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4,2

sur 548 notes
J'avais vu le film de Clint Eastwood issu du livre il y a une vingtaine d'années. J'ai voulu lire le livre afin de sentir s'il y avait quelque chose de plus que le cinéaste n'aurait pu retranscrire. Puis, sitôt ma lecture achevée, j'ai revu le film, car les souvenirs sont parfois capricieux et modifient ce qu'avait été notre perception.

Somme toute, je considère à présent que le film est, dans sa catégorie, mieux réussi que le livre, dans sa catégorie, en ayant pourtant puisé l'essentiel de lui. Selon moi, la différence a trait à l'esthétique : le film, via les images très soignées (cadrages, lumières, etc.), son rythme doux, apaisant (sauf dans les moments intenses), atteint un haut degré de raffinement esthétique, proche du lyrisme.

Le livre, quant à lui, prend délibérément le parti du minimalisme, c'est-à-dire, pas de recherche esthétique particulière autre que l'efficacité narrative et le scénario de l'histoire. La structure narrative du récit me semble très bien conduite mais je n'ai relevé aucun lyrisme dans les formules, aucune beauté particulière dans l'expression qui aurait concouru à générer une esthétique romanesque particulière.

Robert Waller a juste cherché à être simple et efficace, et il est simple et efficace : il a fait le job mais sans ce supplément d'âme qui fait qu'une écriture ne peut être portée à l'écran. Ce supplément d'âme, en littérature, cela s'appelle le style, or, dans sa catégorie, le film a, lui, du style, d'où sa supériorité d'après moi.

En ce qui concerne les différences dans le scénario, en revanche, je trouve que les choix effectués dans le film n'apportent strictement rien (rôle plus important des enfants de Francesca, création de personnages absents du roman, scènes de dispute entre Robert Kincaid et Francesca, remise du médaillon par Francesca, etc.). Tout ceci était franchement plus subtil dans le livre.

Donc, vous l'aurez compris, l'oeuvre de Robert Waller vaut, selon moi, principalement pour son scénario, simple, efficace, particulièrement bien construit. le rôle de la narration y est déterminant (avec différents narrateurs tous très discrets mais sacrément bien amenés, parfois c'est une lettre de Francesca ou de Robert Kincaid, parfois c'est un témoignage, parfois c'est l'auteur qui écrit « je » en tant qu'auteur, bref, toute une panoplie de fins artifices pour nous faire adhérer à son histoire). Les deux personnages principaux, bien que finalement assez rapidement esquissés, sont très crédibles. Et leur histoire d'amour, si elle possède une certaine forme de magie, cela tient au fait qu'elle n'a pas eu le temps de s'éroder naturellement comme toutes d'ordinaire s'érodent. En ce sens, la magie de la relation est elle aussi rendue crédible alors que sans cela, elle aurait été mièvre.

Sans vouloir trop en dévoiler pour ceux qui n'auraient ni vu ni lu cette histoire, sachez seulement qu'elle se déroule principalement sur quatre jours, dans un état rural des États-Unis en 1965. Une fermière de 45 ans, Francesca Johnson, voit débarquer chez elle un photographe du National Geographic, arrivant de l'autre bout du pays et venu spécialement pour un reportage sur les ponts couverts du Comté de Madison (le titre original rappelle davantage les titres du National Geographic : The Bridges of Madison County).

La famille de Francesca (mari et enfants) sont partis pour la semaine à un concours agricole situé loin de chez eux. Entre la fermière et le photographe venu demander où se situait le pont, une attirance mutuelle s'établit mais qui n'est pas sans poser quelques problèmes… Je m'en voudrais d'en dire davantage mais me permets d'insister sur le fait que ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Une histoire lue en quelques heures.
Un film magnifique. Un livre tout aussi magnifique. L'amour avec un grand A.
Magique. Je ne trouve pas vraiment les mots pour exprimer l'émotion ressentie à travers cette lecture. L'auteur a réussi à exprimer ce sentiment dans toute sa splendeur, simplement.
Un petit livre, 4 jours hors du temps, 4 jours pour l'éternité.
Une attirance, une alchimie, une évidence, une éternité.
J'ai appris que l'auteur avait écrit la suite de cette magnifique histoire quelques années après, à la demande des lecteurs. Je ne la lirai pas. Je veux rester sur cette émotion, sur ce tout.
En général, on parle d'amour à toutes les sauces, pour tout, et souvent pour peu. L'auteur a mis ici des mots sur un diamant pur, sur le véritable amour qui peut lier 2 êtres, un amour indestructible, infini, indéfinissable, un amour qui ne mérite finalement aucun qualificatif.
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La vie est une vielle salope qu'il disait mon vieux… et ta mère fait partie de ma vie… le pauvre ne s'en est jamais remis, fou d'amour mais certainement trop con pour ne pas tout foirer, la vie use les gens, et l'amour tue les passions…

J'ai un pote à moi, anonyme parmi les nombreux trouducs qui peuplent de notre chère et tendre planète bleue, qui est venu me rendre visite il y a quelques mois pour me raconter son histoire triste à en crever toutes les larmes de son corps, d'une banalité tellement affligeante, qu'il ne ressemblait plus qu'à une petite fille paumée, toujours la goutte à l’œil, nostalgique d'un romantisme corrompu par ses illusions de princesse qui l'ont bercés durant toutes ses années, éduqué dans une fidélité éternelle érigée par les hommes imbus de leur personne…

Le vieux avait raison quand il disait que la vie était une salope, en tout égoïste que nous sommes, il y a toujours pire quelque part pour que tu restes fixer sur ton nombril à pleurer ta pathétique vie qui te pousse à croire que tu es seul au monde à en chier autant…

Mon pote a rencontré sa nana très jeune, trop jeune, trop immature, pour vivre une intense et passion dévorante qui t'orgasmerait jour et nuit dans une belle chambre d'hôtel, rendez-vous secret, interdit par la morale chrétienne , l'infidélité déchaine les passions, s'enivre des interdits, alors quand l'amour "s'emmêle" avec le désir éphémère de vivre sa vie sans les contraintes d'une routine mal baisée, d'une vie sclérosée, parfaite comme dans un "couple de fée" mais avec quinze piges dans la gueule, on cède à nos pulsions animales de jouir de nouveau avec érotisme et sensualité…

Alors il a déprimé pendant des mois, dans le déni volontaire, laissant cette belle brune aux cheveux ondulés, céder à écarter les cuisses pour un autre que lui… dans la joie et l'euphorie...

Pourtant ces deux là avaient appris à s'aimer durant toutes ces années, avec tendresse, amour conjugale, rire, fusionnels à en souffrir... mais les belles histoires ne sont pas immuables, les choses changent, évoluent, en bien ou en mal, et malgré tout l'amour, le temps, les contraintes usent nos désirs et attisent nos fantasmes…

On pourrait tous vivre milles histoires d'amour, belles, moins belles, il suffit d'une rencontre, de quelques affinités et puis ça arrive, enivré dans un déchainement de sentiments devenus une obsession, on se laisse vire ce que l'on a à vivre sans imaginer les conséquences, mensonges après mensonges, on s'enlise jusqu'aux aveux déchirants qui vous brisent l'amour propre, cette blessure narcissique qui vous cogne en pleine gueule, vous laissant un genou à terre, pleurant vos vieux rêves romantiques d'un passé révolu…

- Il n'y a aucun sens à donner à tout ça tu sais ? qu'il m'a dit
- Bah faut dire qu'elle est sacrément bonne aussi ta nana
- Ça me pendait à la bite ces conneries, mais baiser avec un autre branleur que moi, ça m'a foutu un coup dans la gueule, les imaginer s'amouracher dans la luxure, putain j'en chie
- du coup tu as fait quoi ?
- Je me suis remis à la branlette tiens, qu'est ce que tu veux que je philosophe sur l'amour, ça te tombe sur la gueule comme la giclée d'une branlette espagnole ces conneries .

Pas d'engueulades, pas de claques dans la gueule, ni de putes ou de salopes, juste de la tristesse, victime de la vie de couple, il n'y a rien à pardonner, il n'y a rien à regretter, on fait ce que l'on à faire dans la souffrance de l'un et l'euphorie du moment pour l'autre, peu importe les dommages collatéraux... parce que c'est bon d'aimer, c'est beau de s'épanouir dans les bras de quelqu'un qui vous obsède, de se libérer du poids du quotidien malgré les risques engendrés, l'orgasme en vaut le coup de bite, il n'y a pas de sens à chercher, des raisons on peut en trouver des millions, le résultat reste douloureux pour l'un ou l'autre, et même peut-être les deux… alors on fait quoi ?

Et bien on s'élève de toute sa maturité, de son vécu, de son expérience, on pardonne sans oublier, on comprend, on respecte cette brève histoire qui n'est pas la nôtre, la tristesse des uns et des autres, et on tente de se reconstruire à deux, ou seul, sans toutes ces promesses bidons d'une fidélité jusqu'à la mort, il faut saisir les opportunités, tenter, se chercher, donner un putain de sens à sa vie qui défile, avec le temps les seins vous tombent et les bites "s'affessent", et des fois l'amour ne suffit pas à satisfaire une belle histoire pleine de routine, il faut savoir aimer et s'abandonner sans regret, assumer ses choix pleinement dans l'insouciance du présent qui se conjugue trop vite au passé, à peine né et déjà enterré… La culpabilité est catholique et le libre arbitre est athée, chacun ses drames, ses envies, ses sentiments, rien n'est acquis ou invariable, on vit comme on peut, et ce qui doit arriver arrivera…

Une belle histoire pleine d'amour, la souffrance aussi grande soit-elle pour le uns fait souvent le bonheur des autres, la vie est une vieille salope indomptable qu'il faut savoir accepter, avec ses bons et ses mauvais côtés toujours en se regardant le nombril, parce que des fois on se sent bien seul malgré tout...

Du coup je l'ai serré bien fort dans mes bras mon pote, pour qu'il pleure cette belle histoire dont il n'est plus le héros…

A plus les copains…
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Il est difficile de dissocier ce roman de son adaptation cinématographique, tellement cette dernière est largement plus connue que le livre.
Difficile de ne pas avoir en tête la merveilleuse Meryl Streep lorsqu'on se plonge dans ce roman.
En lisant ce livre pour la première fois, j'ai eu envie de regarder à nouveau ce film que j'affectionne particulièrement. Meryl Streep, c' est Francesca. Francesca, c'est Meryl Streep. Ce rôle lui va à merveille. Mère et épouse d'une quarantaine d'années vivant dans une ferme dans l'Iowa, tombant amoureuse de l'énigmatique et charismatique Robert Kincaid, Francesca porte en elle toutes les promesses, tous les rêves d'un amour insensé, mais sans jamais cesser d'être cette femme pilier sur laquelle s'appuie son époux, terre à terre et ses deux enfants déjà bien grands.
C'est un personnage bouleversant, un amour bouleversant..

C'est une histoire d'amour triste et poignante.
Quand j'ai vu le film pour la première fois, j'ai amèrement regretté le choix de Francesca. J'ai pleuré à cause de ce choix.
Aujourd'hui, je pleure encore mais sans doute pas pour les mêmes raisons. Je réalise à quel point il ne pouvait en être autrement.



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"Voilà pourquoi je suis sur cette planète, maintenant Francesca. Pas pour voyager ou faire des photos, mais pour t aimer. Je le sais aujourd'hui. Je suis tombé du cercle d un lieu très haut, très grand, il y a longtemps, des années avant de vivre cette vie. Et pendant toutes ces années, je tombais vers toi.

Cette phrase de Robert Kincaid a fait fondre mon coeur. C est une histoire d amour incroyablement puissante mais impossible. Francesca est déjà mariée et a deux grands enfants. Femme honnête, elle connaît ses responsabilités.
D 'une brève rencontre avec Robert kincaid photographe qui demandait simplement sa route va naitre une passion brulante et éphémère. Non pas éphémère. Car le véritable amour ne meurt jamais.
Le style n est pas forcément transcendant mais fait le job. Mais alors l histoire m a pris aux trippes. Et j ai pleuré comme une madeleine. Histoire terriblement émouvante.
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Sur l'étagère de ma bibliothèque je vous attrapa,
Le film "Sur la route de Madison" je me remémora,
Et Clint Eastwood ,sexe symbole hollywoodien, je vis !
La scène avec Robert et Francesca ,je me souvins.

Et sur-le-champ je vous parcourûtes,
Fébrilement vos pages je tourna,
Et impressionnée je fus.

Histoire d'amour vous me racontâtes,
Dans l'Amérique rurale j'atterris,
Et pendant quatre jours je suivis,
L'improbable rencontre entre
deux êtres que vous me confiâtes !

Oui dès l'instant que je vous visse
Livre,vous me plûtes !
Tous les soins que pour vous je pris !
Car chaque soir je vous parcouru !

Combien de soupirs je rendis !
A la lecture de cette histoire improbable
De ces deux prisonniers de leurs vie respectives,
Avides de liberté… vous me fîtes frissonner !
Mes larmes en vain je retins.
Et fis le voeux que jamais il ne partit !
Et en vain j'espéra qu'il restât !
Je priai, je gémis !
Mais le destin inéluctable mis fin à leur amour !

Refrain ^^

Ah ! Fallait-il que je vous lise
Fallait-il que vous me plussiez
Qu'ingénument je vous le disse
Qu'avec orgueil vous vous tussiez
Et que le secret de cet amour romantique vous gardasses
Dans vos pages entrouvertes ^^


A la façon de la Complainte amoureuse d'Alphonse Allais que j'adore :-)
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Encore un coup de poing livresque que je n'ai pas vu venir, m'attendant naïvement à une gentille bluette campagnarde.
Un soir d'Août 1965, Robert Kincaid se perd sur une route de l'Iowa et demande son chemin à Francesca Johnson, une fermière. Kincaid est un photographe qui fait un reportage sur les ponts couverts du comté de Madison, et Francesca est une épouse et mère dont la famille participe à une foire agricole dans l'Etat voisin. Et ils tombent amoureux, parce que c'était inévitable, parce qu'il ne pouvait pas en être autrement.

Que voilà un roman dense et douloureux ! En 150 pages, et sans s'embarrasser de chichis, d'un ton un peu sec, Robert James Waller raconte une passion amoureuse entre deux êtres ayant déjà vécu et que tout oppose. Kincaid a des airs de chaman, écolo avant l'heure, poète "mais" viril, passant pour un hippy avec ses cheveux dans le cou et ses sandales -mal vu par les ploucs locaux. Francesca est la ménagère-type de l'imagerie américaine, dévouée à sa famille, respectueuse des us et coutumes du voisinage, mais amputée de sa part de liberté que Kincaid lui offre sur un plateau. Un affreux dilemme se présente alors à elle : rester avec cette famille aimée mais pesante, qui l'ancre dans la terre, ou suivre cet homme aux semelles de vent et, à ses côtés, se réaliser et s'épanouir enfin ?
J'ai été très touchée par ce portrait de femme torturée, même si je n'ai pas ressenti de réelle sympathie pour les deux personnages -mais je pense que le propos de l'auteur est de nous faire davantage aimer le "nous" qu'ils forment, plutôt que ce qu'ils sont individuellement. Et ça, c'est bouleversant. J'ai rarement été émue à ce point par une histoire d'amour -quand les larmes jaillissent sans prévenir au détour d'une simple phrase.
Cependant, quelques lourdeurs narratives ont quelque peu gâché mon plaisir : j'ai trouvé maladroit le procédé qui consiste à raconter cette histoire sous forme d'enquête, menée par l'auteur et les enfants de Francesca ; quel intérêt ?

Je n'ai pas vu le film éponyme, et en regardant la bande-annonce après ma lecture, je m'en suis réjouie, car il me paraît moins intense et profond que ce récit incroyablement fort. Alors, que vous l'ayez vu ou pas, n'hésitez pas à (re-)découvrir cette histoire universelle qui parle forcément à chacun d'entre nous.
Attention à votre coeur, quand même.
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Je vais rejoindre certaines critiques car j'ai vraiment ressenti la même chose que certain(e)s lecteurs/lectrices. Je peux dire que j'ai aussi une préférence pour le film! le film dégage une émotion et est porté par deux merveilleux acteurs : Clint Eastwood et Meryl Streep et je n'ai pas été autant touché par la lecture.
L'histoire d'amour entre Robert et Francesca n'en reste pas moins sublime et se lit très vite (chapitres très courts).
En définitif je conseillerai ce livre a tous ceux qui n'ont pas encore vu le film mais pour ce qui le connaissent, vous risquez forcément d'être un peu déçus!
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Ah, la moiteur de l'été dans l'Iowa! Ah, la rencontre fiévreuse de Francesca et Robert, ou de Meryl Streep et Clint Eastwood, si vous préférez, le film reflétant si fidèlement le roman...Un vertige d'émotions, une valse de promesses et de désillusions... Voilà ce que cette belle passion m'a insufflé...

Souviens-toi, Franscesca,
Ces jours fous de vertige
de frissons dans la chaleur de l'été
Notre danse de fièvre
Au soir des sortilèges
Ton visage ébloui
Au bord du pont couvert
Tous ces mots échappés, sincères
L'espoir de réinventer nos vies...
Il s'est cogné à la réalité
Tu as rejoint le sage quotidien
Mes yeux n'ont plus vibré des tiens
Les voyages d'oubli
Les photos d'ailleurs
Rien n'a pu t'effacer
Francesca, ma douceur
Je t'emporte à jamais
Dans les plis de mon coeur.

J'ai lu la suite " Retour à Madison", je n'aurais pas dû, la magie était perdue et on ne parle presque pas de Francesca... Reste cette magie, intemporelle!

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Femme ou homme, si vous voulez tester votre sensibilité et la mettre à nu, n'hésitez pas et lisez "Sur la route de Madison".
La rencontre entre Francesca et Robert : une passion qu'ils vont vivre intensément pendant uniquement quelques jours.
Sans mièvrerie, tout en délicatesse et intensité, cet ouvrage se dévore et nous transporte dans le coeur des deux personnages si profonds et attachants !
Ne sommes nous pas tous des Francesca et des Robert ?
Le livre est vraiment à la hauteur du film avec Meryl Streep et Clint Eastwood.
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