AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,49

sur 63 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Femme de. Muse de. Ombre de. « The wife », la doublure.
Il n'est pas simple d'être l'épouse américaine d'un écrivain à succès et d'accompagner, un pas en retrait, sa carrière à travers les années 60 et 70 qui laissent encore peu de place aux femmes, en particulier dans le monde de la création littéraire.
Et pourtant ce mari égotiste et volage, tonitruant et séducteur, Joan sait ce qu'il lui doit, comment son effacement à elle a porté sa percée lumineuse à lui.
Aussi, à soixante quatre ans, après quarante ans de vie commune, dans l'avion qui les mènent en Finlande vers le prix littéraire prestigieux qu'il doit recevoir, lui, elle décide de le quitter.

Meg Wolitzer, que je lis pour la quatrième fois, a un talent particulier pour dépeindre avec une mélancolie teintée d'acidité ces personnages de femmes hésitantes aux bords de leur propre vie ; on en retrouvera en effet plus tard dans « the uncoupling » et dans « les intéressants », deux romans à mon humble avis plus aboutis.
Car si le portrait plutôt fouillé de ce couple attachant évoluant dans le milieu intellectuel d'un Greenwich Village au cachet très seventies est plaisant à découvrir, le roman manque un peu de rythme et le lecteur se prend, comme l'héroïne dans sa vie, à se demander qu'il vient faire dans cette histoire et finit, l'oeil distrait, par s'ennuyer un peu.

Reste toutefois des tranches de vie américaine subtilement croquées et réalistes, et une révélation finale qui donne un nouveau sel au roman.
Commenter  J’apprécie          270
Livre qui paraît avec une nouvelle traduction et un nouveau titre "La doublure" ( The Wife).
Un petit air de Alison Lurie mais en moins réussi.
Commenter  J’apprécie          20
Joan soixante-quatre décide de quitter son mari alors qu'ils sont à bord d'un vol en direction de la Finlande. Son mari Joe écrivain va y recevoir un prix. Elle l'a connue quand elle était étudiante et lui professeur dans les années 60. L'étudiante douée est tombée amoureuse du professeur (mari et père) et ils ont fui ensemble. Une vie de couple démarrée sans bien matériel mais le premier roman de Joe va connaître un grand succès et lancer sa carrière. Joan démissionne de son travail pour se consacrer à sa famille et à Joe. Contrairement aux épouses des autres auteurs, elle est toujours aux côtés de Joe lors des lectures ou autres participations littéraires. Un monde où les femmes écrivains sont rares et sont sous-considérées la plupart du temps par les auteurs masculins.
Trois enfants et des petits-enfants, des activités associatives mais cette vie ne convient plus à Joan. Ou alors est-ce Joe le grain de sable ?

Le titre un brin trop évocateur laisse présager ce que l'on apprendra bien plus tard. Mais ce serait un tort de considérer Joan comme une épouse passive car elle n'a pas pas dit son dernier mot et nous révèle beaucoup de choses.

En dressant le portait de cette femme qui a soif de liberté le tout dans un contexte essentiellement masculin, Meg Wolitzer nous dépeint avec ironie le petit monde de la création littéraire, mais aussi avec lucidité et finesse, la place de la femme.
Malgré un faux air de déjà lu, un roman à découvrir !

Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
Commenter  J’apprécie          20
Cet ouvrage a paru une première fois en 2005 et s'appelait "L'épouse" dans une autre traduction.
La narratrice, 64 ans mariée depuis une quarantaine d'années, mère de trois enfants adultes, prend la décision irrévocable, de quitter son mari lors d'un vol pour Helsinki. Son mari, écrivain reconnu et unanimement admiré, doit recevoir un prix prestigieux même s'il n'a pas la même cote que le prix Nobel de littérature. Ce long vol international est l'occasion pour la narratrice de revenir sur sa vie depuis sa rencontre avec son mari alors qu'elle était une jeune fille et était son élève d'anglais. Lui est marié et père d'une petite fille encore au sein. La jeune femme qu'elle était, tombe éperdument amoureuse de ce beau jeune homme brillant orateur et charmeur qui a l'ambition de devenir romancier et est persuadé d'en avoir le talent. Il se trouve qu'après la rupture d'avec la mère de son bébé, il fait paraître effectivement un roman largement inspiré de son histoire personnelle, qui obtient un succès retentissant et inattendu.
A partir de cet événement, Joe devient écrivain à succès et se pavane dans le rôle du Grand Ecrivain dans tous les medias et conférences littéraires, et profite de toutes les occasions de vivre des aventures sexuelles torrides.
Son épouse, elle vit plus ou moins bien la vie de l'épouse de l'homme célèbre avec ses avantages matériels, et ses inconvénients affectifs et conjugaux.
Dès le début du récit on se demande comment ce professeur, imbu de lui-même et sans talent de plume, peut devenir la coqueluche du microcosme littéraire newyorkais.
Ce roman, agréable à lire et bien construit, est un prétexte pour nous dépeindre justement, je suppose, ce microcosme dans les années 60 et suivantes. Essentiellement masculin et misogyne, Joan, l'épouse parfaite, nous parle avec finesse de la place des compagnes de ces messieurs.
Pourtant malgré les qualités de l'auteure, je trouve le livre pas très profond, peu intéressant, un roman qui n'apporte pas grand chose aux lecteurs, même quand ce sont des lectrices.
Commenter  J’apprécie          10
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (132) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1821 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}