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4,13

sur 582 notes
La Voix des Ombres est un petit bijoux. On trouve aujourd'hui un certain nombre de livres fantasy dont le héros principal est un assassin (on ne peut pas ne pas citer l'Assassin Royal), mais la Voix des Ombres nous laisse découvrir une société aux couches multiples, de plus hautes aux plus basses, évoluant entres elles parfois sans se voir ou se connaître…cependant, très souvent, les nobles font appel aux services des assassins… et il leur faut les meilleurs.Kylar fait partie des meilleurs, parce qu'il a grandit à la dure, mais surtout parce que celui qui a été son maître était le meilleur. Mais Kylar est enclin à aimer, Kylar est enclin à l'amitié… Ce qui lui vaudra de se mettre dans des situations telles que même son maître voudra sa peau! La voix des ombres, est un récit prenant, c'est le coeur battant qu'on l'ouvre pour reprendre le récit, et le coeur battant qu'on le referme… à regret. Les personnages sont bien construits et le mentor de Kylar est un lourd mystère qu'il sera difficile de cerner, chaque personnage cache quelque chose, chacun nous livre son secret au fur et à mesure. Méfiez-vous du plus insignifiant des personnages car il pourrait bien vous surprendre ! Prenez garde à chacun, car les retournements de situations sont nombreux également.
Et n'oubliez pas de respirer !
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Un véritable coup de coeur ! Un récit sombre de dark fantasy adulte. La plume est parfaite, juste ce qu'il faut pour nous immerger dans le récit et nous donner des frissons d'horreur et de peur. Attention aux âmes sensibles qui voudraient s'y risquer malgré tout : la question d'acte sexuel non consentit et de violence sur enfants est abordée tout au long de l'histoire. 😯
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Les personnages ! Bon dieu, comme je les aime. J'ai particulièrement aimé Durzo Blint et Mamma K, deux adultes en proie à leur destin non-souhaité, soumis à la cruauté de leur position. Evidemment, on s'attache aussi à Kylar -alias Azoth-, notre jeune héros qu'on va suivre tout au long de ses péripéties. 🤗
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Le complot politique se met en place, mais ça reste largement abordable. Bien sûr, il faut suivre car certains personnages portent le même nom alors qu'ils ne sont pas les mêmes personnes, mais on s'en sort malgré tout. 😁
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Bref, une aventure palpitante qui nous tire des larmes, des frissons, mais aussi de bons fous-rires. Je le recommande à ceux qui souhaite démarrer la dark fantasy et qui ne sont pas trop sensibles aux points sombres énoncés précédemment. Véritable coup de coeur pour moi. 🤩
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J'avais découvert Brent Week et les Anges de la Nuit il y a déjà quelques années et je me rappelais que j'avais adorée. Mais en rouvrant le livre, je me suis rendue compte que j'avais finalement peu de souvenir de l'histoire en elle-même. Ce qui fait que cette relecture a été un véritable plaisir: j'ai profité des rebondissements comme si je ne les avaient jamais lus mais j'ai reussis sans mal à me fondre dans l'univers car il ne m'était pas totalement étranger.

La voie de l'ombre est un premier tome d'une trilogie palpitante. A l'époque de ma première lecture j'étais tête bêche dans l'assassin royal et peu de fantasy trouvait grâce à mes yeux. La trilogie des Anges de la nuit a fait partie de ces quelques "élues"

On rentre avec une facilité déconcertante dans le roman. L'histoire est souvent difficile mais quoique ait pu en dire certain, je n'ai pas trouvé qu'il s'agissait de violence gratuite. On est face à un univers dure et sans pitié que l'auteur n'édulcore pas pour autant. Je ne m'y connais pas bien en Dark fantasy, et je sais que d'un autre côté, d'autre on reprocher au roman d'avoir un héros trop "gentil" trop pétris de "bonne intention". Je pense que ceux là sont passé complètement à côté du propos du livre. L'auteur nous met face à cette question qui revient souvent mais qui marche encore tellement bien car elle est au fondation de l'humanité je trouve : où s'arrête la ligne entre le Bien et le Mal? Y a-t-il même une telle ligne? La Voie de l'ombre ne répond pas à cette question mais elle oppose les points de vue des différents personnages et nous questionne tout du long.

Les personnages justement, venons en! On a ici droit à tout une palette de personnages, des plus immondes au plus grandioses. le narrateur n'est pas seulement Azoth, notre rat de guilde dont on va suivre l'évolution, même s'il est le principal. Non, nous avons aussi le point de vue de nombreux autres personnages, plus ou moins secondaires, "méchants" comme "gentils". J'ai trouvé cela très bien fait parce qu'on ne s'ennuie jamais. En plus ce fonctionnement nous permet de mieux appréhender les rouages de l'histoire et toute la tragédie qui se profile à l'horizon ! Pas un seul personnage ne m'a déçu ou ennuyé. J'ai bien entendu mes petits favoris comme Jarl et Dorian. Mais le fait est qu'ils ont tous été construit avec minutie. Il n'y a pas d'incohérence dans leurs réactions, celles ci sont crédibles et bien souvent l'histoire en marche nous tire des frissons d'effroi, des larmes et des palpitations car on sait que rien ne semble pouvoir arrêter la machine infernale...

Je pourrais encore en dire des tartines sur ce roman mais je pense que vous avez saisie le principal : j'ai l'ai adoré, tout autant voir plus qu'à ma première lecture. J'ai pris énormément de plaisir à me replonger dans l'univers des Anges de la nuit et je vais de ce pas continuer mon immersion dans le second tome !
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Un très bon début ! Nous sommes des les premières pages plongées dans cet univers violant ou un jeune garçon tente de faire surface. Heureusement pour lui il tombe entre les « bonnes mains » d'un assassin reconnu et respecté et avec qui il suivra une formation des plus compliqué.
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Ce premier volume de L'Ange de la Nuit m'a entraîné dans de folles aventures et à une vitesse soutenue. J'ai pu retrouver l'ambiance du cycle de L'Assassin de Robin Hobb. Les actions sont rapides, les personnages ont des caractères trempés, l'histoire est dure. J'avais hâte de commencer le second tome...
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Un régal !
Quelques lignes et c'est parti ! Pas le temps de s'ennuyer, l'auteur nous plonge directement dans l'action et dans un univers rempli d'intrigues et de rebondissements. Un royaume dirigé par un roi fou, rempli de pisse-culottes (assassins), de meisters (mages) et où les complots et assassinats fleurissent à chaque coin de rue. C'est dans ce contexte que l'on suit les aventures d'un jeune apprenti pisse-culotte Azoth et de son maître, Durzo Blint, une légende du royaume.
Des descriptions courtes et précises, des personnages tous aussi charismatiques et marquants les uns que les autres, des échanges verbaux musclés, des manipulations et des rebondissements permanents, des combats épiques… et un scénario parfaitement ficelé et rempli de subtilités dans un style simple et efficace.
Une aventure dans la lignée de l'Assassin royal de Robin Hobb… pour les passionnés de ces univers, à lire absolument.
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J'ai acheté ce premier tome l'été passé, lors d'une offre format poche à moins de 4 euros sur une sélection de premiers tomes.
Pris parmi d'autres, il était resté caché dans la pile "à lire" pendant une année.
Quelle erreur ça a été ...!
Le format poche souffre d'une couverture absolument désastreuse, étiquetant ce roman "histoire d'assassin/voleur" pour le tout-venant.
Sauf que clairement pas.
C'est violent, très violent. Les personnages tout en nuances ne sont jamais ce qu'on s'attend, les sympas ne le restent pas longtemps, et les pires crevures ne le sont que sous un certain angle.
La narration, qui passe sous différents points de vue, est aérée et agréable, et se modifie légèrement selon l'ambiance voulue, ce qui nous fait imaginer Cénaria plus vraie que nature sans alourdir de descriptions visuelles.

Un énorme point en faveur de ce livre à mon sens (et qui apparemment en rebute plus d'un), est que l'auteur ne pré-mâche pas son récit.
Toutes les informations nécessaires à la compréhension des différentes intrigues et des personnages y sont, il suffit de lire avec attention et non pas de survoler les mots en ne voulant que suivre de loin le fil de l'histoire.

Tout est à l'image du récit, sombre, puant, glauque et sans pitié.
Une formidable aventure sur fond d'initiation, à la dure et même au-delà, qui m'a immédiatement fait acheter une belle édition à la hauteur de ce grand récit pour en dévorer la suite dans de meilleures conditions.
Indubitablement ma meilleure lecture de l'année.
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Moi qui n'aime pas les héros d'HF qui deviennent des super-héros et résolvent tout par la magie, ici c'est le comble ! Les personnages principaux sont immortels, (ou le deviennent en ressuscitant), vainquent seuls d'innombrables ennemis (même une armée d'invasion), et se tirent de toutes les situations impossibles grâce au sac de Mary Poppins dont ils tirent tout le matériel nécessaire. (genre de : 2 épées, innombrables lames et couteaux, cape magique, arbalète lourde avec bobine de corde en soie et carreau spécial etc ... tout cela sans le gêner le moins du monde pour se cacher dans les ombres et devenir invisible et inaudible !)
Que dire de toutes les aberrations qui ne cessent de se produire : transport d'un corps en armure (80 kg au moins) par une jeune femme et une fillette dans les passages secrets dont l'entrée est bien en hauteur, héros qui coule au fond d'un fleuve, mais s'en sort en marchant sur le fond, combat à l'épée avec une main entaillée jusqu'à l'os, etc... mais tout cela s'explique parce qu'il a "le Don ". C'est d'une logique imparable !
En plus, quelques révélations à la "Je suis ton père !" rajoutent encore à l'invraisemblance du récit.
Enfin leurs amours sont bien compliquées : amour platonique de l'un pour une fille qu'il ne peut plus approcher mais rencontre quand même à tout bout de champ, amour contrariée de l'autre qui fait semblant d'aimer la soeur de sa véritable aimée et la sacrifie, mais finalement, non, c'était fait exprès (???), amour sacrifié d'un troisième qui se marie avec une princesse le jour où il s'est fiancé avec sa véritable dulcinée ... Pfff !!!
J'ai mis 2 étoiles car j'ai quand même tenu jusqu'à la fin de ce premier tome mais j'abandonne cet auteurà jamais.
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Pleins d'ingrédients alléchants : des intrigues politiques, du sang, des assassinats et l'apprentissage de l'art de tuer. L'histoire s'annonçait plutôt bien.
Or, elle se heurte assez rapidement à trois écueils : les personnages ne sont pas attachants et passent beaucoup trop de temps à se morfondre sur eux-même. le héros en particulier est tout simplement horripilant avec ses pleurnicheries et ses faux dilemmes. le style est très répétitif, avec nombre de monologues intérieurs tournant en boucle et qui n'apportent aucun intérêt supplémentaire aux personnages ou à l'intrigue. Au contraire, on a l'impression de lire plusieurs fois exactement la même chose ! Et enfin, l'utilisation de l'ironie dramatique. Entendre la même révélation deux ou trois fois, à chaque fois qu'elle est révélée à un nouveau personnage, est lassant. le monologue intérieur du héros qui fait une fausse supposition, pathétique au lieu d'être poignante.
Pour les âmes sensibles éprises de curiosité en lisant le quatrième de couverture, s'abstenir : outre les tranchages de gorge, les empoisonnements et les bagarres sanglantes, les viols sont aussi assez récurrents dans cet univers. A noter la parfaite égalité des sexes, hommes, femmes et enfants en prennent pour leur grade dans tous les cas.
En définitive, une lecture frustrante, avec plusieurs pauses pour rouler des yeux devant l'idiotie des protagonistes ou la répétition d'éléments donnés plus tôt dans le chapitre ; mais une intrigue suffisamment prenante pour finir la trilogie, sans toutefois donner envie de rouvrir les romans une fois la dernière page tournée.
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Azoth est un véritable garçon des rues, débrouillard et habitué à survivre dans une ville glauque emplie de crasse et de violence. Grâce a l'habilité des descriptions faites par l'auteur de ce monde urbain, l'ambiance qui y règne y est vraiment palpable. Cette ville est divisée en deux : Une grande partie est habitée par des gens miséreux faisant ce qu'ils peuvent pour vivre parmi les bandes diverses, les voleurs, les assassins et les quatins... L'autre partie appartient aux nobles et personnes plus riches qui complotent les unes contre les autres à qui aura le plus de pouvoir...
La vie d'Azoth alors membre d'une bande ( seule façon de survivre ) va basculer le jour il rencontre le plus grand assassin de tous les temps Durzo Blint. Il va alors devenir son apprenti afin de devenir comme Durzo un " pisse-culotte " que les gens craigneraient et respecteraient...
Mais il va se rendre compte que son apprentissage va être plus ardu qu'il ne le pense, qu'il devra mettre de côté ses sentiments et faire les bons choix. Il va devoir aussi trouvé son " Don " sorte de magie innée dont les pisse-culottes sont pourvus afin qu'il devienne l'assassin qu'il veut être...
Lors d'une mission d'infiltration il va passer du côté des nobles, se faire appeler " Kylar Stern ", se lié d'amitié avec un successeur au trône possible " Logan " et être malgré lui un des acteurs majeurs d'une guerre qui se prépare entre 2 nations.
De la bonne Dark Fantasy ou l'auteur dépeind un monde urbain cohérent et angoissant dont on habiterait pas pour rien au monde. le hero ou devrai-je dire anti-hero est comme dans la logique de la fantasy, c'est à dire niais et pas capable de faire grand chose au départ pour devenir après un grand guerrier... Mais on arrive aisément à s'y attacher et les personnages secondaires comme Durzo, Logan, Mama K sont assez charismatiques. Les méchants quand à eux tels que le " Rat ", " Roth" sont sadiques et sans pitié à la limite du stéréotype.
Ce qui est surprenant c'est le style de l'auteur, limpide et agréable à lire sans trop en faire.. Il sait doser descriptions, actions, magie car il y incorpore des sorciers avec justesse. Et cerise sur le gâteau il y a pas mal de rebondissements et de " faux semblants ".
Pour résumer une lecture très agréable pas aussi trash qu'un Joe Abercrombie et pas aussi politique qu'un Georges RR Martin certes mais qui a surtout sa propre identité et franchement qui donne envie d'attaquer la suite. Pour un 1er roman, une très belle réussite !
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