Terminus Auschwitz : Journal d’un survivant

Ce témoignage de ce qui s'est passé dans les camps de concentration est fort émouvant car vécu et réaliste dans la façon de décrire comment les prisonniers pouvaient se "vendre" pour avoir quelques avantages. Cependant, j'ai été un peu perturbée dans ma lecture par le changement de nom du protagoniste et par le récit à la 3eme personne.

Au moment où l'armée russe se rapproche d'Auschwitz les allemands entraînent leurs prisonniers dans les marches de la mort, mais quelques uns se cachent sur place. Ensuite, l'auteur reste sur place un moment et rédige dans un gros cahier ses souvenirs, avant que le temps les déforme, et alors qu'il est encore incertain de l'avenir. Par prudence, au cas où son cahier tomberait entre de mauvaises mains, il écrit à la troisième personne, et le personnage central porte un nom qui n'est pas le sien, mais Hans van Dam. C'est un peu étrange.
Je me demande s'il ne serait pas préférable de lire l'épilogue de la famille de l'auteur avant de lire le livre lui-même. L'autre chose étrange est qu'il parle de Josef Mengele sans jamais le nommer, mais justement, au moment où Eddy de Wind écrit, son nom n'est pas célèbre, et c'est sa fonction au sein du camp qui importe.
C'est un témoignage étonnant, fort, parce que les émotions et les peurs sont brutes, très présentes. On ne peut que s'étonner du long délai avant édition (première tentative en 1946, deuxième en 1980, mais à chaque fois la maison d'édition choisie fait faillite – traduction en français en 2020).

C'est atroce mais nécessaire de lire les souffrances infligées aux personnes internées dans les camps de concentration. Pour ne jamais oublier ce que peuvent commettre des humains sur d'autres humains. J'ai visité le camp de Mauthausen en Autriche. Indicible. Ça m'a prise aux tripes de voir ce lieu qui suinte la peur, les atrocités et la mort. Je n'étais pas née à cette époque, mais je ressens une culpabilité collective de cette barbarie.

Etrange lecture que celle de Terminus Auschwitz en cette période de confinement. Lire ce qu'est le pire des confinements fait plus que relativiser la période que nous vivons…
Comme vous le savez, la littérature de la Shoah m'intéresse et lors de la dernière masse critique Babelio, j'ai sélectionné Terminus Auschwitz d'Eddy de Wind, un des rares témoignages d'un déporté ayant vécu et survécu à Auschwitz I.
Ce témoignage est authentique mais la particularité est que le protagoniste – Eddy de Wind – ne porte pas le nom de l'auteur mais se nomme Hans. Il nous y raconte la vie dans le camp, dans le block 9, la lutte pour survivre plus que pour vivre, la folie des hommes, leur cruauté et leur barbarie.
Aujourd'hui, 75 ans après la libération d'Auschwitz par l'armée russe, lire ce témoignage nous rappelle cette époque horrible, inimaginable.
Nous avons beau savoir que l'auteur a survécu puisqu'il témoigne à travers ce récit, nous tremblons avec lui chaque fois que sa vie ou celle de Friedel sa femme est en danger . Ce témoignage est là pour nous rappeler que des hommes ont subi la furie des SS, le pouvoir abusif de petits chefs, des coups et des mises à mort.
« Mais il se souvint des paroles de la jeune fille qu'ils avaient recueillie à No Pasaran : « Je dois continuer, vivre pour raconter, pour en parler à tout le monde, pour convaincre les gens que ça s'est vraiment passé… » »
Tel et le rôle de ce récit, faire de nous tous lecteurs, des passeurs de mémoire.
En résumé : un récit essentiel, nécessaire

On se retrouve dans l'un des plus grands camps de la mort à l'ascension d'Hitler au pouvoir. Un livre très fort en émotions, dont le résumé parle de lui même.

J'ai été un peu déçue par le caractère assez fictif de l'histoire. J'ai eu l'impression que ça n'avait pas vraiment été vécu par quelqu'un, ce qui m'a fait me sentir moins proche des personnages.

L'auteur nous montre bien l'etendue des horreur commises sur les prisonniers de ces camps, aussi bien au niveau physique que morale. On se rend facilement compte de la vie qu'on pu avoir ves pauvres gens, et on découvre même quelques facettes un peu moins connues du Grand public.

J'ai trouvé vraiment sympa que l'auteur aborde le sujet de la libération vécue par les prisonniers. on pourrait penser que c'etait tout beau tout rose, ou qu'ils ont été simplement liberés, mais ce n'est visiblement pas le cas, et comme très peu d'ouvrages aborde la libération, difficile de savoir comment ça s'est passé.

J'en garde un très non souvenir, une bonne lecture pour moi, très enrichissante. Je vous le recommande chaudement.

Médecin dans les camps, Eddy de Wind nous livre ici son véritable journal, presque jour par jour, écrit clandestinement et gardé comme un trésor, un témoignage inestimable des horreurs dont il a été témoin et qu'il a parfois même subit. Si le fond est absolument bouleversant tant par la cruauté des actes nazis que par les risques prit par amour pour sa femme enfermée parfois à quelques mètres de sa propre baraque, la forme est un peu chaotique et m'a laissée perplexe. Alors qu'on est censé lire le journal du médecin, tout est écrit à la troisième personne du singulier, et le narrateur n'est pas Eddy de Wind mais Hans van Dam, deux noms pour une seule et même personne. de plus, 90% du récit se passe dans un camp en “effervescence” et est consacré à la relation entre Hans et Friedel alors que je m'attendais à découvrir la vie du docteur resté à aider les plus faibles après la libération des camps. Bien qu'ils ne remettent pas en cause la véracité du récit, ces éléments ont perturbé et ont freiné ma lecture.
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J'ai trouvé ce témoignage très intéressant dans le fond comme dans la forme, je parle des conditions d'écriture sur le cahier. Toutefois j'ai eu du mal parfois à me repérer dans l'histoire avec les lieux et les différents individus évoqués. Je suis tout de même soulagé en quelques sortes car c'est rares avec des livres traitants des camps que Friedel et Eddy de Wind s'en soit sortie, bien qui les traumatismes furent plus fort que tout.

Ce roman est le témoignage d'un déporté. Ayant trouvé un journal dans le camp d'Auschwitz, Eddy décide d'écrire tout ce qu'il a vécu.⁣
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A travers ce récit, on va pouvoir voir et comprendre les atrocités que les Allemands faisaient vivre aux déportés mais aussi les expériences scientifiques que certains médecins pratiquaient sur les femmes du camp. ⁣
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Un témoignage poignant dans tous les sens, on est traversé par toutes sortes d'émotions mais on va aussi connaitre la naissance de l'histoire d'amour entre Eddy et Friedel qui malgré qu'ils soient dans deux blocs différents, vont réussir à se voir et aussi comprendre ce qu'il se passe dans le camp.⁣
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On a une réflexion sur le genre humain, quand on voit toutes les atrocités qu'il y a pu y avoir dans le camp d'Auschwitz.⁣
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Ce roman est « différent » des autres romans que j'ai pu lire sur Auschwitz, du fait que ce soit un témoignage.⁣
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Témoignage poignant de cette vie à Auschwitz! Ne jamais répéter cette atrocité, voilà le but de ce témoignage!

Un livre atroce sur le sort des personnes déportées durant la seconde Guerre Mondiale à Auschwitz. Mais un livre impressionnant sur la force de l'amour entre l'auteur et son épouse. Un magnifique livre sur la volonté de survivre, la résilience. Un témoignage d'une rare puissance sur la vie à Auschwitz vu de l'intérieur!

Je lis beaucoup de livre sur cette histoire de l'Europe et je l'ai trouvé bouleversant, très bien écrit, on est très vite transporté dans l'hiver polonais!