Sous le stimulant de la cravache, « 55 » semblait voler. Les deux chevaux couraient tête contre tête, jusqu’au moment où ils furent à vingt mètres du but, le jockey de Meyrick abaissa sa cravache. Ils passèrent le poteau tellement serrés l’un contre l’autre qu’un silence de mort s’abattit sur le public. On vit le vieil arbitre à barbe grise sortir de sa petite loge et, se penchant, parler à quelqu’un en souriant. Puis on le vit ramasser un numéro : 13 !
Cent mille voix à la fois crièrent « treize » et attendirent ensuite pour connaître la distance. (p318)
Vous vivez tout le temps sur la pointe d’un volcan et si l’un de vos paris idiots échouait ce serait la banque-route immédiate. Vous n’avez pas besoin de me dire dans quelle situation vous êtes, continua-t-il, je connais à un sou près le montant de votre capital et l’étendue de votre crédit. Si vous te-nez à ce jeu de chevaux, de courses, c’est très bien. Je vous donnerai une vraie écurie à diriger, et vous jouirez de la vie ; mais si vous voulez continuer à Fenton avec l’idée de gagner de l’argent, vous êtes perdue. (p131)
« J’ai lu des livres décrivant des hommes comme vous, dit-elle lentement, mais je ne savais pas qu’ils existaient. Alors vous êtes bien le voyou que mon père pensait que vous étiez et pire encore. » 'p130)