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EAN : 9782226168290
370 pages
Albin Michel (01/10/2005)
4.75/5   2 notes
Résumé :
Au cœur de la réserve sioux, personne ne s'arrête plus depuis longtemps à Salamander, un coin miné par le chômage. Sauf un mystérieux voyageur, Carlisle McMillan, qui a quitté la Californie pour repartir de zéro, retrouver la paix intérieure et les plaisirs simples, entendre à nouveau le souffle du vent dans les arbres. Menaçant de destruction la maison qu'il vient de construire, un projet d'autoroute censé apporter emploi et progrès bouleverse sa nouvelle vie. Seul... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je n'ai pas lu "Sur la route de Madison" (j'ai vu le film, quand même), ni "Retour à Madison" dont "Les chemins des Hautes Plaines" est la suite...
mais ça n'a aucune incidence sur la lecture de celui-ci. Par contre, j'ai tellement apprécié ce livre que j'ajoute aussitôt les deux premiers à mon pense-bête.
Puisque je vois qu'il n'y a encore eu aucune critique (ni lecteur, ce qui m'étonne un peu) sur ce livre, je vais déroger à ma règle de ne faire que de courtes critiques en évitant un énième résumé du livre, cette fois-ci... je n'y coupe pas. Je me lance :

L'histoire démarre avec un énigmatique voyageur (probablement moins énigmatique aux yeux de ceux qui auront lu "retour à Madison"), Carlisle McMillan, qui observe un coin paumé des états-unis où il arrive un peu par hasard après des détours dans divers états. Il observe donc...
tout d'abord "La butte aux loups", un lieu mystérieux que les indiens disent sacré et qui tiendra un rôle important... puis la petite ville de Salamander, plutôt un village d'ailleurs, aux rares commerces, dont la plupart sont fermés depuis longtemps, il le voit bien... et enfin, il étudie les habitants, en commençant par les rares commerçants qui tiennent encore le coup dans cet endroit qui se meure. Il passera la nuit là.
Le lendemain, sur les conseils de la serveuse du Danny's, il examine une maison abandonnée près de la butte aux loups... il y encore de grands arbres aux abords et même une petite forêt pas loin.
Dans la lancée, il l'achète un bon prix... facile ! tout le monde veut vendre dans le coin.
Voilà le démarrage de la nouvelle vie de Carlisle... fini la Californie qu'il avait fini par haïr, fini les constructions faites à la va vite, le travail mal fait juste pour l'argent... il va retrouver tout l'art de le menuiserie acquis pendant son apprentissage avec son maître et ami Cody.
Il fera de la vieille maison abandonnée un mausolée dédié à Cody, elle sera la perfection même.
Il pourra vivre heureux, près de la nature... ils se fera des amis de la belle et envoûtante Susanna, de l'indien joueur de flûte, et, Gally, la serveuse, sera un peu plus que son amie.
Il aura du travail à sa mesure... chacun ayant pu apprécier son savoir faire.
Ça pourrait être la fin... mais ça ne l'est pas... un gros grain de sable va enrailler ce bonheur presque parfait.
Le tracé d'un projet d'autoroute passe exactement sur sa belle maison... Carlisle n'a pas l'intention de laisser détruite son coin de paradis...

L'histoire se déroule de plusieurs points de vue, celui de Carlisle bien sûr, celui de quelques uns de ses ennemis, mais aussi celui d'un vieil homme qui habite en face du Danny's et dont la narration des "événements" à un journaliste est ponctuée d'humour.
J'ai précisément apprécié ces touches d'humour, ainsi que la personnalité de Carlisle... j'ai jubilé en lisant quelques vérités sur les comportements de ceux qui veulent faire de l'argent sans vouloir penser aux conséquences humaines ou écologiques.
Allez j'abrège... j'ai déjà fait un gros effort et vous aussi si vous m'avez lu jusque là. Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce livre.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le vieil homme :
- Comme j'ai fini par le découvrir, Carlisle McMillan et moi partagions au moins une autre conviction, en plus d'apprécier Gally Deveraux : ni l'un ni l'autre n'aimions beaucoup les groupes d'hommes en blazers assortis qui se proclamaient représentants de la communauté ou quelque chose dans le genre. Vous les connaissez, ils sont faciles à repérer. Ce sont des types avec un sourire à bouffer de la merde qu'on voit sur les photos en noir et blanc des journaux, ceux qui se tiennent toujours derrière un maire, un gouverneur ou des huiles quelconques quand on coupe un ruban devant un nouveau sanctuaire édifié à l'ingéniosité humaine, à Mammon le dieu de l'argent et au corps d'armée des ingénieurs. ...

... L'autre chose que je remarque, c'est que ces types qui coupent des rubans ont presque toujours un lien avec la destruction de la nature. Cette petite armée en blazers assortis est tout particulièrement séduite par les projets comme les autoroutes, les barrages, les décharges de déchets nucléaires et les ponts gigantesques, les grands projets de toutes sortes, tant qu'ils sont payés par les contribuables et qu'ils font autant de dégâts que possible dans la nature. Ils utilisent le mot "progrès" quand ils discourent sur ces sujets. Il faut dire que ce mot a été remplacé ces dernières temps par "développement économique".
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Je claudiquais jusqu'à la poste le matin pour y chercher le courrier publicitaire et je me tenais au courant de ce qui se passait sur Main Street depuis la fenêtre de mon séjour. C'était à peu près tout.
"Quand il se passe presque rien, l'esprit s'assèche à force de se concentrer sur des fadaises qui frisent le néant. Mais c'était ça ou la télévision, et la rue avait gagné la partie.
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Quelqu'un a réussi à nous convaincre que "plus", c'est mieux, mais personne ne dit plus de "quoi". Juste "plus". Plus, c'est mieux parce que moins c'est pire - l'argument s'arrête là. On croit savoir ce qu'on fait, mais il semble bien que nous ayons dépassé les limites de notre capacité à savoir ce que nous faisons, puisque jamais nous ne réfléchissons aux conséquences à long terme. Il nous faudrait un ministère du Pour Toujours, ou quelque chose dans ce genre, des gens qui s'occuperaient de l'avenir lointain. Rien de tout ça n'a de sens pour moi. Tout ce que je sais, c'est que ce pays pourrait bien avoir perdu sa capacité de révolte, mais pas moi.
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Gally Devereaux était fatiguée, elle le sentait, ça se voyait. Jolie voix posée. Petit coup de soleil sur le visage, petite tristesse sur le visage. Le corps un peu mince peut-être, ou peut-être pas. De longs cheveux noirs avec quelques mèches argentées retenus en queue de cheval par un élastique. Des yeux d'une couleur assez envoûtante, gris ou pas loin. Elle avait dû être jolie longtemps auparavant ; mais elle avait ce soir-là l'air aussi usé, fatigué que le pays qui les environnait.
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La femme se servit une tasse de café et s'appuya à la fontaine à jus de fruits.
- Vous n'êtes pas de par ici, n'est-ce pas ?
La bouche pleine de purée et de sauce, il secoua la tête. Quand il eut avalé, il répondit :
- Non, en effet. Comment l'avez-vous deviné ?
- Eh bien, pour commencer, vous faites des phrases complètes et vous vous servez de vos couverts. Ça vous a trahi tout de suite.
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