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sur 525 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
CHALLENGE PAVES 2014/2015 (7/10)

Cruelle déception que ce pavé de plus de 900 pages qui aurait pu être réduit de moitié, sans que l'histoire ait réellement à en souffrir. Pour cela, il aurait simplement fallu supprimer toutes les scènes si finement décrites de meurtres, pendaisons, décapitations, émasculations, éventrations, énucléations en tout genre. Effectivement , le récit se déroule pendant la nuit de la St Barthélemy où le sang des protestants a coulé à flots mais au milieu de toute cette frénésie, je n'ai plus compris qui tuait qui et surtout pourquoi. J'ai donc sauté allégrement (si je puis dire !) pas mal de lignes qui n'apportait rien à l'intrigue (et même elle, j'ai eu du mal à la saisir...). L'émotion qu'il aurait été normal de ressentir devant ce massacre historique a totalement été annihilée par cette effusion de sang, véritable boucherie, que l'auteur a pris plaisir à nous offrir.

le côté historique du roman qui était sensé me plaire au départ, n'a duré que le temps des premiers chapitres où l'on fait la connaissance de Mattias Tannhauser, chevalier de Malte arrivant à Paris à la recherche de sa femme Carla, enceinte, invitée en tant que musicienne au mariage de Marguerite de Valois, soeur du roi et catholique avec son cousin protestant, Henri de Navarre. Vu les évènements, celui-ci ayant été annulée, Carla a dû se réfugier chez une autre musicienne... huguenote. Quand Mattias retrouve sa trace, la maison a été pillée et ses habitants massacrés.

La seule image qui ait trouvé grâce à mes yeux, c'est la description de Paris en 1572 : son coeur des Halles et sa cour des Miracles avec à sa tête un nouveau Quasimodo qui m'évoquait celui de Hugo dans "Notre-Dame de Paris". Grégoire, Carla et Amparo, Estelle, Alice, les Souris, quelques beaux personnages ont malgré tout émergé de la fange.

Je reste sur une impression très négative et accorde un 2/20 pour le talent d'avoir pu remplir plus de 900 pages avec une plume uniquement trempée dans le sang.


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Religion, le premier tome de cette trilogie ne m'avait pas plu. J'espérais que ce second tome serait plus interessant. Eh bien c'est raté. J'ai retrouvé les travers du premier roman. du sang encore du sang toujours du sang. de la violence gratuite le tout rehaussé de réflexion psychologique emprunt de spiritualisme de comptoir, voulant dénoncer les extrêmisme religieux et idéologique, les luttes de pouvoir, les manipulations. La psychologie des personnages est totalement caricaturales et superficielles. Au fil des pages, j'ai fini par avoir la nausée de cette accumulation de violence, de ce super héros qui abat de toute les manières possibles des dizaines d'homme en quelques minutes, de ces bains de sang. Tim Willocks écrit un roman "historique" dans quel but ? A part énumérer toute les façons possibles de faire mourir des hommes, il n'apporte aucune analyse même la plus rudimentaire pour comprendre cette époque, pourquoi cette explosion de violence à Paris en août 1572. J'ai lu les 1000 et quelques pages par acquis de conscience, mais ce roman est creux et sans aucun intérêt. Je ne lirai pas le troisième volet de cette trilogie.
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Imaginez...
Une après midi doux, le soleil est haut mais ne tape pas trop dur. Post repas de famille, dans une langueur digestive, votre cousin plus âgé, que vous admirez forcément, vous entraîne à l'écart et vous initie...
...
... A la nicotine transgressive.
Et voilà, depuis votre adolescence, vous enquillez 3 paquets de gitanes brunes sans filtres, quotidiennement.
Ajoutez à cela des glaires coincées dans l'arrière gorge et une tessiture naturelle proche de la basse enrouée.
Ok ?
Songez au petit texte qui va suivre, déclamé par cette voix...
"Ils ont pris ma femme.
Dans une ville de feu et de sang, je la retrouverai.
Je tracerai mon chemin à travers les membres, les viscères, les intestins, les têtes, les couilles, les tripes, les...
-C'est bon on a saisi-
... J'ai certaines compétences, liées à une vie entièrement consacrée à l'éradication de mon prochain au fil de mon épée que l'est trop grosse !
Je vais retrouver ma femme."

LES DOUZE ENFANTS DE PARIS est la suite d'un très bon roman LA RELIGION. Déjà LA RELIGION ne lésinait pas sur le combat, sur la tranchaille, on n'était pas chez mamie calinou !
Mais là où LA RELIGION ménageait des poses poétiques et des réflexions contextuelles historiques bienvenues, LES DOUZE ENFANTS enchaîne les combats rapprochés.
Ça partait bien pourtant. Mattias qui, bon gros macho, a laissé sa femme enceinte jusqu'au sourcils, pour vaquer à ses affaires de mâle dominant revient à Paris. Elle n'est pas là où elle doit être.
On est à la veille de la Saint Barthélémy, où la cour de France, prise d'une frénésie meurtrière totalement inaccessible à une quelconque froide rationalisation va laisser se déchaîner les forces fanatiques du catholicisme parisien et laisser les milices massacrer la population protestante de la Capitale.
L'arrivée de Tannhauser à Paris, sa rencontre avec le cardinal de Retz, éminence grise du Louvre royal, les intrigues et les manoeuvres en soie malodorante promettaient un équilibre gracieux entre l'action sanglante et L Histoire broyant les individus.
Loupé.
N'attendez pas à une conceptualisation des rapports de force par Tim Willocks l'auteur, une présentation historique, un rappel de l'époque.
On est là pour assister à la trajectoire sanglante et implacable de Tannhauser vers sa femme.
Il écartera tous ceux qui sont sur son chemin comme des fétus de paille et de chair.
C'est une succession de scène de combat. On a l'impression d'assister à une parodie de film d'action des années 80. Tannhauser s'en sort sans une égratignure sur son torse maculé de sang et de tripes (sic). Il a un carquois magique, toujours empli de flèches.
Tannhauser est le guerrier ultime ! Certes il est intelligent, stratège et comprends bien qu'une réputation de tueur sans pitié fait un combat à moitié gagné. C'est pour cela, par exemple, qu'il décapite (il décapite beaucoup) un ménestrel totalement inoffensif dans une taverne. Pour que tout le monde comprenne bien qu'il n'est pas un pédalo. Et que tout le monde soit bien sur ses gardes.
Comment montrer que l'on a un bon style et que l'on maîtrise son vocabulaire et syntaxe ? En décrivant des scènes de combat à l'épée. D'éventration. Éviscération. Amputation. Nananaation...
Oui c'est bien écrit.
Mais même avec un bon gros paquet de talent (ce dont Willoocks n'est point dépourvu), ils n'y a pas mille manières de décrire un bras tranché, une tête étêtée etc...
Le problème est aussi que ce livre fait 800 pages et non pas 200.
Je n'ai rien contre un peu d'action bourrine. Mais songez à un Jason Statham défonçant tout ce qui se présente pendant 3h15 !
Bon je force un poil le trait. Les douze enfants du titre nous donnent de belles scènes, d'émouvants paragraphes. La vision de Cocagne, cour des miracles de Paris, quartier des réprouvés, des brigands et des déviants est saisissante et remarquable de justesse.
Mais tout cela est vite englouti par un bon pitit duel ou un massacre.
Autant LA RELIGION m'avait empoigné et plu au delà des hauts le coeur. Autant le trop plein des scènes de combats de merde et de sang des DOUZE ENFANTS DE PARIS m'a semblé frôlé dangereusement le ridicule, le vain et, à vrai dire, la fascination du vigilante armé et self justicier Bronsonnien des années 70-80. La griserie de l'abandon de la raison pour laisser notre cerveau reptilien aux manettes.
Lien : http://micmacbibliotheque.bl..
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Que dire, il y a tellement de choses à dire mais aucune de positives, bien au contraire. Je n'ai jamais lu de livre aussi nul et dénué d'intérêt. 937 pages d'invraisemblances, de massacres les plus immondes les uns après les autres et une histoire sans queue ni tête. pour faire bref, car je perds mon temps à écrire ces quelques lignes sur ce livre qui n'en mérite aucune. C'est l'histoire d'un chevalier de la croix de Malte qui va à Paris retrouver sa femme. en arrivant, il est à l'origine du massacre de la Saint-Barthélemy en conseillant un proche du Roi que c'est un bon moyen de régner S'en suit, une mascarade de massacres à un contre cinq, à une contre dix, à un contre vingt et çà continue. L'auteur a du prendre son pied en décrivant minutieusement ces inepties. Un semblant d'intrigue plane, on apprend que la tentative de meurtre de sa femme est en fait une vengeance envers lui. Quelle vengeance, et bien je l'attends encore ... bref passez absolument votre chemin, vous avez certainement autre chose à faire de plus intéressant !!!
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J'ai adoré La Religion, de Tim Willocks, et les 12 enfants de Paris m'a terriblement déçue ! Même si l'on retrouve un contexte historique décrit avec beaucoup de détails, et le même héros Matthias Tanhauser, cette fois les scènes de crimes se succèdent à un tel rythme que j'ai fini par m'ennuyer. Dommage !
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L'histoire se déroule pendant le massacre de la saint Barthélémy. Ca aurait dû me mettre la puce à l'oreille.... Parce que des morts, il en tombe à la pelle. Et c'est d'une violence inouie. Des litres et des litres de sang, des entrailles qui éclatent et de la cervelle qui jaillit.
La plupart de ces morts sont inutiles et très vite, on n'en peut plus.
A partir du tiers du bouquin (qui compte quand même plus de 900 pages), j'ai lu en diagonale toutes les parties de combat et de meurtres.
J'aurais mieux fait d'aller directement à l'épilogue, ça m'aurait évité bien des horreurs.
Bref, je ne conseille pas cette lecture, sauf si vous êtes amateur de film d'actions et d'hémoglobine.
Pour ma part, je ne lirai rien d'autre de cet auteur, et j'espère que le livre suivant m'apportera plus de plaisir...
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Un sujet qui aurait pu être intéressant; mais hélas beaucoup trop long, des scènes d'une violence inouï (Saint-Barthélémny oblige) mais redondantes. Ennui total à partir du premier tiers du roman...
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J'avais été jusqu'au bout de la Religion mais là j'ai décroché !! Trop indigeste.
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Si peu de temps dans un si gros livre. On se perd dans des détails. Ce défaut n'apparaissait pas dans "la religion". Ou est-ce la proximité des deux lectures ?
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Déçu, plus que déçu, voici en résumé ce que je pense de cette espèce de jeu vidéo où il faut étriper un maximum de gens en un minimum de temps ... Trop c'est trop, et cela vire à l'immonde.
J'espère ne plus tomber sur un aussi mauvais livre avant longtemps ... et dire que je me croyais bon public !!!
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