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L'apocalypse. Un virus zombie a décimé 99% de la population. Les survivants se sont répartis en deux camps. D'un côté, ceux qui se sont barricadés dans les grandes villes. de l'autre, ceux qui sont à l'extérieur (les friches) et qui se livrent à toutes sortes d'exactions pour survivre (pillage, cannibalisme, trafic d'êtres humains...).
Positif raconte le parcours initiatique d'un jeune homme (Finnegan) né après l'apocalypse à New York qui se retrouve projeté du jour au lendemain dans les friches après avoir été déclaré potentiellement atteint par le virus.
Le récit est raconté par Finnegan lui-même, à la première personne.
On suit vraiment son parcours, les personnes qu'il rencontre, l'évolution de sa personnalité au fur et à mesure des difficultés qu'il rencontre.
Le récit est parfois très violent mais pas vraiment horrifique (du moins pour moi).
On voit que l'auteur a voulu adresser un message d'espoir en mettant en avant les efforts de Finn pour reconstruire et redonner à l'humainté ses lettres de noblesse. J'ai bien aimé cet aspect du récit. Il y a toujours une lueur d'espoir qui nait du chaos.
Dernier point négatif, il y a quelques longueurs et certains événements qui manquent un peu de punch.
Mais pour moi, dans l'ensemble, c'est un livre qui est très bien passé. Les chapitres sont courts (même très courts), j'aimé les personnages (Finn et Kylie) et le récit dans son ensemble.
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Les livres de zombies ne sont clairement pas ma tasse de thé. Tout comme les séries d'ailleurs ; l'ensemble me laisse toujours un arrière-goût de déjà-vu. Les scénarios tournent le plus souvent autour du moment exact de la catastrophe ou du moment qui suit, mais au final, à part voir des gens massacrer du zombie et s'entre-tuer en dévalisant des supérettes, il ne se passe pas grand-chose. Pourtant, un matin en sirotant mon café, je suis tombée sur un extrait de Positif à l'intérieur du dernier Neverland que j'avais reçu. Un roman zombiesque que se déroule près de 20 ans après l'épidémie, voilà qui me semblait intéressant.

Premier bon point donc, le roman se démarque du gros des romans du genre en abordant une période souvent délaissée. Certes, il y a des zombies, mais pas à tout les coins de rue puisque les gens ont eu le temps de s'organiser un minimum pour construire des villes à l'abri de leur faim incessante.

Deuxième bon point, le roman est très réaliste : tout d'abord, les gens se sont organisés pour subvenir à leur besoin (potager, pêche, etc.), ensuite, les enfants qui sont nés après la catastrophe ne connaissent rien du monde d'avant, la technologie est pour eux très obscure et inutile, enfin, l'armée est encore très bien organisée. Cette organisation fait aussi que les zombies ne sont pas aussi nombreux qu'on peut le croire : incapable de penser, beaucoup d'entre eux meurent de froid chaque hiver, sans compter que les gens à l'extérieur des agglomérations et l'armée s'efforcent d'en tuer le plus possible. La contamination est aussi gérée d'un façon totalement pragmatique qui est d'une certaine façon au centre de ce récit.

La qualité du roman aurait pu se limiter à ces deux points, mais les personnages sont à la hauteur de l'ensemble. Ils sont construits avec profondeur et réalisme ce qui permet de mettre en place une évolution au fur et à mesure des événements ainsi qu'une excellente palette de caractères. Finn passe ainsi du stade d'adolescent protégé de la ville à celui de jeune homme actif dans sa survie et dans celle des gens qui l'entoure. le tout ne se fait cependant pas sans heurts, et il lui faut un certain temps d'adaptation et bonne dose de désillusions pour se construire. Si au départ, il peut sembler un peu naïf, on comprend très vite qu'il est juste sans repères, mais que c'est un garçon plein de ressources. Les personnages féminins ne sont pas en reste, et malgré un environnement violent et délétère pour elles, certaines se démarquent par leur force de caractère et leur désir de vivre.

Un autre bon point qui mérite d'être relevé : le récit est divisé en plusieurs parties qui abordent à chaque fois des conditions de vie et une ambiance différente. L'action change donc plusieurs fois de lieu et de tempo avec des parties plus actives et d'autres plus passives sans pour autant sombrer dans de longues descriptions interminables. Côté rythme, il faut accorder à David Wellington qu'il a assuré. le roman se dévore donc très rapidement avec l'envie d'en savoir toujours plus.

Petit plus pour faire rêver les lecteurs : la fin que j'ai trouvé parfaite et pleine d'espoir, mais chut ! Je vous laisse découvrir par vous même !
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 2/10
Développement des personnages : 0/10
Style de l'écriture : 8/10
Rendu de l'histoire : 2/10
Total 12/40 Babelio 1,5/5

Et pourtant David Wellington est de mes auteur favori, encore maintenant j'essaye de comprendre ce qu'il a voulu vraiment faire. J'ai presque l'impression qu'il a écrit ce livre il y a des années et qu'il s'est soudain dit "Bon pourquoi par faire édité ce livre maintenant que je suis connu". Si c'est cela je peux l'excuser en partie. Mais très franchement je ne pense pas que c'est ça. Pourquoi me direz-vous ? Car on sent tout de suite que l'auteur ne s'est pas cassé la tête en pompant à droite et à gauche pour rendre son histoire percutante.

Et ça aurait pu marcher s'il n'avait pas fait de son héros centrale une vraie chochotte qui de toute évidence n'a rien entre les jambes. Certains me diront oui mais il a voulut rendre son histoire crédible, un homme parmi tant d'autres. Si je veux du crédible je lis La route. Moi quand je lis terreur sur la tranche d'un livre c'est ce que je m'attends à trouvé, pas une version aussi mauvaise que la série Walking Dead d'ailleurs ce très cher Stone est aussi agaçant que cet insipide Rick de la dite série.

On nous présente ce livre comme une sorte d'univers à la Mad Max. Mouais certains n'ont pas du bien voir les films. Je comprenais pas trop pourquoi l'auteur voulait réécrire un livre sur les Zombies alors qu'il avait fait brillamment le tour avec ces zombies story. Mais rapidement on comprends que les zombies sont juste là pour décoré un peu comme Walking Dead. J'ai vite compris que j'allais me faire royalement chier en lisant ce livre et ça n'est pas l'excellente plume de l'auteur qui à rattraper le coup. J'ai eu l'impression durant tous le livre que l'auteur en manque d'inspiration cherchait ses marques un peu comme ses personnages tous aussi insipides les uns que les autres. L'histoire d'amour dans tous ce chaos est à pleurer on à l'impression qu'elle sortie d'un adolescent en souffrance.

Il y a aussi un grand manque de crédibilité dans cette histoire. Exemple Kylie est aux toilettes d'une maison qu'ils visitent et elle se met sur le wc pour pondre tranquillement et forcé de constater qu'il y a du papier toilettes. Dans notre monde quand on dit virus le lendemain une bandes d'abrutis dévalisent les grandes surface et là dans le bouquin pas de problème le papier toilette existe toujours alors qu'il y a plus d'usine pour en produire. Même chose au niveau de l'essence cela fait 20 ans que la fin du monde à frapper mais il y a toujours des véhicules qui roulent à l'essence ainsi que des hélico. Oui mais l'armé a mis la main sur les puits de pétrole ! Et alors il y a plus d'usine pour en produire, de plus tout le monde sait que dans un laps de temps pas si long que ça, que l'essence commencera à manquer. Alors contexte de réalité on repassera.

Il a toutefois un petit truc que j'ai apprécier dans ce livre, (je suis pas complètement vache non plus) c'est le petit clin d'oeil à Caxton un de ces personnages de vampire Story. Au final l'auteur aurait mieux fait de nous faire une suite à la 23 éme heures, plutôt que de nous emmerder avec un roman poubelle qui n'est au final qu'un condensé de tout ce qu'on à déjà vu au cinéma. Je sais qu'il est dur dans ce type de littérature de renouvelé le genre, mais autant évité le plagiat à chaque page...
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J'a vraiment passé un très bon moment avec ce livre, qui malgré son épaisseur se dévore très rapidement tant les chapitres s'enchaînent! C'est un roman véritablement intéressant, qui malgré quelques incohérences soulève des questions et des réflexions braiment pertinentes sur la nature humaine ^^ C'est vraiment une lecture sans prise de tête, très agréable, même si elle ne révolutionne pas le genre.
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Un road movie qui vous entraine dans un périple fascinant à travers les Etats Unis.
L'univers post apocalyptique que nous offre l'auteur est très bien maitrisé, fouillé et minutieux à tel point que vous sentez presque la boue, la poussière et la sueur couvrir votre corps. Sur la couverture, il est indiqué que le roman se situe entre Mad Max et Walking dead et effectivement on y retrouve assez bien ces univers basés sur la survie, la peur du zombie et surtout la peur des autres humains survivants qui sont définitivement bien plus dangereux.
Dans ce monde chaotique, les personnages ont des caractères forts et ils vous paraissent terriblement réels. Finn est un modèle d'humanité dans un monde qui ne semble ne plus en avoir et son évolution au fil des pages vous fait aimer de plus en plus ce personnage.
En bref, une lecture pleine de qualités pour son genre que j'ai apprécié bien plus que je ne le pensais et que je quitte à regret tellement l'univers est bien campé. Même si vous n'êtes pas amateur de zombies (ils sont en toile de fond mais ils ne sont pas le point central du roman) , c'est une lecture intéressante pour les jeux de pouvoirs, de dominations, pour la croyance et l'espoir qu'elle offre.
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Un livre que j'ai lu très rapidement, facile à lire et simple. Loin d'être un chef d'oeuvre à mes yeux, il passe correctement le temps sans innover sur un thème maintes et maintes fois usé, tout ça en ne sortant pas du schéma classique des romans sur la survie, mais je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler. Sympa mais sans plus, un livre sans prise de tête somme toute..
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Finnegan est un positif. le signe « plus » tatoué sur le dos de sa main l'atteste. Parce qu'il a été en contact direct avec le virus zombie, le voilà condamné à quitter son lieu de vie, un Manhattan post-apocalyptique barricadé, où toute trace de l'ancien monde a disparu, pour se rendre dans un centre sanitaire de l'Ohio. le virus mettant jusqu'à 20 ans pour se manifester, il devra attendre ses 21 ans pour être déclaré sain et revenir… Sauf que ça ne va pas se passer tout à fait comme prévu…
Dire que j'ai hésité avant de me lancer dans une histoire de zombie serait un doux euphémisme. C'est que souvent, depuis La Nuit des Morts-vivants, le chef d'oeuvre de George Romero, le thème apparait ultra rabâché, et le seul intérêt est de montrer des hordes de morts-vivants envahir les rues et s'en prendre aux quelques survivants. Si la bande dessinée Walking Dead a en partie relancé l'intérêt, elle a tendance à s'essouffler sans parvenir à se renouveler. je ne parle même pas de la série télévisée qui est pour moi d'un ennui profond au point que je n'ai pas dépassé la première saison.
Positif plante l'action dans un futur proche, dans une Amérique dévastée et en proie au chaos. Les zombies sont des malades infestés par un virus, dont le temps d'incubation peut prendre vingt ans, ce qui fait de chacun un malade potentiel. D'un côté, l'armée tente de rétablir l'ordre le plus souvent avec violence et sans discernement, de l'autre, les survivants, souvent dans des camps retranchés, où la vie s'articule autour de trocs et de petits métiers divers. Les pillards s'organisent en bande avec la complicité des autorités, des sectes apparaissent, voulant prêcher leur bonne parole. Au milieu de tout ça, Finn devra apprendre à vivre. C'est un gamin débrouillard, mais sans aucune idée de ce qu'il peut se passer hors des murs. Son chemin lui fera croiser des personnages haut en couleur, comme Adare et son harem de filles mineures au volant de son 4X4, Kate la Rouge et sa bande de motards, les dirigeants du camp d'Akron…
Empruntant parfois la voie d'un Mad Max , Positif est aussi une réflexion sur la dérive du totalitarisme, un roman de zombie où finalement le zombie n'est qu'un prétexte et non le thème principal. C'est plutôt un roman post-apocalyptique parfaitement bien écrit et sans aucun temps mort, laissant la porte ouverte à une note d'espoir final en la personne de Finn et de ses compagnons de route, décidés à faire de leur faiblesse une force. Et je remercie les Éditions Bragelonne pour m'avoir permis de découvrir cette petite pépite.
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À défaut de proposer une lecture à 100% accrocheuse (l'auteur parvient à surprendre mais ne cherche jamais à créer d'insoutenables moments de suspense), Positif demeure néanmoins un bouquin très fréquentable, peut-être pas pour les inconditionnels des zombies, en tout cas pour l'amateur de S.F. post-apo.
Le texte complet de ma critique sur Khimaira !
Lien : http://www.khimairaworld.com..
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L'entrée en matière m'a séduite d'emblée. On suit un jeune type, Finn, qui est né dans un grand refuge sécurisé, organisé et même si les repas sont rationnés et qu'il n'y a pas le Wifi, disons que la vie est belle, ou du moins assez simple. Mais évidemment, la transformation de sa mère, l'exposition au virus et l'énorme + tatoué sur sa main vont le contraindre à changer de routine. Et c'est là que David Wellington nous embarque dans un road-trip captivant et complètement dingue, où les gangs de pillards en costard-fourrure et les sectes barbares font loi, sur fonds de morts-vivants comme on les aime (c'est-à-dire portés sur la chair humaine). Mad Max nous voilà. du coup, j'ai adoré l'ambiance.

C'est un vrai voyage initiatique qu'entame notre protagoniste somme toute assez naïf et faible. La progression de son personnage n'est pas vilaine, bien que certaines facilités scénaristiques (pour ne pas dire le cul bordé de nouilles de Finn) m'aient un peu laissées dubitatives. Mais l'auteur a réservé de très jolis rôles aux femmes, cibles privilégiées de ce nouveau monde encore plus cruel. On peut dire que David Wellington n'a pas hésité à faire morfler ses personnages, et les très courts chapitres s'enchaînent à une vitesse folle jusqu'à la dernière page. L'écriture est efficace, avec un savant dosage d'anticipation pour te faire trembler pour la suite. La base.

Pour faire court, je n'ai pas trouvé que Positif était une histoire de zombies révolutionnaire mais tous les éléments sont réunis pour te tenir éloigné du réel pendant des heures sans interruption. Et finalement, parfois, on ne demande rien d'autre à un livre.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Un roman un peu inégal. Autant la première partie, présentant un héros très faillible, est originale et prenante autant la seconde, se raccrochant aux poncifs du survival mené par un héros volontaire et plein de talents, s'avère nettement plus convenue. L'univers, néanmoins, propose de belles surprises.
Lien : https://encresetcalames.word..
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