Cet ouvrage nous donne des nouvelles des royaumes des fées, où seules les femmes deviennent reines par cooptation. Les fées ou elfes, filles et garçons, vivent longtemps, ne prennent jamais de rides, n'ont pas d'âme, et ne peuvent donc sombrer dans les superstitions religieuses. Leur société est divisé en classes sociales à l'instar des sociétés humaines, et quiconque détient le pouvoir est tenté d'en abuser. Les aristocrates s'ennuient élégamment tandis que les domestiques, qui seuls ont le droit de se servir de leurs ailes, vaquent à des centaines de tâches du matin au soir.
Ces contes sont charmants, délicats, cyniques et cruels. Sylvia Townsend Warner (1893-1978) profite du fait d'avoir créé ces lieux qui n'existent pas, pour dépeindre des réalités qu'une dame n'était pas sensée voir, et exprimer avec malice et liberté des idées qui auraient été inaudibles ou scandaleuses dans l'Angleterre victorienne.
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Cet ouvrage ressemble plutôt à un recueil de nouvelles avec pour thématique : le monde des fées.
Si je suis habituellement adepte des livres fantastiques, je n'ai malheureusement pas accroché à celui-ci. J'ai trouvé celui-là lourd à lire, manquant de dynamisme et de magie.
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