Je tiens à préciser que cette lecture a été un véritable coup de coeur et que mon billet risque d'être un parti pris assumé.
Tout commença lorsque j'ai eu la chance de tomber sur UN livre de
Francis Paul Wilson. Mon coeur s'est alors emballé et ma main s'en est emparé tel un léopard attrapant une gazelle pour son casse-croûte. Il ne resta pas longtemps dans ma PAL. Dès que je pus, il fut ma lecture.
Il ne faut pas se fier ni sur la couverture, ni sur le titre puisque l'original est : « The select ». Fort de son expérience,
Francis Paul Wilson – qui exerce dans la médecine – nous dessine une école prestigieuse où excelle la crème de la crème, l'élite américaine de la santé. le but est de former les meilleurs docteurs du monde entier. Cerise sur le gâteau, la formation est entièrement gratuite, à une condition : celle d'être envoyé, une fois le diplôme acquis, dans l'un des hôpitaux nécessiteux. Mais pour espérer obtenir le précieux sésame, il faut souhaiter faire partie d'une sélection draconnienne.
Ce roman est parfaitement réalisé grâce à une bonne alchimie littéraire. Au programme, des protagonistes attachants, très bien détaillés. Je citerais par exemple Cleary Quinn, l'héroïne. S'ensuit le “mec cool” – celui que tous les hommes détestent (ou envient) parce que toute la gent féminine est attirée par lui. Toutefois, malgré cette éloquence, il n'en reste pas moins sympathique. Même sous ses airs de bourrins, Verran – le chef de la sécurité – m'a bien plu. le casting est complété par d'autres personnages.
À tout ce maelström de figurants, le récit est intelligent. le lexique de la médecine y est digeste. À cela on rajoute une histoire sans temps morts et on se surprend à arriver trop rapidement à terme du roman.
«
Mort clinique », c'est aussi de la romance, de l'horreur (surtout sur la fin), du suspense C'est un roman glaçant où le capitalisme prend le dessus sur le social, tel est la conception des instructeurs.
Il serait réducteur de ne lire que «
La forteresse noire » (synonyme : « Le donjon ») puisque c'est la seule oeuvre connue de l'auteur, grâce à une adaptation cinématographique, comme il serait anormal de ne pas se pencher sur l'une des oeuvres du docteur
Francis Paul Wilson.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu des frissons de plaisirs sur une lecture.
Francis Paul Wilson reste et restera l'un des meilleurs auteurs d'horreur, comme le prouve ce petit joyau. Je peux l'affirmer, c'est l'un de mes écrivains préférés. Nul doute que lorsque j'aurais écumé tous ses écrits traduits dans notre langue, je continuerai avec tous les autres prisonniers de son pays natal.