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3,89

sur 481 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre fascinant, dans lequel passé et futur se déclinent au présent.

Le point de départ se situe en 2054. La jeune historienne Kivrin doit être transférée en l'an 1320. S'il est devenu courant au XXIème siècle d'envoyer des historiens en observation dans le passé pour vérifier les coutumes ou faits historiques d'une époque, aucun n'avait encore été envoyé au moyen âge. Mais Kivrin est passionnée et déterminée. Heureusement car, comme vous pouvez vous en douter, les conditions du transfert ne vont pas se dérouler exactement comme prévues...

Malgré une mise en place plutôt longue et certaines redondances un peu agaçantes, ce livre est très plaisant et se lit très vite malgré ses 700 pages. Mention spéciale pour la partie médiévale: les us et coutumes sont retranscrits avec moult détails et anecdotes. L'auteur s'est bien documenté et le résultat est passionnant et vivant. Les habitations, les vêtements, les usages, le quotidien, les fêtes religieuses, les odeurs, les moeurs, les hommes (etc.) du moyen âge ressuscitent sous nos yeux ébahis (et notre nez incommodé!). C'est épique, flamboyant, superbe! L'univers imaginaire de cette histoire, c'est incontestablement le réalisme de son passé.

La vision du XXIème siècle m'a nettement moins convaincu en revanche. L'ouvrage est paru en 1992, et déjà, l'univers futuriste est par certains aspects devenu obsolète: pas d'internet, uniquement des téléphones fixes (avec visio tout de même!), utilisation de disquettes, etc. Cela a toutefois son charme et c'est parfois amusant. Souvenez vous du temps où les téléphones mobiles n'existaient pas, et Imaginez nos protagonistes du futur en situation de crise, courir dans tous les sens en quête d'un téléphone pour tenter de communiquer des informations cruciales à des interlocuteurs - qui bien évidemment, ne restent pas à coté de leur téléphone ! Cela créé parfois des décalages étranges, qui peuvent aussi bien amuser qu'irriter ou décrédibiliser. Mais l'écriture alerte et les pointes d'humour potache en atténue l'effet et nous entraine irrémédiablement vers une ambiance apocalyptique.

Le XXIème siècle et le XIVème siècle évoluent en parallèle, au rythme de l'épigraphe du Livre Premier: « Un sonneur a moins besoin de force physique que du sens de la mesure… Il doit constamment garder deux choses à l'esprit : un coup et une pause, un coup et une pause. » (Ronald BLYTHE)
L'alternance fait monter le suspens crescendo. Et le parallélisme se déploie d'autant plus largement que les personnages sont confrontés à des événements similaires de part et d'autre de la grande muraille des siècles; des événements mais aussi des homologues. Car certains personnages trouvent leur pendant dans l'autre siècle. La vivacité et la spontanéité de la petite Agnès au XIVème siècle par exemple, renvoie à son homologue masculin, le jeune Colin au XXI siècle. Les deux personnages très attachants, apportent d'ailleurs une grande bouffée d'air frais. Excepté à la fin. Deux époques parallèles donc, mais qui tournent en boucle à bien des niveaux.

In fine, retour à la case départ, un livre fascinant dans lequel passé et futur se déclinent au présent.
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Voyager dans le temps à une des périodes de l'histoire longtemps décriée, dénigrée – le Moyen-âge – et découvrir que tout ce qu'on croyait savoir est bien en deçà de la réalité, c'est ce à quoi nous invite « le grand livre » et c'est ce que va vivre Kivrin, jeune étudiante passionnée des temps futurs, partie pleine d'entrain et d'espoir, vers ce siècle qu'elle adule. Bien sûr, les choses ne vont pas se passer comme elles devraient…

"Au XIV e siècle, l'espérance de vie était de 38 ans. À condition d'échapper au choléra, à la variole et à la septicémie, de ne pas ingérer de la viande avariée ou de l'eau polluée et de ne pas être piétiné par un cheval ou brûlé vif pour sorcellerie. Et de ne pas mourir de froid ..."

Passé et présent vont s'alterner, chacun dans une course effrénée pour la survie et l'espoir d'un retour, de moins en moins certain au fur et à mesure du récit. Connie Willis réussit à nous embarquer dans ce voyage et à nous maintenir accrochés à ce grand livre, dont on aimerait que les pages se tournent plus vite, pour en connaître enfin le dénouement.

Quelques longueurs, certes, mais dont je n'arrive pas encore à savoir si elles ne tiennent pas tout simplement au fait que j'avais presque hâte de quitter les présents pour retrouver Kivrin, Rosemonde, Agnès et le père Roche, les sons des cloches et les mugissements de la vache dans les oreilles, fébrile et curieuse de connaître la suite… On en oublierait presque qu'il s'agit d'un livre de science fiction, tant les lieux, les gens et leur manière de vivre sont bien représentés et nous fait oublier ce futur que l'auteure nous décrit, où les historiens expérimentent le passé en arpentant les époques comme actuellement les bibliothèques et les sites archéologiques.

"Elle était une vraie historienne, elle avait écrit les chroniques de ce temps dans une église déserte, seule au milieu des tombes. Moi qui ai vu tant de souffrances et le monde entier sous l'emprise du Malin, j'ai voulu porter témoignage, de crainte que les mots ne disparaissent avec moi.
Elle tourna ses paumes vers le ciel et examina ses poignets sous la clarté crépusculaire. – le père Roche. Agnès, Rosemonde, tous les villageois. Leur souvenir est conservé là-dedans."

Si vous aimez cette période de l'histoire, que vous appréciez ou non la SF, ce livre est fait pour vous...
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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C'est grâce à un site comme Babelio, que je commence à lire de la science-fiction. Je découvre pour la première fois cette auteure talentueuse avec «Le grand Livre». C'est aussi grâce au forum du club de l'imaginaire, du mois de septembre, que je fais remonter mon livre, dans mon énorme pal. Je remercie Tatooa et les autres membres car c'est une bonne occasion de le lire.



Je me rends compte que j'ai un peu de la difficulté à exprimer mon ressenti, je cherche mes mots car je suis un peu mitigée face à ma lecture. À la dernière page tournée, je me sens à la fois soulagée, triste et révoltée. Je suis un peu songeuse. Je découvre à travers cette histoire une plume qui est à la fois vive, profonde et intense. L'auteure Connie Willis nous offre ici un voyage dans le temps, c'est écrit en trois parties. Ce qui retient également mon attention, c'est les informations, qu'elle nous livre dans son roman.

Au fil des pages, on va vivre cette histoire avec l'héroïne Kivrin que l'auteure nous a concoctée. Quand elle dépose les pieds sur la contrée lointaine, un étranger l'aperçoit et il l'amène dans sa famille. Elle perd aussitôt ses repères et elle ne sait plus comment se rendre au point de transfert. Elle doit aussitôt avoir l'occasion de parler à cet inconnu et on sent monter son angoisse. Comment va-t-elle retrouver le lieu du transfert ? Est-ce qu'elle va pouvoir rentrer chez elle ?

L'auteure nous dépeint bien le tableau de cette époque, c'est une histoire qui est bien écrite. On découvre peu à peu cette famille, qui devient le quotidien de Kivrin. À travers ses yeux, on ressent ce que Kivrin vit. J'aime cette héroïne, qui est attachante, vraie et forte malgré les circonstances. On voit les événements qui se défilent et on devine comment l'inévitable va se produire.

Dans l'ensemble, j'y passe un bon moment. Je suis toujours curieuse de suivre Kivrin, à cette époque. J'aime lire ses notes, quand elle écrit. Je veux toujours savoir ce qu'elle va faire pour s'en sortir. Comment elle réussit à survivre au sein de la famille ? Est-ce qu'elle va réussir à trouver le point de transfert ?
Dans l'histoire, je trouve qu'il possède des longueurs. Il faut être attentif à la lecture car on peut se perdre facilement. D'un côté, on a Kivrin et de l'autre on a Mr. Dunwunthy (avec les autres membres de l'équipe.)



Je crois qu'il manque quelque chose de magique, à cette histoire pour être un coup de coeur. Je ne sais pas, c'est difficile à expliquer. Je n'enlève rien à l'écriture douée et habile de l'auteure. Elle nous rédige vraiment une histoire remarquable dans «Le Grand Livre». Je trouve que le livre est bien construit, les informations sont intéressantes et le voyage est vraiment pertinent. Je confirme qu'elle fait bien passer les émotions, et on ressent toujours l'angoisse de notre héroïne. Je pense toujours à la fin de l'histoire, et elle me hante encore. Est-ce que c'est normal ? Je crois que oui car on s'attache à Kivrin et à tous les personnages qu'on rencontre surtout à la petite Agnès qui m'a marquée.



Alors si ce n'est pas encore fait, je vous souhaite une bonne découverte en compagnie de Kivrin. Si vous avez peur des rats, je vous mets alors en garde, ils n'ont pas toujours le bon rôle et avec raison, surtout dans «Le grand livre». Si vous allez sur le forum, faite attention car les membres sont contagieux et ils font agrandir votre pal.
Je recommande également la critique de Masa, car c'est lui aussi qui me fait découvrir cette auteure par son amour pour le livre.

En un résumé : «Le Grand livre» nous permet de nous évader et on n'en ressort pas indemne.
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" Nous demandons aux voyageurs en partance pour le XIVème siècle de se rendre dans la zone de transfert quai A. Nous vous rappelons que les vaccins contre la peste, la variole, la typhoïde sont fortement conseillés."
Vous l'aurez compris " le grand livre" de Connie Willis parle de voyage dans le temps.
Nous sommes au XXIème siècle, Kivrin Engle historienne se porte volontaire pour un voyage en l'an 1320. le transfert se passe à merveille, enfin presque ; une erreur de plus de vingt ans envoie Kivrin en 1348 en pleine pandémie de peste. Au même moment au XXIème siècle Oxford prépare noël et se retrouve en quarantaine pour cause d'épidémie. Quel est le lien ?
" le grand livre" est un très bon roman de science fiction plusieurs fois récompensés. Une fois ouvert, le "grand livre " vous emporte dans les couloirs du temps.
Le seul bémol se sont les trop nombreuses répétitions qui ralentissent le récit.
bonne lecture
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Kivrin Engle est passionnée par le Moyen-Âge et elle persuade le professeur Dunworthy de l'envoyer en 1320 pour approfondir ses connaissances du médiaval. Mais tout ne se passe pas comme prévu…
Je n'avais jamais lu Connie Willis mais j'aime les livres SF de voyage dans le temps même si ce Grand livre s'annoncait comme un gros morceau (700 pages). Petite déception, sur le futur de Kivrin et Dunworthy, les années 2050 paraissent « déjà » un peu dépassées (il faut dire que le livre a été écrit en 1993). Malgré cela, l'intrigue est très intéressante : on navigue entre futur (XXIe siècle) et passé (XIVe siècle) et on apprend beaucoup de choses sur le Moyen-Age. Les manières de se soigner, les fêtes de l'époque, les usages de l'époque… j'ai été étonnée par le futur mariage d'une fille à peine pubère ! le suspens monte doucement et les époques évoluent de manière décalée. Malgré les siècles d'écart, on peut retrouver des similitudes (dame Imeyne, Mme Meager) et des différences (l'évolution de la médecine est un sacré progrès !).
L'auteur a un talent certain pour raconter des histoires : même si j'ai eu du mal au début à retenir les noms de chacun, on s'attache assez rapidement aux personnages, j'ai été ému et j'ai frémi plusieurs fois. Son écriture est agréable et assez facile d'accès. Il faudrait bien sûr que je lise Sans parler du chien, second livre de la série Oxford Time Travel selon Goodreads (mais indépendants, je crois). Et les autres aussi…

Merci Pandaroux pour cette pioche !

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Un classique : prix Hugo 93

L'idée de ce roman repose sur le voyage dans le temps ....
et sur une exploration du moyen âge incroyablement fouillée et incroyablement réussie !
Si on a le goût du médiéval il faut foncer ...
Le pitch repose sur l'archéologie médiévale et c'est une archéologue qui se jette à l'eau ..
Donc il vaut mieux apprécier l'histoire avec un grand H ...
Les visiteurs arrivent juste avant les grandes pestes du 14e siècle ..
Du point de vue historique c'est un véritable bijoux au style très soigné du suspense ...
des personnages vivants et un monde poignant de crédibilité et de justesse ..
Une bonne aventure médiévale et un très sympathique exemple de SF sur la thématique
du voyage dans le temps ...
Le choc culturel est exploité de façon délicieuse et c'est clairement un bon roman de
SF et un bon roman historique.
Un excellent roman de qualité !
La culture médiévale de l'auteur s'avère remarquable et ces connaissances sont exploitées
de façons subtiles et tellement pertinentes ..
Les aspects historiques soignés résident dans les structures sociales ... politiques ...
les habitats ... les détails du quotidien ...
PS : regardez aussi à : Eiffelheim
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Alors si je ne mets que 4/5 c'est parce que j'ai lu Blitz avant celui-ci et je trouve du coup que la trame est la même et je retrouve le même défaut : quelques longueurs parfois et des histoires secondaires, voir tertiaires qui m'intéressent pas trop. A part ça, j'ai aimé être au côté de Kivrin au Moyen-âge et de Dunworthy à notre époque, faisant face à une maladie contagieuse qui se répand ( c'est bien la période pour lire ça tiens^^) tout en s'inquiétant pour la situation de sa jeune historienne. Et il fait bien de s'inquiéter !
C'est une lecture encore une fois addictive, on se retrouve en immersion complète au côté de nos deux héros, qui doivent gérer des situations inattendues et dangereuses. Kivrin est bien courageuse et je me demande parfois comment elle fait pour ne pas paniquer totalement ...Une histoire originale ( puisque écrite bien avant Blitz) et prenante, je comprends donc parfaitement tout les prix reçus. Dommage j'ai lu Blitz avant et du coup il y a moins de surprises.
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge auteures SFFF
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Ouah, mais quel livre ! Pour les amateurs de voyage temporel, ce livre est fait pour vous. Et si en plus, vous êtes fasciné par le Moyen-Age, ce livre est vraiment fait pour vous. Parce que c'est ce que nous propose Willis... une plongée directe dans ce temps qui intrigue plus d'une personne. C'est très bien écrit, et sincèrement, y s'y croirait presque aussi. J'ai grandement apprécié ce voyage. Et c'est également une belle rencontre avec l'autrice que je lis pour la première fois.
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Parlons peu mais parlons clair, c'est un très bon livre.

Oui j'ai eu des difficultés au démarrage, parce qu'il y a quelques incohérences qui m'ont un brin agacée. Mais entre temps, j'ai lu un livre nul, donc, j'avoue, me replonger dans "Le grand livre" fut un pur délice. Et ce d'autant plus que je m'étais arrêtée à l'endroit où ça commence à devenir vraiment intéressant.

Au départ, je préférais l'histoire du "présent". Dunwhorthy, Mary et Colin étant mes personnages préférés, Kivrin étant, de mon point de vue, à côté de ses pompes en tant qu'historienne. Mais au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire (bon je vous avoue qu'avec elle, jusqu'à la page 400, ça a été dur, elle a des réflexions vraiment idiotes, à mon avis (genre "elle se demandait comment ils supportaient les rats", alors qu'ils n'avaient pas le choix, d'autant moins qu'une bulle papale avait décrété les chats diaboliques et qu'on les exterminait allègrement, les anciens égyptiens étaient plus intelligents !)...), elle se révèle finalement bien à la hauteur de la situation pénible dans laquelle elle se retrouve. le père Roche, personnage le plus attachant côté moyen-âge, se révèle également un bon pasteur pour ses brebis. Les découvertes de Kivrin (sur la langue, ou les habits, notamment), sont tout à fait vraisemblables, par contre.

Ce bouquin est une bonne claque aux partisans du "c'était mieux avant", dont je ne suis pas du tout, et, je pense, relativement réaliste dans les descriptions, passées celles du début qui m'ont parues un peu exagérées. Certes les villageois étaient pauvres, mais de là à ne pas avoir un banc dans la chaumière, euh, bon. A priori d'après ce que nous avons pu voir des reconstitutions de l'époque, il y en avait quand même au moins un, une table, aussi. Les lits étaient effectivement de grands plateaux de bois à peine surélevés et couverts de paille où toute la famille dormait, favorisant ainsi, certes la chaleur animale, mais également la transmission des maladies contagieuses, hélas...

Bref, après un démarrage difficile (et un poil longuet, 400 pages sur 700, quand même), j'ai totalement adhéré et été emportée par l'histoire, tant du côté "présent" avec Dunworthy et Colin que du côté "passé" avec Kivrin et Roche.

Au final, c'est un excellent moment de lecture ! Merci aux amies pour m'avoir convaincue par leurs avis de lire ce bouquin, qui avait été une lecture commune du Club Imaginaire Babelio du mois de Septembre.
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Fantasme intemporel de tout un chacun : voyager dans le temps.
C'est possible, en 2054. Kivrin, historienne de son état, va plonger dans le froid hiver de 1320, malgré l'avis circonspect du professeur Dunworthy. le transfert a l'air de se passer correctement, jusqu'au moment où le technicien chargé de vérifier les données du voyage temporel tombe subitement très malade.

Quelle belle aventure dans laquelle nous emmène Connie Willis. D'un côté, le moyen-âge et son mode de vie âpre, de l'autre le futur faisant face à une grave épidémie. Deux découvertes donc pour le lecteur, qui voyage de l'un à l'autre, sans aucune difficulté.

C'est un livre passionnant, très bien écrit. Les personnages sont justes et bien campés. Les scènes de vie sont très bien dépeintes, et on imagine aisément être à la place de Kivrin au sein de cette famille qui l'a recueillie.
Certes, il y a quelques longueurs, notamment dans la première partie du livre. Certains aspects sont aussi chronophages : publié en 1993, l'auteure a su anticiper certains aspects technologiques, mais pas d'autres, notamment le téléphone, qui est assez présent dans le récit, mais qui aurait mérité un petit coup de pouce futuriste supplémentaire. L'histoire est cependant tellement addictive que l'on passe outre ces petits tracas pour s'immerger avec bonheur dans cette drôle d'aventure.

Une très belle découverte.
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