Cette lumière, toujours... Nous sommes dans la plus belle période graphique de la série.
M. Weyland parvient à illuminer ses planches grâce à ses trais fins et surs, mais aussi par l'usage judicieux des couleurs (par
Nadine Weyland).
Un peu d'enjeux, enfin, pour notre héroïne qui retrouve et perd un être cher. Un peu d'émotion, donc, mais pas autant que ce qu'on aurait pu espérer...
Des personnages et des éléments des albums précédents: l'histoire fait preuve de continuité, bravo! Mais finalement, c'est quand même toujours la même chose: un tyran et son régime macho-archaïque, Aria vient flanquer la pâtée à tout le monde, délivre les opprimés et s'en va vers le couchant pour de nouvelles aventures, avec cette fois la particularité qu'elle se retrouve avec un bébé sur les bras pendant quelques planches.
M. Weyland en profite pour régler une prophétie scénaristique lancée un peu à tort et à travers il y a quelques épisodes.
Bref, c'est dans ces moments de pure apotéose graphique qu'on regrette vraiment que
M. Weyland n'ait pas voulu offrir un bon scénariste à sa série...