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3,66

sur 2322 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Non mais c'est quoi cette fin??
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C'est une lecture sympa qui vous attend si vous ouvrez ce livre. Racontant les pérégrinations d'une journaliste intrépide et d'un ex-expert de la police, l'histoire est entraînante et nous tient dans un suspense un peu trop volontaire, afin de résoudre le meurtre d'un professeur spécialisé sur le chaînon manquant.

Ayant comme fil rouge les hypothèses à propos de l'évolution de l'Homme, nos protagonistes un peu trop stéréotypés vont alors rencontrer différentes personnes qui auront tous leurs petites idées sur l'évolution humaine. On comprend vite où veut en venir Bernard Werber. Ça devient à la fin un petit catalogue des hypothèses de l'évolution, sympathique à rappeler aux lecteurs.

L'enquête est bien ficelée et le flash-back explicatif est assez … créatif. Je suis sorti de là avec un sourire aux lèvres et un « pourquoi pas ... ». Bernard Werber écrit des récits originaux et il le prouve bien dans ce passage. Personne n'y était et personne ne peut ni le nier, ni prouver le contraire, alors « pourquoi pas ... ». le message final du livre n'est pas trop bête et nous pousse à nous questionner, nous lecteur.
Un vrai gros point positif (et qui m'étonne à chaque fois dans tous ses livres) est l'enchaînement des chapitres et des époques auquel Werber réussit parfaitement à enchaîner. Je ne sais pas comment est-ce qu'il fait ça mais les scènes qui se passent il y a 3,7 millions d'années sont dans une continuité parfaite avec celles qui se passent au présent et vice versa. Les tensions et les idées des périodes sont différentes et se transforment au fil de la transition. C'est fluide et la lecture découle d'elle-même. Il faut bien y reconnaître une qualité dans le style qui n'est pas donnée à chaque écrivain.

On me l'avait conseillé comme un vrai bon livre de Werber mais j'ai été déçu tout de même m'attendant peut-être à un nouveau « trilogie des fourmis » ou à un « Thanatonautes ». (deux excellentes sagas) La lecture est fraîche et limpide (comme d'habitude avec Werber) et certains passages relèvent vraiment d'une réussite comme le passage des trois cailloux. Marrant, prenant, original, léger. « le père de nos pères » n'est pas le meilleur de Werber mais il a réussi à écrire une histoire originale sur un sujet original dans une ambiance cheap assumée
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Dans l'évolution de l'homme, entre le primate et l'humain, il y a un chaînon manquant qui permettrait de mieux comprendre ce bouleversement. Werber élabore une théorie vraiment très surprenante.... C'est prenant du début à la fin comme tous les Werber. Bon bouquin d'été.
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Une fois de plus, l'auteur nous entraîne dans un univers "possible". Dans ce livre, il s'agit de l'origine de l'homme qui descendrait du singe mais aussi du porc. L'histoire est cocasse et bien écrite. Un bon moment.
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Après avoir été impressionnée, il y a quelques décennies, par les premiers livres de la série des Fourmis, j'ai peu à peu eu une sensation de répétition qui m'a dissuadée longtemps de relire du Werber. "Le Père de nos pères" m'a été prêté il y a longtemps déjà; je le regardais avec une certaine méfiance; j'ai fini par l'ouvrir. Ouf, pas d'ennui dès le début. le double récit prend plutôt bien, même si les chapitres "proto-historiques" ne convainquent pas vraiment. Peut-être le contraste avec la partie "polar" plus actuel que je trouve amusante, à défaut d'être vraiment crédible.

A la moitié du roman, les impressions sont de plus en plus mitigées :
- le 'IL' proto-humain me tape sur le système (cynisme? brutalité excessive? regard faussement neuf/neutre de la narration?)
- et surtout les exposés scientifiques (on sent d'ailleurs que le roman date, oh, déjà, de 1998, la paléontologie a fait des bonds en deux décennies), bref les passages d'érudition semblent prendre toute la place, en une succession d'exposés, rendant artificiels et maladroits les efforts pour rendre vivante une histoire qui perd de plus en plus en crédibilité.

Déception devant des approximations ou des incohérences, pour un écrivain de haut vol :
- des répétitions, des constructions hasardeuses qui conviendraient à l'oral seulement, par exemple : "les animaux seraient au préalable parqués dans une enclos triangulaire afin d'être sûr que la gazelle serait dans l'impossibilité de s'enfuir". "Sûr", il va avec quoi? ni les animaux ni la gazelle. Phrase grammaticalement incorrecte.
- le contraste entre les deux personnages d'enquêteurs, avec leur physique opposé, était souligné avec insistance (lourdeur?) dès le début, mais les allusions régulières au surpoids d'Isidore sont... lourdes, et incohérentes avec les informations données lors de la première description du personnage : en effet, une personne d'1,90m pour 120kg est certes massive, imposante, mais nullement dégoulinante de graisse (c'est répété).
Quand on fait l'érudit, on devrait aussi le faire dans les détails du réalisme de base.

Bref, la lecture est agaçante. Et pourtant addictive. Je ne lâche pas le livre. L'érudition est étalée en permanence mais les mots sont simples, on comprend tout, alors la vulgarisation scientifique est réussie. Les ficelles sont énormes, artificielles, maladroites, tout ce qu'on veut, mais quand même, je reste, je veux savoir la suite, je dévore le roman, jusqu'au bout.

En conclusion, l'image du porc, centrale dans l'intrigue, est applicable à la lecture de ce roman : de même que j'enlève le gras du jambon, que tout ne me semble pas bon dans le cochon, et que j'ai pourtant plaisir à déguster parfois des rillettes ou un filet mignon, de même, j'ai eu finalement plaisir à lire ce roman.
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Histoire pas super captivante mais dont l'intérêt se trouve dans les réflexions sur les origines de l'humanité.
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On a connu Werber plus convaincant
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