Et dire que les peintures d'
Emil Nolde avec d'autres expressionnistes furent traitées d'art dégénéré par les nazis et de ce fait furent interdites, saisies et en partie détruites et que la profession d'aujourd'hui semble considérer l'oeuvre d'
Egon Schiele, certes controversée, avec une relative bienveillance. N'y-a-t'il pas là une forme d'anachronisme dans ces façons de faire ? Des publications, des expositions ont lieu comme s'il fallait s'enjouer pour ce chantre de l'Art nouveau et y porter un regard utile . Les instances autrichiennes contemporaines agréent l'expression de cet artiste sulfureux, subversif, violent, obsédé sexuel, malade, pédopornographique .. Chacun fait ce qu'il veut chez soi, je m'en fiche, mais je ne souscris pas à une oeuvre qui fatalement est faite pour être montrée au public dont des enfants. Chez soi un sanctuaire, disais-je, encore faut-il de cet artiste qui se croyait tout permis ne pas y voir l'infamie d'associer à ses fantaisies perverses des ados pubères garçons et filles qu'il débauchait pour ses séances de dessins obscènes.
Il paraît que sa vocation au dessin remonte à l'âge de 18 mois ? à une époque où il fait encore areu areu ? Je veux bien croire que l'expérience du dessin, de la peinture peut aider à vaincre bien des angoisses de l'existence, je vois moins l'avantage de la précocité ici, et encore moins au nom de quelle valeur peut s'enorgueillir la profession d'assurer la promotion de ce pervers. Cette même profession le rattache au mouvement expressionniste, je ne vois pas quelque clarté on gagne dans cette affaire, comme s'il fallait poursuivre un travail de nazi qui n'en a pas fait assez comme ça, sorte d'ironie de l'histoire à la faveur d'un Art dégénéré qui dans le cas présent n'a jamais si bien porté son nom !..