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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un très bon moment de lecture avec une aventure qui se passe en Roumanie pendant la seconde guerre mondiale, avec du fantastique, et des héros, des vrais qui ont même un glaive qui leur redonne vie. Personnellement je me suis bien divertie. Pas de surprise mais cela correspondait exactement à ce que j'attendais de ce livre, une escapade agréable.
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Avant toute chose, il s'agit d'une relecture.

Francis-Paul Wilson, Docteur de profession, est bien plus accoutumé des récits de médecine. « La forteresse noire » (parut initialement sous le nom « Le donjon ») est l'un de ses très rares écrits en fantastique, mais aussi l'un des infimes textes à avoir été traduit chez nous. Son cycle « Jack Repairman », par exemple, comporte 29 textes (nouvelles et romans), ainsi que 6 spin-off, seulement deux romans se sont échoués sur l'hexagone.

Le récit se passe durant la Seconde-Guerre Mondiale en Roumanie. Nous voici plongé au coeur de l'horreur avec des nazis antisémites affirmés. J'ai bien aimé la confrontation entre les deux officiers l'un est un militaire de carrière ayant connu la Première Guerre Mondiale et le second partisan du régime hitlérien. Tous les oppose et pourtant ils sont obligés de cohabiter dans ce château lugubre, dénommé donjon, puisque trop petit pour prétendre porter ce nom. Un endroit malsain que les habitants évitent d'approcher, un peu comme le tank du roman « Le jour j du jugement » de Graham Masterton. Dès le début, l'auteur nous dresse une atmosphère réussite.

Plusieurs choses m'ont un peu gêné. L'introduction du rouquin. Il part comme ça, vers une quête, comme si rien qu'au flair, il aurait senti en lever son pif. le personnage de Glenn en lui même m'a un peu dérouté. Puis, vint l'éternelle romance qu'aurait pu nous pondre Dean Koontz. Enfin, la véritable identité des deux protagonistes.

En soi, cela ne m'a pas tellement gâché la lecture, puisque je trouve le récit globalement réussi. Quel est donc cet être démoniaque ? Un vampire, un Moroï (mauvaise traduction, le terme plus approprié serait Strigoï), ou bien un autre. Personnellement, j'aurais bien aimé qu'il exploite davantage cette atmosphère angoissante que l'on peut ressentir au début du livre, mais aussi la créature. Quand je vois comment Francis-Paul Wilson traite le fantastique, je trouve dommage qu'il n'ait pas plus écrit dans ce genre.
Je n'ai pas vu la libre adaptation du roman en film.
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Chouette un roman fantastique pendant la seconde guerre mondiale. J'espère qu'il est aussi bien que « L'heure du Loup » de Robert McCammon. Voyons un peu ce que donne « La forteresse noire » parut en 1981 sous le titre original de The keep. Roman parut également sous le synonyme, en France, de « Le donjon ».

En 1941, l'Europe sombre dans l'horreur de la seconde guerre mondiale où l'Allemagne nazis sème la terreur. La Roumanie n'est pas en guerre, elle n'est pas sous l'occupation, mais est un pays allier de l'Allemagne nazis. Les peuples juifs et Tsiganes peuvent vivre relativement paisiblement leur vie. Cependant, les nazis ont un projet pour éliminé ces gens. Un donjon fut bâti sur région stratégique et les nazis s'y sont installés confortablement. Cependant depuis l'arrivée du Major et son unité, chaque nuit un de ses hommes se fait tué.

Dès les premières pages, je n'ai eu qu'un mot à la bouche : « Wouah » (rien à voir avec un aboiement de chien). La lecture est prenante, le décor est planté et l'histoire est intéressante. Puis, au bout d'un moment, je dirais vers la moitié, plus rien. Une petite déception vint prendre la place du plaisir. Et puis, cette fin, je l'ai trouvé complètement décevante avec une explication tiré par les cheveux. Dommage, parce que la première moitié était vraiment très bien. J'ai toute fois un petit regret sur cette partie. L'action se déroule quasiment autour du donjon, normal, mais j'aurai aimé que l'auteur décrive un peu plus la traversé de Glenn dans cette Europe meurtri. Au final, je dirai que c'est un bon livre, malgré cette fin, où j'ai passé un bon moment.
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En prévision de l’attaque sur l’URSS de juin 1941, la célèbre opération Barbarossa, une unité allemande est envoyée en poste dans un col perdu de Roumanie afin de sécuriser la route menant aux champs pétrolifères de Ploesti.

Les soldats logent dans une sorte de construction médiévale, à mi-chemin entre une simple tour et un château.

Et là quelque chose se réveille et commence à tuer les hommes les uns après les autres.

Berlin envoi un groupe de SS exterminateurs dans le but de mettre fin au carnage.

Ce qu’ils vont découvrir va s’avérer nettement plus terrifiant qu’un groupuscule résistant… Oh que oui !! Ils auraient mieux fait de filer ventre à terre !

Voici de nouveau un livre que j’ai dévoré vers 1995, dans ma passe "Pocket terreur" et je dois vous dire que le livre est un chef d’oeuvre pour moi. Il était dans mon "top dix" des livres, la plupart étant sur le même pied.

Je vais vous expliquer pourquoi j’ai adoré ce livre :

1. Dès les premières pages, on est plongé directement dans cette histoire incroyable et le livre va s’avérer de plus en plus difficile à reposer, les pages défilant sous vos yeux avec une facilité déconcertante. L’horreur débute assez rapidement. Tout de suite, même. Bref, bouffez-le avant qu’il ne vous bouffe, vous !

2. Le postulat de départ était alléchant mais aurait pu mal tourner. Pourquoi? Mais parce qu’avec un tel début, on s’attend immanquablement à ce que le soufflé retombe rapidement. Il ne retombe pourtant pas.

3. Ensuite, avec des nazis comme personnages principaux, il y avait le risque à l’auteur sombre dans la caricature grosse et grasse, nous montrant des personnages très très très méchants, se gaussant du malheur de tout le monde, ou, pire, nous les décrivant comme de pauvres petits militaires, loin de chez eux. Ce qui aurait pu être tendancieux. Il ne le fera pas. Les personnages sont humains, qu’ils soient monstrueux ou pas. Ce n’est jamais gratuit ni complaisant.

Non seulement le livre est passionnant de bout en bout et réserve de gros coups de théâtre assez fréquemment, mais ensuite Wilson évite le piège et survole adroitement l’idéologie sans s’y embourber. Je vous le disais, un grand livre !

Je vous résume le tout : un récit très bien écrit, des scènes effrayantes à souhait, de l’action, du gore, une ambiance pesante, une atmosphère oppressante, des frissons, des allemands qui disparaissaient au fur et à mesure du récit… J’ai eu la trouille, j’y étais…

Vous êtes encore là ? Mais courez donc ! Courez vous procurer cet excellent roman… vous ne le regretterez pas.

P.S. : L’auteur de cette critique ne pourra en aucun cas être tenu pour responsable en cas de cauchemars et autres frissons découlant de la lecture du livre…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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S'ouvrant sur des remerciements à Lovecraft (hommage rendu quelques chapitres plus tard), RE Howard et Clark Ashton Smith, voila un court roman d'à peine 300 pages qui au final aura été un excellent moment de lecture. !

je rassure tout le monde, même s'il s'agit d'un roman estampillé Fantastique/Horreur, il n'y a pas de quoi frissonner de peur, mais il contient quand même des passages que j'ai trouvé très intense point de vue suspense et un scénario plus solide que prévu.

l'auteur utilise avec brio la période la seconde guerre mondiale comme trame de fond à une histoire qui n'est pas ausi classique qu'on aurait pu le croire (mais ca on le saura plutôt à la fin). J'ai apprécié l'orginalité liée à l'opposition que se livre le Capitaine de la Wermacht et son homologue SS (impossible d'éprouver la moindre empathie pour ces types la), ainsi que qu'à l'entité maléfique dont je ne dirais rien sans spoiler.

A insérer sans problème dans sa campagne d'Achtung!Cthulhu.
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J'ai voulu mettre a jour ma filmographie avec la forteresse noire, impossible de le trouver, je me suis donc rabattu sur le roman. L'ambiance de la première partie est de l'horreur pure dont il ne règne que peur et mort avec des nazi qui se font tuer par une ombre maléfique, excellent. L'arrivée du professeur et de sa fille vient casser ce rythme en nous dévoilant la créature et l'histoire tourne au fantastique. Vient les idiles amoureux de la fille avec un bel et sombre inconnu qui rallonge inutilement une partie inintéressante. La fin met complétement de côté les nazi et la confrontation de deux hommes que tout oppose qui pour moi était la meilleur partie du roman. Il y a du très bon mais l'auteur pour moi n'a pas approfondi les bonnes parties (l'horreur et la confrontation des deux hommes) pour s'attarder sur du secondaire (histoire d'amour, l'homme roux et mystérieux).
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Un roman efficace, paradoxal, où un juif doit aider les nazi, piger par une créature qui les décime. La touche fantastique est bien ficelée, l'intrigue, bien que basique, garde une certaine part de mystère jusqu'à la fin du récit.

Un bon petit roman fantastique.
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Une atmosphère, des personnages noirs à souhait.
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