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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il est vrai qu'avant de débuter dans ma lecture, tout me faisait rêver dans ce roman. Je me suis dit c'est probablement une romance contemporaine d'un point de vue d'un homme. J'ai vraiment apprécié toute la première partie du roman où on apprend à connaître Nathanaël P qui est loin d'être un prince charmant et qui cumule les conquêtes. D'ailleurs il ne traite pas toujours parfaitement les femmes. Lui-même le dit il n'est pas fait pour s'engager jusqu'à ce qu'il rencontre une certaine Hannah. Il la rencontre durant un dîner chez un ex et il se rend compte qu'il est attiré par elle et que l'inverse est vrai. Il se met donc à sortir avec cette jeune femme mais au fil du temps tout ne se passe pas comme prévu.

Autant j'ai apprécié le personnage de Nathaniel au début, autant au bout d'un moment il m'a clairement agacé. C'est un homme hautain, condescendant et qui se croit supérieur intellectuellement à pratiquement tout le monde. Autant au début, j'ai trouvé ça amusant et je me suis dit que sa relation avec Hannah allait le faire évoluer mais non. Il n'y a aucune évolution et on fini par avoir envie de le gifler continuellement. Je crois que je n'ai pas eu assez de recul pour me moquer de ce personnage.

En ce qui concerne le personnage de Hannah, je l'ai trouvé très sympathique. Elle est patiente avec Nathaniel, même trop à mon goût. Je n'aurais jamais accepté ce qu'elle a vécu. Il est vrai que j'aurais bien aimé avoir son point de vue à elle pour savoir comment elle a vécu les choses et ce qu'elle en pensait. Même si elle a été bien gentille, elle a su prendre les bonnes décisions pour elles et cela confirme le fait que c'est un personnage que j'apprécie réellement. Je l'ai beaucoup plainte au cours de ma lecture.

En ce qui concerne l'écriture, c'est bien écrit, c'est assez fluide mais parfois j'ai trouvé cela un peu trop trop intellectuel mais je pense que ça va avec le personnage de Nate même si le roman est écrit à la troisième personne du singulier. Il est vrai que même si ce livre n'est pas un coup de coeur, il est sûr que je ne vais pas l'oublier de si tôt à cause de mon antipathie chronique pour le personnage de Nathaniel P. Je crois que c'est une des premières fois que je ne désirai pas une fin heureuse pour un personnage. Pour moi, il ne la méritait pas. Si vous avez envie de haïr quelqu'un… Ce roman est fait pour vous. Si vous êtes curieux et que vous avez envie de lire quelque chose de diffèrent alors ce roman est aussi fait pour vous.
Lien : http://lamalleauxlivres.com/..
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La loi des séries existe : je viens de l'éprouver. Après avoir abandonné la lecture de "Haute fidélité", indigeste roman au narrateur épouvantablement narcissique et cruel envers les autres, les femmes en particulier, je me suis plongé dans la lecture de ce roman qui m'avait fait de l'oeil, posé qu'il était sur le bureau de François Busnel lors d'une "Grande Librairie" confinée. Mal m'en prit. Ici, ce n'est plus le narrateur qui est odieux mais le personnage principal éponyme, Nathaniel, surnommé Nate.
Cependant, j'en suis arrivé à bout et j'ai quadruplé sa note pour lui infliger un "deux étoiles" peu glorieux cependant.
Manifestement, Adelle Waldman a conçu son personnage comme une catharsis. En créant Nathaniel, elle s'est sûrement vengée d'un homme ou de plusieurs qui avai(en)t dû lui sembler très déplaisant(s). le problème, c'est qu'elle crée du même coup un archétype du mec égocentrique, adulescent, versatile, l'archétype du macho crétin qui se pense irrésistible alors qu'il n'est juste que banal et très con. Pardonnez mes propos familiers.
Si ce livre vous tombe entre les mains, lisez pour vous convaincre de mes propos, le dernier chapitre : vous verrez, le personnage est tel que je vous le décris et aucune identification n'est possible pour un lecteur : je prédis que ce roman vous tombe des mains. (rires)
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J'ai reçu ce livre dans le cadre du Prix du Meilleur Roman 2016 (d'ailleurs merci aux éditions Points de m'avoir choisi comme juré).
C'est un livre que je n'aurais jamais lu dans d'autres circonstances. Entre le titre, la couverture et la 4ème de couv, rien ne m'attirait de prime abord.
Je ne pensais pas faire parti du public cible car ce roman me paraissait trop "féminin" par rapport à mes goûts. Mais finalement, ce n'était pas le cas mais je me suis quand même senti mis à l'écart et je vais essayer d'expliquer pourquoi.
Concernant le livre en lui même, il raconte les aventures relationnelles (surtout amoureuses mais pas que) de Nathaniel dans le milieu littéraire new-yorkais.
Nathaniel (ou plutôt Nate son surnom dans le livre) est un écrivain en devenir qui commence à avoir une notoriété dans son milieu. du coup, ça facilite ses relations amoureuses qu'il multiplie avec différentes femmes du même monde. Et puis il rencontre Hannah...
Le livre est une critique du milieu littéraire new-yorkais et de son fonctionnement en vase clos. La description parait un peu cliché mais je pense qu'Adelle Waldman, l'auteure, le fréquente et sait de quoi elle parle.
Nate quant à lui est un personnage qui m'a irrité du début à la fin du livre. Il est impossible d'avoir de l'empathie pour lui et il n'y a pas de quoi le détester non plus. Il ne sort jamais de son milieu et le flot de ses pensées parasite toutes ses interactions relationnelles. Finalement, on se rend compte qu'il ne s'intéresse quasiment qu'à lui ou à ce qui le concerne plus ou moins directement.
Le personnage d'Hannah est quant à lui plus intéressant car il est amené à changer contre sa volonté au fil du roman même si au final je trouve qu'elle manque un peu de caractère (certainement voulu par l'auteure) pour devenir un personnage vraiment intéressant.
Les meilleurs passages sont certainement ceux où il discute avec des personnages extérieurs à son milieu (parents, relation de lycée, ex..). On se rend compte de la vacuité de sa notoriété qui est totalement artificielle et ne repose (à ce moment là) sur rien de concret. Ce microcosme s'auto-congratule en permanence puis fait et défait des réputations pour du vent.
Sinon, le livre est plutôt bien écrit et l'auteure est bien arrivée à se mettre dans la tête d'un homme sans que ça paraisse trop cliché. Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait trop de digressions qui ne servent pas à grand chose à part épaissir le roman.

Bref, ce roman se lit bien mais il est très loin de me transcender car comme je l'ai dit plus haut je me suis senti mis à l'écart.
J'ai compris pourquoi en lisant cette phrase tirée de la critique faite par le magazine Elle : « Adelle Waldman possède l'art du portrait caustique et comique, jusqu'à provoquer des éclats de rire fréquents. ».
Personnellement, je n'ai pas ri un seul instant ni esquissé le moindre sourire pour la simple raison que je ne fais pas partie du milieu de l'édition. Les critiques presse ont aimé car ce roman leur parle directement et ils connaissent tous des Nathaniel, Jason, Cara, Hannah, Elisa, Eugene... dans leur entourage.
En bref c'est un roman qui critique le microcosme littéraire mais qui plaira principalement à ce même public, soit le comble de l'autocentrisme.



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Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Points pour l'envoi du livre via la Masse Critique.

Dans ce livre, on accompagne Nathaniel, jeune écrivain playboy dans ses pérégrinations « intellectuelles » mais surtout dans ses relations avec les femmes… Car il en a une conception particulière qui évoluera au fil du texte.
On se retrouve brutalement projetés dans le cercle littéraire new-yorkais snob et intellectuel, avec ses personnalités singulières qui forment la clique (cette bande de potes pervers et cultivés) que fréquente Nathaniel.

Comme je l'ai dit, on est brusquement plongés dans le bain. Tout d'abord, par l'introduction qui nous plante tout de suite le décor en nous présentant grossièrement notre protagoniste ; mais la vraie brutalité réside dans l'environnement élitiste au sein duquel on évoluera tout au long de la lecture. Je me suis senti assez mal à l'aise dans cet environnement littéraire pseudo-intellectuel et snob (surtout au départ), voire un peu mis à l'écart à cause de ces conceptions bourgeoises et des réflexions qui en découlent. En gros, j'ai ressenti un étalage à la louche de connaissances et de culture qui m'ont fait me sentir un peu à l'écart. Qu'on se comprenne bien : ce n'est pas la complexité des réflexions (car de complexité il n'est pas question), mais bien l'étalage qui m'a fait avoir ce sentiment de distance.

Je dois aussi dire que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, peut-être à cause de mon état d'esprit du moment. Il y a des fois comme ça, où tu lis sans comprendre, où les mots coulent sans être absorbés par le cerveau. Boh ! Je n'ai aucune explication à ce sujet. Juste que ça m'est arrivé sur le début de l'histoire.

Sinon, l'auteur dresse une assez bonne critique des rapports et comportements entre hommes et femmes dans cette société littéraire new-yorkaise, au travers de personnages bien travaillés. Elle développe de très bons concepts anthropologiques et sociologiques mais use trop souvent (à mon goût) de digressions qui rendent le texte moins fluide par moments. Ce qui fait qu'on se retrouve avec des descriptions de la psychologie des personnages et de leurs relations assez pesantes, quelques fois redondantes et/ou sans grand intérêt, même si justifiées par le contexte du moment.

En gros, un livre plutôt simple à lire sans être totalement simpliste ; profond dans ses descriptions et dans certaines idées développées, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard.

A conseiller si vous aimez les histoires avec des relations torturées entre hommes et femmes si vous lisez volontiers une critique (d'une frange) de la société américaine.

Hiroyuko.
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On peut comprendre pourquoi ce roman a du succés auprès de la jeune élite littéraire de Brooklyn et auprès de certains de nos critiques littéraires; mais, pour ce qui me concerne, me suis un peu ennuyé à sa lecture malgré quelques sentences bien vues sur les relations amoureuses. Trop de drink, trop de sexe, trop de marivaudage intellectuel et trop d'esprit de Brooklyn...une écriture pleine d'humour mais qui ne permet pas d'oublier un style sans style. Bref, un livre parfait pour les trentenaires branchés qui adorent les States....
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Nathaniel est un jeune écrivain New-Yorkais dont la renommée s'étend doucement. Il vient de signer un contrat d'édition pour son livre et évolue avec aisance dans la sphère des intellos bobos de Brooklyn.

Dans son petit appartement un peu miteux, il mène une vie de célibataire agréable, et bien que rapidement séduit par les belles filles exigeantes et sophistiquées, ne cherche pas à s'engager dans une relation. Lorsqu'il rencontre Hannah, jeune auteur comme lui, son intelligence pétillante et sa répartie le charme. Moins jolie que les jeunes femmes qu'il fréquente habituellement, elle n'en reste pas moins séduisante et surtout le met à l'aise avec son humour, sa simplicité, l'acuité de ses réflexions. Pour la première fois, il se sent en phase avec quelqu'un. Mais l'euphorie des premières semaines est vite ternie par son désir de liberté et l'agacement qui pointe chaque fois qu'il sent Hannah en demande.

Nate est le profil type du trentenaire intello imbu de sa personne et des idées qu'il élabore. Égocentrique mais ni assez beau ni assez pédant dans les faits pour que l'on se méfie de lui au premier abord, ce qui le séduit chez les femmes le lasse, voir le dégoûte, assez rapidement. Il voit avant tout ce que lui apporte la relation (la fierté d'être avec une belle femme pour l'une, l'aisance des discussions pour l'autre) et se concentre sur les caractéristiques de ses petites amies, ce qui rend impossible la véritable rencontre.

Très introspectif, ce roman est truffé de réflexions intéressantes et décrit bien le microcosme qu'est le milieu des auteurs et de l'édition de Brooklyn. Impossible pourtant d'éprouver la moindre empathie pour son protagoniste ni pour ses pairs décrit à travers le prisme de son regard.

J'ai eu plaisir à lire ces pages fluides et bien écrites, mais je l'ai parcouru comme Nate entre en relation : sans enthousiasme débordant. Une lecture agréable donc, mais qui ne m'a rien apporté de neuf.

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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Les péripéties de Nathaniel P. dressent le portrait d'un enfant gâté New-Yorkais qui se berce d'illusions sur ce qu'il est. Si ce personnage, intelligent, se pose beaucoup de questions sur lui, il s'inquiète moins de l'impact de ses comportements sur les autres. Ce n'est pas une image flatteuse qu'en donne le récit de sa vie amoureuse. Je n'irais pas non plus jusqu'à dire que c'est caustique: on n'est pas dans la satire. Il y a des moments où c'est tout simplement triste de voir le personnage passer à ce point à côté du monde et des autres. Je n'ai donc pas ri, j'ai même été un déçue par une syntaxe lourde, qui privilégie les phrases complexes regorgeant de tortueuses proposition subordonnées, parfois un peu superflues, m'a-t-il semblé.
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La vie amoureuse de Nathaniel P. est un des romans sélectionnés par les Editions Points dans le cadre du Prix du meilleur roman 2016. Alors si vous voulez tout savoir sur la vie amoureuse d'un jeune trentenaire, américain et écrivain de surcroît, ce livre est pour vous. Vous noterez que j'ai écrit pour vous...

La trentaine, cultivé, écrivain, new-yorkais Nathaniel Piven (Nate pour les intimes) vient enfin de signer un contrat avec un éditeur. Son roman est sur le point d'être publié. Depuis que Nate évolue dans le monde éditorial, il a compris qu'il avait plus de chances de rencontrer des femmes avec un niveau de conversation acceptable plutôt que de draguer dans les bars et le métro. Nate collectionne les aventures amoureuses et des femmes toutes aussi jolies, séduisantes qu'intelligentes défilent dans sa vie. La vie amoureuse de Nathaniel P. est plutôt remplie. Mais Nate est-il seulement capable de s'engager, de renoncer à sa liberté, de se laisser aller avec une femme ? Telle est la question. Qui de Juliet, Kristen, Elisa, Hannah ou Greer parviendra à dompter ce jeune homme narcissique, égoïste, misogyne et surtout immature ?

Vous l'aurez deviné, dans La vie amoureuse de Nathaniel P. il est question des relations hommes femmes, de cette quête d'amour et de la peur de l'engagement. Classique, me direz-vous !
Ce qui l'est moins c'est que ce sont les pensées et les questionnements d'un jeune bobo new-yorkais qui sont disséqués par une auteure. Et là est tout l'intérêt du roman. En effet, Adelle Waldman a su se mettre dans la peau de son personnage masculin, nous livrer son regard sur son rapport aux femmes, ses doutes, ses angoisses et ses fantasmes. Elle égratigne au passage le microcosme littéraire de Brooklyn.

L'écriture de la vie amoureuse de Nathaniel P. est fluide, contemporaine, sans pour autant être exceptionnelle. Étonnamment, j'ai apprécié la lecture de ce roman lorsque je me suis rendue compte que la fin approchait. Je dois bien l'avouer, La vie amoureuse de Nathaniel P. m'a globalement ennuyée. Vous comprendrez maintenant pourquoi j'ai introduit ma chronique en précisant que si vous vouliez tout savoir sur La vie amoureuse de Nathaniel P., ce livre était pour vous...

Lien : http://the-fab-blog.blogspot..
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Je ne parlerais pas du style qui est tout à fait acceptable, quoique trop froid et intellectualisé inutilement pour moi à certains moments (volonté de l'auteur pour renforcer l'ambiance élite de Brooklyn, je suppose?).
En ce qui concerne le fond, c'est ici que l'auteur m'a définitivement perdu. Une apologie du vide, elle croque de façon lucide un milieu qui semble prendre ses dysfonctionnements pour la normalité et c'est bien là le souci majeur. Ce que je reproche à l'auteur c'est de critiquer gentiment une élite dont elle fait partie et qu'au fond elle cautionne pleinement, voire dont elle légitime le comportement tout au long de son roman. le fait qu'elle soit incapable de se distancier de ce sujet pour écrire prouve par là même son identification totale à ce mode de vie. Son personnage principal est détestable, mais pas autant que tout ce qui transpire à travers lui; la disparation de l'humanité dans les rapports humains semble faire sourire le critique du New York Times.
Moi, elle m'a juste donné envie de refermer ce livre au plus vite.


Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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Je ne l'ai pas encore fini, mais comme je l'ai reçu dans le cadre de Masse Critique, grâce à Babelio, je tenais à faire un premier retour, dans le délai imparti par cette opération.
Ce roman tient essentiellement au personnage de Nathaniel, qui est un auteur, un intellectuel qui aime bien tout disséquer, tout intellectualiser, y compris ses émotions et ses sentiments. On comprend vite qu'il est un jouisseur, et qu'il a beaucoup de mal à s'engager. On assiste donc à quelques unes de ses conquêtes, mais aussi à l'évolution de ses rapports avec les femmes après qu'il les ait rejetées.
Nathaniel n'est pas particulièrement sympathique et je crains qu'à la longue, ce roman ne soit ennuyeux. Je le terminerai néanmoins, par curiosité, mais sans impatience ! (novembre 2015)
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