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3,19

sur 93 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
William Drever, un comptable sans histoires, vient d'être jugé pour le triple meurtre de prostituées. Sa défense faiblarde au procès déstabilise ses proches, qui ne comprennent pas comment il a pu commettre de tels actes. Après plus de vingt ans de mariage, la vie de son épouse Carol s'effondre car la culpabilité de William ne fait de doute pour personne.
Et à la disgrâce sociale, s'ajoute la révélation d'un détournement de fonds dans son travail. Pour rembourser sa société, un arrangement avait été convenu avec un remboursement sur son patrimoine familial, et celui-ci prendra effet dans un an.
Alors en plein désarroi, Carol se réfugie dans une tentative de suicide. Pendant son hospitalisation, sa soeur Liz sa belle-soeur Babs vont gérer ce qui reste de la famille.
Mais une certaine Ruth Lenley surgit dans leur vie en assenant une vérité dérangeante sur William mais qui le disculperait. Est-ce que Babs et Liz, vont parvenir à rétablir l'équilibre après cette nouvelle?
Mon avis
Ce livre atypique, débute avec l'illustration de ce postulat intéressant. En fait, ici le personnage principal parait fade et insignifiant et pourtant ce criminel est au coeur de tous les problèmes. Difficile à qualifier car il n'est pas un policier, ni thriller, ni romance, ni vraiment psychologique ou tout à la fois… Une lecture agréable, mais qui ne marquera pas ma mémoire.

L'OPPROBRE SOCIALE SUR UNE FAMILLE
À cause des crimes qu'il aurait commis, William Driver est devenu « Jack l'Imitateur » aux yeux des médias et du public. Oubliée sa respectabilité de bon père de famille ! Son image lisse est déjà ternie à cause de ses honteuses fréquentations de prostituées, qu'il soumettait aux pires tortures… car il les dépeçait !

En plus, se prétendre « non coupable », un rôle quasi passif et résigné comme unique moyen de défense à son procès n'a convaincu personne. D'où condamnation. Et si on part du fait que justice a été rendue, alors sa condamnation révèle sa culpabilité. Or, par répercussion, du même coup toute sa famille, souillée, va souffrir de cette situation infamante. Désormais, chacun sera considéré par rapport à son lien avec le criminel (mari, frère ou fils…).

Quand Ruth Linley arrive comme un chien dans un jeu de quilles avec ses révélations, elle chamboule les convictions, même si personne ne comprenait le comportement criminel de William.

Une descente aux enfers pour la femme du criminel qui se réfugie dans une tentative de suicide… compréhensible ! Difficile d'assumer publiquement un mari dépravé devenu un sérial killer notoire sur des prostituées… et pour couronner le tout, cet arnaqueur risque de dépouiller sa famille à cause de ses malversations financières.

UNE PALETTE DE PERSONNAGES dans la famille
La déclinaison de défauts et de qualités composent tous les membres de la famille, du plus faible au plus fort qui réagit différemment à la sentence. Au sein du noyau familial, la relation entre les soeurs Carol et Liz interroge. La loyauté inconditionnelle de Liz parait étrange. Son influence et son aura met, selon moi, le lecteur mal à l'aise. Sans doute le but recherché… Personnellement, sa forte personnalité comme celle de Babs m'ont plu. Ces 2 belles soeurs ou tantes se ressemblent. Ces deux épicuriennes ravivent la platitude familiale et colorent d'espoir le récit un peu noir. Elles détonnent avec Carol et William si terens.

MARIAGE VS CELIBAT.
L'idée du couple est ici assez négative.
Celui de Carole et William se résume à : Mensonge. Non-dit. Indifférence. Sans tendresse.
Bill et Mary Driver, ancré par le nombre d'années dans un vieux couple constitué connaissent aussi : non-dits, rancoeurs, résignation et lassitude.

Le couple tout neuf de Robert le fils avec sa petite amie ragaillardit d'optimisme.

Mais les deux soeurs célibataires Liz et Babs semblent les plus épanouies du récit. Déterminées, leur histoire les a peut-être encouragées à s'affirmer, mais elles respirent l'indépendance, la liberté et la persévérance. À se demander si ces femmes sont épanouies et fortes parce qu'elles sont célibataires ou qu'elles sont célibataires parce qu'elles sont épanouies. En tout cas, contrairement à leur modèle familial, leur célibat n'est pas un problème.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Dans « Les trois meurtres de William Drever » de John Wainwright, l'histoire s'ouvre sur le verdict d'un procès horrifiant, condamnant William Drever à 20 ans de prison pour les meurtres atroces de trois prostituées. Cependant, le récit prend rapidement une tournure inattendue en se déroulant principalement en huis clos dans la maison de William et de son épouse Carol. La narration explore la manière dont l'entourage de William tente de composer avec l'indicible, cherchant chacun des réponses à leur manière.

John Wainwright, auteur anglais, insuffle un style britannique distinct à son écriture, imprégnant le récit d'une atmosphère à la fois rocambolesque et so british. À travers son style, l'auteur offre une plongée dans l'horreur imprégnée d'une élégance toute anglaise, évoquant presque l'esprit de Miss Marple.

Personnellement, mes attentes initiales se sont heurtées à une surprise totale. Anticipant un thriller psychologique haletant, je me suis retrouvée à partager des moments de thé à 16 heures avec Liz, Carol, Babs et les enfants, autour de cette sombre histoire. La plume de l'auteur m'a rappelé certains codes du théâtre et je ne serai pas surprise de voir un jour ce roman adapté sur les planches.

« « Des complications sont apparues. » Une jolie expression bien tournée. Une expression très commode, qui pouvait servir à chaque occasion. Et courtoise par-dessus le marché. Bien plus agréable que de dire : « C'est le merdier et on n'a toujours pas trouvé la solution. » »

Les personnages sont malgré tout assez nombreux dans ce roman, il y a William, bien sûr, qu'on voit finalement très peu. L'intrigue orbite surtout autour de Carol, épouse de William, Elisabeth « Liz », la soeur de Carol, les deux enfants de William et Carol, Babs, la soeur de William et enfin des parents de William et Babs. Et encore, c'est sans compter les personnages qui orbitent autour de chacun de ces braves gens. Les personnages sont relativement bien écrits, j'en ai trouvé certains plus sympathique que d'autres, mais je pense que c'est une volonté de l'auteur.


Cependant, le passage entre différents points de vue peut sembler quelque peu brouillon, perturbant la fluidité du récit. L'intrigue, bien que développée au fil des pages, introduit des rebondissements sans subtilité, les révélant comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.

La conclusion, bien que décevante par son manque de crédibilité, n'a pas entièrement terni le plaisir que j'ai trouvé dans cette lecture. « Les trois meurtres de William Drever » m'a offert un moment agréable, oscillant entre le bien et le banal. Je lui attribue la note de 2,5/5, car bien qu'il ne soit ni mauvais ni exceptionnel, il a réussi à susciter mon intérêt sans laisser une empreinte indélébile. 
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Pour tout le monde, l'affaire est entendue : William Drever est le meurtrier de trois femmes de petite vertu. Défendu à minima, il est condamné à la prison et ne fera pas appel.
Son épouse a bien du mal à comprendre, à imaginer son mari coupable de meurtre. Elle est relativement entourée, mais à y regarder de près, il s'agit surtout d'un noyau dur familial, dont certains membres sont un peu trop collants, ou pas vraiment aimant. Ce noyau se résume à la famille ; une sorte de rempart qui isole Carol, l'épouse. Jusqu'au jour où elle reçoit la visite d'une femme convaincue de l'innocence de William.
Comme dans le précédent roman de l'auteur, cet opus est une décortication minutieuse de chacun des personnages évoluant autour du couple, de ses faits et gestes, et évidemment ses petits secrets.
Il règne une ambiance de huis-clos dans cet opus, où chacun se révèle bien plus tordu qu'il n'y parait. le rythme y est lent, l'action réduite à sa plus simple expression. Un thriller anglais sur toute la ligne. Si j'avais été agréablement surprise et séduite lors de la lecture de son précédent roman Une confession, celui-ci sans me paraître désagréable, m'a laissé un peu sur ma faim.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Réédition d'un roman paru en 1982. Georges Simenon le qualifiait de « roman inoubliable ». Son auteur est mort en 1995.

L'intrigue commence avec un verdict : William Drever, comptable de quarante cinq ans assez falot, est condamné à une très longue peine pour avoir assassiné trois jeunes prostituées après les avoir éviscérées. L'homme clame son innocence mais ne réfute aucun des éléments assez ténus de l'enquête.

La première moitié de cette histoire porte sur les conséquences psychologiques, morales et financières d'un tel drame sur la famille du condamné : son épouse, ses enfants déjà adultes, sa soeur, ses parents. le fait que Drever ne se soit pratiquement pas défendu et n'ait pas fait appel signe aux yeux de tous sa culpabilité. Sa famille est marquée du sceau de l'infamie.

Cependant, les preuves sont maigres : pas de sang, seulement un témoignage d'un homme qui aurait eu l'idée de relever la plaque minéralogique … Dans l'esprit des femmes de la famille, et en particulier de sa belle-soeur Liz qui vit chez le couple depuis des années, s'insinue l'idée qu'il ne peut pas être le coupable de cette horreur, que cela ne correspond nullement avec sa personnalité très quelconque … encore que l'on découvre peu de temps après le verdict que ce comptable sans histoires a détourné une forte somme chez son employeur.

Comment peut-on donc vivre vingt ans avec un homme sans se douter de rien ? Comment surmonter une telle épreuve ? Comment remonter le fil de cette enquête bâclée à la base ?

Le principal mérite de cette intrigue est sa construction. A aucun moment n'apparaît William Drever. Toute l'action est concentrée sur les femmes qui l'entourent. On passe d'un personnage à l'autre, jusqu'au dénouement, naturellement totalement inattendu … du grand art, mais un peu daté aujourd'hui. L'étude psychologique des protagonistes est très fouillée. On comprend l'appréciation de Simenon.

Une dernière question : pourquoi rééditer ce polar ? N'y a-t-il pas assez de manuscrits contemporains et originaux disponibles ?
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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William Drever est déclaré coupable de trois meurtres de prostituées. Sa femme Carole et sa belle-soeur Liz, ainsi que Anne et Robert ses enfants sont effondrés. Les parents de William ne comprennent pas ce qui a pris à leur fils. Mais quand Ruth, une prostituée retraitée fait surface et vient faire des révélations tout est remis en question.
Je suis mitigée sur cette lecture.
J'avais beaucoup aimé le livre précédent de cet auteur. La plume est toujours aussi prenante et addictive. John Wainwright sait créer une ambiance pesante.
Le personnage de Liz est omniprésent, celui de Carole est particulièrement agaçant. Mais par contre, je n'ai pas trouvé que c'était un thriller. C'est plus une satyre centrée sur une famille bourgeoise dysfonctionnelle.
Tout le monde est égocentré, se lamente sur son sort. J'attendais que le livre décolle mais ça ne l'a pas fait.
Sur la deuxième partie du livre, la culpabilité de William est remise en question ce qui relance un peu l'intrigue mais j'avais malheureusement déjà perdu mon enthousiasme.
Les chapitres sont longs et plusieurs narrateurs se succèdent dans les chapitres, ce qui fait que le lecteur peut facilement se perdre.
Bref, je vous invite à vous faire votre opinion.
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Un roman policier au coeur de la bourgeoisie anglaise, peuplé de femmes fortes, dans lequel un comptable apparemment sans histoire se retrouve condamné pour le meurtre de trois prostituées.
Sous le choc, sa femme peine à reprendre ses esprits pendant que sa soeur et sa belle-soeur vont se mettre à enquêter de leur côté.
J'ai trouvé que cette enquête essuyait quelques longueurs mais l'auteur a réussi à la parsemer de rebondissements qui donnent un rythme intéressant à cette lecture.
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William Drever, homme ordinaire s'il en est, vient d'être condamné pour de multiples meurtres. Il ne s'est pas vraiment défendu, et il est parti en prison sans avoir pratiquement levé le nez.

Sa femme et ses enfants sont désemparés. Mais une étrange situation va se mettre en place: une femme cherche à la contacter, disant connaître la vérité. Mais qui est-elle? Et surtout, que veut-elle?

Que voilà un étrange huis clos qui se joue là. Nous avons un personnage principal qui n'intervient jamais et qui n'est d'ailleurs même pas présent. Mais ces actes ont provoqué toutes les discussions et les actions que nous découvrons.

Entre une épouse sectaire et cassante, une belle-soeur secrétement amoureuse, une fille voulant vivre sa propre vie, un fils essayant d'atteindre mollement certains objectifs, une soeur totalement libéré, et des parents sous le choc, William Drever nous présente une famille totalement bancale.

Chacun y va de ses réflexions quand à la culpabilité de William, mais aussi sur les défauts des autres. C'est une véritable arène qui nous ouvre les portes…

J'avoue avoir eu du mal à entrer vraiment dans cette histoire. J'ai eu l'impression qu'elle avait été déconstruite avant même que je la débute, et qu'il n'en restait que des morceaux épars. le sentiment aussi qu'il me manquait aussi des éléments pour vraiment comprendre la dynamique qui lie tous ces personnages.

Je vous rassure, nous finissons par avoir pas mal d'explications qui nous permettent de remettre tout à l'endroit. Mais il faut bien dire que ce roman n'est pas écrit comme les autres!

Si vous avez envie de découvrir une histoire particulière, vous n'avez plus qu'à noter ce titre!
Lien : http://au-fil-des-pages.be/
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"Les Trois Meurtres de William Drever" de John Wainwright est un thriller psychologique dont le titre original est "Distaff factor" publié en 1982.

La scène s'ouvre sur l'emprisonnement de William Drever, petit comptable apparemment sans histoires, condamné pour le triple meurtre de prostituées retrouvées éventrées. Après vingt ans de vie commune, Carol, sa femme, est anéantie et fait une tentative de suicide.

Liz, sa soeur ainée célibataire qui habitait avec le couple, décide de mener l'enquête avec l'aide Babs, la soeur extravagante de William. Même si tout l'accuse et que William refuse de faire appel, les révélations d'une certaine Ruth Linley, mère de la troisième victime, vont tout remettre en question. Selon elle, William n'est pas coupable car il était le père d'une des victimes. Mais, qui est donc William Drever ? Pourquoi Ruth n'a-t-elle pas témoigné en sa faveur pour le disculper ?

L'intrigue est vraiment bien ficelée, ce qui permet de dévoiler peu à peu la vie quotidienne dans laquelle sont englués les personnages. J'ai particulièrement aimé les portraits psychologiques complexes des personnages de Babs et Liz qui se complètent parfaitement. le ton humoristique "so british" et le style fluide de l'auteur préféré de Simenon rendent la lecture très agréable. le seul bémol pour moi : un rythme un peu trop lent à mon goût !

Je recommande ce roman policier à toutes celles et ceux qui sont adeptes des romans de Simenon car ils ont beaucoup de points communs. Je remercie @sonatineeditions de m'avoir permis de découvrir ce thriller psychologique.
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Un homme, William, condamné pour les meurtres barbares de 3 prostituées, une famille dans la tourmente suite au verdict, des secrets qui ne demandent qu'à être révélés.

Notre histoire prend place en quasi huit clos, entre l'hôpital et la maison des Drever. Les autres lieux de l'action sont anecdotiques : on a quasiment l'impression de lire une pièce de théâtre dans la construction.

Les trois meurtres de William Drever, c'est un petit livre dont le résumé fait beaucoup plus rêver que le déroulé. On s'attend à des doutes, des suspicions, de l'enquête, des révélations WTF. Rien de tout ça messieurs dames. La mer reste calme sous ma planche de paddle.

Ce roman policier est en fait un bestiaire de personnages qui gravitent autour du condamné William Drever. Ce dernier n'aura d'ailleurs aucune voix au chapitre (si ce n'est quelques lignes).

Sa femme Carol, une égocentrique doublée d'une capricieuse, qui ne gagnera pas demain le prix de la meilleure mère de l'année (spoiler alert (non) : William non plus). Liz, la soeur de Carol, la belle-soeur parfaite, toujours prête à aider, débrouillarde, présente quand on a besoin d'elle. Cela pourrait être la définition d'un couteau suisse. Babs, l'autre tata côté paternel, l'excentrique, la tête dur, la « thug ». Si on devait la résumé en une phrase, ce serait « ça va chier ! »

En moins de 300 pages, on suit pas moins d'une bonne dizaine de personnages, censés nous faire comprendre le mystère autour de William Drever.

Vous le comprendrez au vu de ma note, la mayonnaise ne prend pas pour moi. On enchaine les pages mollement, on hausse vaguement les sourcils lors de la révélation finale, on referme le livre, on soupire un petit coup et on passe à autre chose.

Ce roman aurait dû être une nouvelle, en vrai huit clos, avec des vrais coups de théâtre. Il m'a d'ailleurs vaguement rappelé celle de Roald Dahl « Coup de gigot », en moins bon.
Ravie de l'avoir emprunté plutôt qu'acheté en tout cas.
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Plus un roman d'ambiance qu'un thriller, zoom aujourd'hui sur « les trois meurtres de William Drever » de John Wainwright.

William Drever, un comptable sans histoire, vient d'être condamné pour les meurtres de trois prostituées. Sa culpabilité ne fait aucun doute pour personne, car même s'il se prétend mollement non coupable, sa détermination à ne pas faire appel et sa défense quasi-inexistante ont déjà convaincus tout le monde. Sa famille, qui vole en éclats, se demande comment ils ont pu ne pas s'apercevoir de côté sombre du chef de famille. Jusqu'à ce que Ruth Linley , une femme mystérieuse, fait son entrée et leur fait une révélation qui pourrait tout changer.

Si les actes de William Drever sont au centre de l'intrigue, il est inexistant dans ce roman. Tout tourne autour des répercussions que cette affaire va avoir sa famille. Chacun aura sa propre réaction qui sera pour certains surprenante : prenez l'épouse qui est plus perturbée par le fait que son mari est osé la tromper plutôt que par les meurtres qu'il a commis...

Ce roman, c'est une ambiance glauque et malaisante qui donne une sensation de huis clos oppressante où presque chaque membre de cette famille est tordu à sa manière. J'ai apprécié le fait que la psychologie des personnages soit si bien travaillée. Pour le dénouement, j'ai été assez satisfaite puisque je n'ai rien vu venir.

J'ai beaucoup aimé également que l'auteur nous donne quelques nouvelles des personnages principaux à la fin du roman.

Seul bémol, le rythme lent, l'auteur prend son temps pour poser le décor et ses personnages et cela m'a parfois donné une sensation de longueurs. C'est un ressenti personnel, mais j'aurais aimé plus d'action, car il m'est arrivé de me rendre compte que je lisais en diagonale certains passages.

En bref, malgré le rythme qui a parfois gêné ma lecture, c'est tout de même une belle découverte.
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