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Citations sur Acid test (16)

Il y avait aussi des gens que cela changerait un peu de la pauvre vie-de-chien qu'ils menaient dans leur patelin de vieux bonhommes, une dactylo quelconque, à qui la vue de l'autobus inspirerait... un certain frisson, ou du moins quelque désarroi devant cette invitation au voyage. Dans l'un ou l'autre des cas, se disaient les Voyageurs Intrépides, il restait un espoir. Ces gens-là n'étaient pas complétement perdus.
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Je louai donc une auto et commençai à me balader dans San Francisco. Mes plus fortes impressions de la ville me ramènent à une formidable conduite intérieure de louage vrombissant sur les +côtes, montées et descentes, et patinant sur les rainures et les bords ds rails de tramway. Elle glissait et dérivait sur la route de North Beach, la fabuleuse plage de North Beach, Mecque de la bohème de la côte ouest, toujours pleines de fils-à-papa-Untel et de m'as-tu-vu et de petites Wasps (Initiales de "White Anglo-Saxon Protestant3 (N.d.t).) et de petites Juives aux longs cheveux qui s'en donnaient à cœur joie avec les négrillots _ et voilà que North Beach était fini. North Beach n'était plus que revue à tétons. Au célèbre Q.G. de la Beat Generation, la librairie City Lights, Shig Murao, l'oracle nippon du lieu, trônait, la barbe pendante comme une de ces enluminures de lierre et de fougère que les architectes mettent sur leurs dessins ; il sombrait dans les œuvres de Kaklil Gibran, près de la caisse enregistreuse, tandis que des dentistes rassemblés pour un congrès de la profession fouinaient ici, entre deux spectacles de tétons, à la recherche des beatniks. North Beach n'était que Seins Nus et strip-teaseuses qui s'élargissaient la poitrine avec des injections de silicone.
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- Il n'y a qu'une chose à faire... qu'une chose à faire qui peut avoir un résultat... Et c'est que chacun la regarde en face, cette guerre, et lui tourne le dos, et lui dise... Va te faire foutre...
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Il y avait un orage, des éclairs ont jailli, et, brusquement, ça m'a fait comme une autre peau, une peau d'éclairs, d'électricité, un costume d'électricité, et j'ai compris que nous pouvions être des super-héros, et que nous devions devenir des super-héros, ou rien.
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“You're either on the bus or off the bus.”
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Les chaises, les tables, les lits, _ plus rien n'avait de pieds. On vivait ensemble par terre pour ainsi dire, bien que personne ne parlait de "vie communautaire" de "tribus" ou de trucs de ce genre. Ils ne professaient aucune religion particulière, quelques vagues réminicences de Bouddhisme, et d'Hindouïsme hérités de la pèriode Beat et l'idée empruntée à Huxley des portes qu'il fallait ouvrir dans son esprit, c'était tout, pas de style de vie bien distinct à part cette amputation de tous les pieds des meubles... C'était... Des gens merveilleux, des Beautiful people, tout simplement_ pas des "étudiants", des "employés", des "vendeuses", des "cadres stagiaires"_ Bon Dieu ne me ressortez pas vos étiquettes pro à la noix ! Nous sommes les Beautiful People surgis de vos dépotoirs de robots.
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Et ils s'y mirent, par milliers, en grande tenue, à agiter des clochettes, à chanter des hymnes, à danser avec extase, à se défoncer d'une façon ou d'une autre, et, dans un geste satirique qui leur état cher, à offrir des fleurs aux flics, pour enterrer les cognes sous de tendres et juteux pétales d'amour. Oh Seigneur, Tom, c'était fantastique, un cirque à vous faire péter la cervelle, des milliers de camés éperdus d'amour qui faisaient perdre le nord aux flics et à tout le monde, dans un festival d'amour et d'allégresse.
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Cela fait des années que ses amis et lui ne parlent de rien d'autre que de produits intellectuels, d'idées, de conceptions, ces sucreries de l'esprit, ces ombres du réel, ces substituts de l'existence.
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La Jeune n'avait eu que trois options: l'école, se trouve du boulot, ou vivre chez les parents. Quel ennui -chacune de ces options!- comparé à l'expérience de...l'infini...et à une vie dont l'objet n'est ni scolastique ni bureaucratique, mais...Moi et Nous, au même diapason parmi les multitudes étrangères à la musqiue
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Le voyage en autobus devenait toute une allégorie de la vie.
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