AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La machine à explorer le temps - L'île du Docteur Moreau (29)

Je savais maintenant ce que recouvrait ce que recouvrait toute cette beauté du monde extérieur. Très agréablement s'écoulaient les journées pour ses habitants, aussi agréablement que les journées que passent le bétail dans les champs. Comme le bétail, ils ne connaissaient aucun ennemi, ils ne se mettaient en peine d'aucune nécessité. Et leur fin était la même.
Commenter  J’apprécie          20
Un jour, la vie et la propriété avaient dû atteindre une sûreté absolue. Le riche avait été assuré de son opulence et de son bien-être; le travailleur de sa vie et de son travail.
Commenter  J’apprécie          20
Je m'attristai à mesurer en pensée la brièveté du rêve de l'intelligence humaine. Elle s'était suicidée; elle s'était fermement mise en route vers le confort et le bien-être, vers une société équilibrée, avec sécurité et stabilité comme mots d'ordre...
Commenter  J’apprécie          00
La pitié vient surtout nous bouleverser quand la souffrance trouve une voix pour tourmenter nos nerfs.
Commenter  J’apprécie          00
L'étude de la Nature rend un homme au moins aussi impitoyable que la Nature.
Commenter  J’apprécie          00
Nos existences mentales, qui sont immatérielles et n'ont pas de dimensions, se déroulent au long de la dimension du Temps avec une vélocité uniforme, du berceau jusqu'à la tombe, de la même façon que nous voyagerions vers le bas si nous commencions nos existences cinquante kilomètres au-dessus de la surface de la terre.
Commenter  J’apprécie          30
Avec "La machine à explorer le temps", nous faisons un bond de treize ans en arrière (par rapport à la publication de "La guerre dans les airs"), bien peu de chose à côté des bonds que la fameuse machine permet à son inventeur.
Dans ce roman qui date de 1895 - le premier qu'il ait publié - Wells est plus audacieux peut-être que dans aucun de ceux qui suivront : il s'y révèle comme un vertigineux visionnaire, en même temps que le plus réaliste des utopistes.
Le temps étant admis comme une quatrième dimension, il est tout naturel de s'y mouvoir comme on se meut dans les trois autres ; et la machine emmène l'explorateur jusqu'en l'an 802 701.
Ce qu'il trouve alors sur la Terre, dépasse, de tous ces millénaires, les pires "scènes de la vie future" dont Georges Duhamel fut le témoin désenchanté et qu'il relate en les déplorant.
Cependant c'en est la conséquence déduite par anticipation avec une féroce logique.
Deux races demeurent : l'une, souterraine, mécanique, ne sort de ses ténèbres que la nuit pour venir chercher à la surface, où elle les élève comme un bétail, les descendants dégénérés de l'antique classe des oisifs, de l'autre race devenue comestible, dont elle alimente ses abattoirs et qui constitue sa nourriture.
Beaucoup de critiques estiment que "La machine à explorer le temps" est la plus puissante et la plus parfaite entre toutes les oeuvres de Wells.
Il est certain que le récit y est admirablement bien mené, qu'il captive de bout en bout, et qu'à la fin, la description de l'agonie de la Terre, sous un soleil à demi éteint, au crépuscule des âges, se grave inoubliablement dans l'esprit...
(extrait de la préface de "Pages choisies de H.G. Wells" - signée Henry D Davray, et insérée en début de l'édition parue à la "Nrf" en 1931)
Commenter  J’apprécie          70
En 802701, les hommes se sont si bien adaptés à leur milieu que la lutte pour la vie a cessé.
Les hommes sont divisés en deux classes : les "Eloïs" et les "Morlocks".
Les "Eloïs" sont de jolis petits êtres, d'une gracieuse gentillesse, d'une aisance puérile, à la chevelure uniformément bouclée, aux yeux larges et doux. Ils ne connaissent pas le mal et vivent à la surface de la terre. "Vous qui n'avez jamais rien vu de semblable, vous ne pouvez guère imaginer quelles fleurs délicates et merveilleuses d'innombrables années de culture peuvent créer".
Les "Morlocks", race aux habitudes bestiales, vivent sous terre, travaillent durement et ont quelque chose d'inhumain et de méchant. Le voyageur découvre bientôt que les "Morlocks" nourrissent les "Eloïs", mais les nourrissent comme un chasseur nourrit des faisans, car de temps à autre ils sortent de leur abri souterrain pour enlever un certain nombre d' "Eloïs" et les manger.
Le voyageur comprend que les "Eloïs" sont les descendants des riches, les "Morlocks" ceux des travailleurs. "Les "Eloïs", comme les rois carolingiens, en étaient venus à n'être que des futilités simplement jolies : ils possédaient encore la terre par tolérance et parce que les "Morlocks", subterranéens depuis d'innombrables générations, en étaient à trouver intolérable la surface de la terre éclairée par le soleil.
En somme "La machine à explorer le temps" est une parabole ou un apologue, sous forme d'anticipation....
(extrait de "L'utopie fantastique" - issu de "Magiciens et logiciens" d'André Maurois, ouvrage édité chez "Grasset" en 1935)
Commenter  J’apprécie          20
Avant même d'écrire ses premiers romans scientifiques, Wells cerne dans plusieurs articles certains des thèmes principaux de la partie conjecturale de son oeuvre romanesque (dont l'essentiel est publié en très peu d'années).
Ainsi dans "Le passé et l'avenir de la race humaine", il tente d'imaginer les caractères de nos lointains descendants de l'an "un million" et, dans "La fin de l'homme", émet l'hypothèse que la race humaine est vouée à disparaître.
On retrouve trace de ces réflexions dans le premier roman de Wells, "La machine à explorer le temps" (1895, mais précédée en 1888 d'une version plus courte parue en revue "The Chronic Argonauts").
Cet aspect darwinien, prolongation imaginaire dans un lointain futur de la théorie évolutionniste occupe une place importante dans son œuvre....
(extrait de l'article consacré à HG Wells du guide "Totem" de la science-fiction parue chez "Larousse" en 1999)
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (1286) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Le Pays des Aveugles de Wells

    Où se déroule l'action de cette nouvelle?

    Equateur
    Pérou
    Chili
    Bolivie

    25 questions
    21 lecteurs ont répondu
    Thème : Le Pays des aveugles et autres récits d'anticipation de H.G. WellsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}