Contrairement à ce que pourrait laisser supposer l'existence de l'académie et le jeune âge de certains personnages ce n'est pas de la Fantasy Y.A, mais elle reste parfaitement accessible aux plus jeunes.
J'ai trouvé l'écriture de Karine W. Meyer aussi convaincante ici que dans son thriller historique Un dernier sortilège.
Une saga à suivre !!!!!!!!
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Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement l'autrice pour l'envoi de ce service-presse ainsi que pour sa confiance.

J'avais particulièrement apprécié son roman "Un dernier sortilège" dans un style historique. du coup, je me réjouissais de découvrir sa saga fantasy.

J'ai tout de suite été prise par l'histoire de Lana. C'est un vrai page-turner. L'univers fantasy est bien développé et varie d'une contrée à l'autre.

Ce tome pose le décor et met en place les complots politiques tout en incluant de bons rebondissements dans l'intrigue.

Les personnages sont réalistes et attachants avec des caractères bien affirmés. J'ai adoré le personnage de Célestine qui se dévoile gentiment durant le récit.

Dans ce contexte, la narration multiple est un choix idéal car elle apporte à la fois du dynamisme à l'histoire tout en permettant au lecteur de mieux comprendre certains éléments de l'intrigue à travers les différents points de vue.

La plume de l'autrice est phénoménale, à la fois poétique et addictive, c'est un vrai régal.

Le dénouement final laisse présager des péripéties pour la suite et bien des secrets n'ont pas encore été dévoilés. Tout ce qu'il faut pour avoir envie de se jeter sur le tome 2.

Si vous aimez la fantasy adulte avec un univers accessible sans prise de tête et de l'aventure, je vous recommande cette saga.

J'ai dévoré les 267 pages de ce tome. Les chapitres sont de taille assez longue (environ une vingtaine de pages) et le style d'écriture est standard et aéré.

Ce roman a été une superbe découverte et j'ai hâte de me lancer dans la suite des aventures de Lana et des autres protagonistes. Je donne donc la note de 9 sur 10 à cette lecture. Je vous avoue que j'ai frôlé le coup de coeur.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Un roman qu'on devrait qualifier de chef-d'oeuvre, pour la qualité de son page-turner, de son style, de son intrigue et de ses personnages.

Je m'explique : Si vous voulez un livre à poser sur votre table de chevet, un livre pour s'endormir paisiblement, un livre à l'intrigue sympa et légère, FUYEZ ! Ce roman est beaucoup trop génial pour qu'il soit possible d'avoir l'esprit loin de Daléor pendant votre lecture ! Vous n'aurez d'autre hâte : lire la page suivante. Poser le livre sera une véritable torture tant la lecture en est palpitante !

Le style est d'un équilibre d'une grande rareté. Les figures de style sont d'une justesse qui les rend indispensables, et les descriptions sont d'une précision remarquable sans entraver leur part poétique et la beauté des mots.

L'intrigue est une intrigue pure de fantasy, aucune déception de ce côté, au contraire, en s'appuyant sur les codes l'autrice parvient à s'affranchir des clichés et des tropes maintes fois utilisés et qui ont perdu toute saveur, pour renouveler le genre avec une majesté et un brio admirables. Les intrigues secondaires n'en sont pas, toutes sont capitales, toutes s'intriquent à la perfection comme les pièces d'un puzzle, laissant la part belle aux mystères, aux mensonges, aux cachotteries et aux vilenies.

Enfin, les personnages. Qu'en dire ? Ils sont géniaux ! Ils ne sont pas blancs ou noirs, ils sont nuancés, contrastés, pétris de contradictions, de désirs, de peurs et de forces, tout en restant d'une cohérence absolue ! C'est un véritable coup de maître que de parvenir ainsi à créer des personnages qui soient si vivants et paraissent aussi réels. Ils sont là, autour de nous, pendant la lecture, presque aussi tangibles que les pages même du livre. J'ai personnellement un faible pour Célestine, mon personnage favori entre tous, quoique Gus n'ait pas manqué de se faire une place dans mon coeur ! Les plus marquants sont sûrement Wémélifera et Lissandae, d'une tendresse et d'une générosité attachantes. Pénélope vous fera vivre mille émotions, de par sa sensibilité hors du commun, et... Et je me tairai avant de spoiler !

Pour conclure, ce roman est passionnant, le second tome en est attendu avec impatience, et je ne peux que vous conseiller vivement de le lire !
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Un roman de pure fantasy qui n'échappe pas aux complots politiques, à l'action, aux créatures fantastiques, mais à la sauce de l'auteure ! Dans ce tome 1, elle pose les bases de son intrigue et nous captive.
J'ai adoré me balader dans cet univers.
L'auteure a pris le temps d'approfondir la psychologie de ses personnages, et quels personnages ! Ils sont terriblement attachants. Ils font la force de cette histoire.
Mention spéciale à Chelaz loin des stéréotypes habituels. (Attention risque de tomber amoureux de ce héro) Et qu'est-ce que cela fait du bien !
Je ressors de cette lecture avec une sensation de douceur. Il se passe pourtant des choses terribles dans cette histoire, mais les descriptions, l'atmosphère, me laissent ce sentiment.
J'ai hâte de me plonger dans le tome 2.
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Très belle histoire bien construite. II faut se laisser emporter par le récit. Si le cadre du roman est bel et bien Fantastique, les thèmes abordés sont souvent d'actualité et nous permettent de nous questionner sur l'organisation d'une Société. Il y a un peu des fables de Lafontaine dans cette technique littéraire ou même un peu des Lettres Persanes version fantastique. L'écriture est toujours aussi rythmée et convaincante que celle de son premier roman « Un Dernier Sortilège». L'écrivaine a du talent. N'ayons pas peur des mots : c'est un petit chef d'oeuvre. J'attends avec impatience le tome II de cette saga. Un futur Goncourt ou Renaudot? Dès les premiers chapitres, on se sent aspiré, comme si l'on était nous-mêmes partie intégrante de ce fantastique univers ! le scénario et les différentes intrigues, le décor et l'environnement dévoilé au fil des pages rendent le roman vraiment addictif. C'est un véritable ascenseur émotionnel,
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Je reviendrai.

"Vraiment ? Sois plus honnête."

- Enfin, croyez-moi si je vous dit que je ferai de mon mieux pour revenir.

"Hypocrite."

- Je pense que je peux parler au nom de nous deux, annonça son père, mais sache juste que nous sommes tes parents, aujourd'hui et à jamais. Il y a plus de vingt ans, nous avons cru ne jamais te revoir. Mais tu es revenue. Et tu auras toujours une place ici. Tu dois simplement te créer de nouveaux souvenirs.

Sa femme acquiesça d'un battement d'ailes sec et discret. Célestine n'en revenait pas. "Me créer de nouveaux souvenirs ? Facile à dire !"

- Je... merci.

Pathétique. Elle avait tellement répété son discours, tranchant comme une lame de cuisinier, et voilà qu'elle était réduite à rester coite. "Il était vraiment temps que je me tire d'ici." Sa mère ajouta une couche :

- Tu sais, nous ne t'avons jamais oubliée.
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Cyrié. Royaume Âgairia

« Le Royaume Âgairia, aussi mystérieux qu’impénétrable.
Des montagnes immaculées qui traversent la mer de nuages pour se perdre dans le firmament. À leurs sommets aiguisés, les fières citées des ailés isolés dominent le monde. Nul escalier, nulle nacelle pour y accéder. Elles sont aussi inaccessibles que le royaume des Dieux.
Un bruit court. Les ailés garderaient un trésor, enfoui sous leur demeure »
Les pérégrinations d’une Sokalienne, p.998
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En dépit de ses souffrances, elle gardait sa pleine conscience. Sa fin ne serait pas seulement la sienne. Un monde se finirait, un autre naîtrait sur les cendres et le sang du précédent.
Qui aurait pu l'imaginer ? Ces êtres miniatures, vulnérables et dépossédés du Don avaient gagné. Eux qui les avaient vénérées, bénies, comme des Déesses inaccessibles, s'étaient retournés contre elles. Ces traîtres !
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« Lorsque leur don se révèle, leur malédiction commence.
Ils perdent tout, même leur identité. En échange, leur nom accède à l’immortalité.
Ces enfants sont les garants de la paix. Sans eux, sans leurs sacrifices, la plupart des races s’éteindraient, annihilées en silence par la loi du plus puissant »

Les pérégrinations d’une Sokalienne, Tome II, p.12
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Aux pieds de la tour, Célestine prit son envol en compagnie des trois autres ailés noirs de l'Académie. Leur évanouissement dans la brume jeta un vent de désespoir, puis de colère, parmi les survivants. Ils hurlèrent. Pourquoi n'avaient-ils sauvé personne ? Ils auraient pu en emporter quelques-uns ! Les ailés, ces lâches !
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