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EAN : 9782365778275
272 pages
Urban Comics Editions (04/11/2016)
3.71/5   19 notes
Résumé :
1775. La Guerre d'Indépendance éclate entre les treize colonies d'Amérique du Nord et le Royaume de Grande-Bretagne. Parmi les insurgés, le jeune Seth Abbott quitte alors femme et foyer pour mener le plus grand combat de sa vie : celui pour la liberté. Un rêve, mais à quel prix ?

Contient un avant-propos de Brian Wood (1 page). Contient Rebels Volume 1 : A Well-Regulated Militia #1-10 paru en 2015 chez Dark Horse. Contient 24 pages de suppléments : u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Fin du XVIIIe siècle. Les treize colonies d'Amérique du nord entrent en guerre avec l'Angleterre et se déclarent indépendantes. La lutte sera longue et sanglante mais aboutira à la naissance d'une nouvelle nation, fière de son histoire et des espoirs que sa création aura suscités. En se penchant sur cette page ô combien importante de l'histoire des États-Unis, Brian Wood ne cache pas sa volonté d'écrire un ouvrage patriotique. L'objectif n'est cependant pas de verser dans la propagande mais plutôt de se réapproprier cette histoire tout en se détachant des récupérations et déformations que lui font subir les politiciens d'aujourd'hui. Pour se faire, l'auteur met pour une fois de coté les personnalités emblématiques de l'époque comme Benjamin Franklin ou Georges Washington (qui fera malgré tout une brève apparition) pour se focaliser plutôt sur ces hommes et femmes ordinaires qui se sont retrouvés impliqués, volontairement ou non, dans les conflits. Et c'est là que réside le véritable point fort de l'ouvrage qui nous révèle ainsi des facettes méconnues de cette guerre impliquant finalement bien plus d'acteurs que les simples Américains et Anglais. Cette variation des points de vue est la bienvenue et rend la lecture plus dynamique, d'autant plus que la qualité des différents chapitres est malheureusement assez variable. On commence avec une longue première partie (« Une milice disciplinée ») consacrée aux Green Mountain Boys, cette milice formée dans l'actuel état du Vermont au moment de l'invasion du Canada par les troupes britanniques. Un récit intéressant dans la mesure où il lève le voile sur un épisode peu connu mais que j'ai eu du mal à apprécier en raison de la froideur du protagoniste.

Le second chapitre est heureusement plus réussi et se réapproprie une figure emblématique de la tradition américaine, mettant ainsi l'accent sur le rôle actif que certaines femmes prirent lors des combats. Rôle que les autorités mettront trop longtemps à reconnaître... Les deux chapitres suivants pâtissent quant à eux de leur brièveté malgré des histoires intéressantes consacrées tour à tour au début de la résistance des citoyens de Boston (« Fille de la liberté ») et à la situations des esclaves affranchis par les Anglais pour se battre pour la couronne (« Occupation »). La cinquième partie met en scène un indien de la tribu des Chaouanons et aborde la question de l'implication de certaines tribus autochtones auprès des forces rebelles (« Corne de roc »). On finit avec le point de vue de l'ennemi puisque « Revers sanglants » nous fait observer le conflit du point de vue d'un Tunique rouge enrôlé de force. Là encore le récit se révèle trop court pour que l'on puisse véritablement compatir au sort du personnage sur lequel on en sait que trop peu. La plupart des graphismes sont l'oeuvre d'Andrea Mutti dont on peut saluer la qualité des décors, qu'il s'agisse des vertes plaines et des étendues glacées du nord américain ou des champs de bataille parsemés des cadavres des soldats des deux camps. Je serais plus nuancée en ce qui concerne les personnages, trop peu expressifs à mon goût et qui ne correspondent pas forcément à ce qu'en dit la narration (le protagoniste du premier chapitre est censé avoir dix-sept ans mais est représenté comme un homme d'une quarantaine d'années). On pourrait également regretter quelques maladresses au niveau des transitions qui peuvent perturber la compréhension générale.

Avec « Rebels » Brian Wood revient sur une période clé de l'histoire des États-Unis et rend hommage aux hommes et femmes ordinaires qui se sont battus pour la libération de leur pays. On pourrait toutefois pointer du doigt un certain nombre de défauts, tant au niveau du scénario que des graphismes, qui limitent l'immersion du lecteur et son intérêt pour les personnages.
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En lisant ce comics, ne vous attendez pas à voir s'exposer devant vos yeux l'intégralité de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique.

C'est une oeuvre beaucoup plus personnelle qu'a conçue Brian Wood. Elle lui a été inspirée par son besoin d'exprimer que l'on peut être patriote sans pour autant adhérer à la politique des divers Faucons qui se sont succédés au gouvernement.
Pour une bonne moitié, Brian Wood concentre son propos sur « la première milice américaine » : les Green Mountain Boys qui harcelèrent les habits rouges dans ce qui deviendra l'état du Vermont. Tout est vu à travers les yeux de Seth Abbott, un jeune homme de moins de vingt ans obligé de murir très tôt, taciturne, peu loquace bien qu'il soit bon orateur, mais excellent soldat et qui connaît son pays mieux que le fond de sa poche. Seth est marié à Mercy qui va beaucoup souffrir de son absence. J'aurais souhaité voir cette courageuse jeune femme plus présente dans le récit, bien que chacune de ses apparitions marque.

Ce n‘est pas un récit de guerre. On passe autant de temps dans le conflit qu'à couper du bois, nettoyer les alentours de la ferme et raccommoder les vêtements. C'est la difficile vie quotidienne de cette époque que veut nous faire sentir l'auteur, au-delà des contraintes liées à la guerre. C'est intimiste dans le sens où l'on passe beaucoup de temps dans les pensées de Seth.
La guerre est là cependant, certaines scènes de bataille marquent suffisamment. Quand, comme moi, on n'en connaît pas les détails, c'est assez difficile de s'y retrouver. Il faut juste se laisser porter.

La deuxième partie s'éparpille dans de multiples directions, donnant la parole à une jeune imprimeuse, à un indien de la tribu Chaouanon (ou Shawnee) et même à un soldat anglais issu des bas-fonds de Londres. Si ces récits sont forts, ils sont aussi courts. Ils laissent seulement le temps de regretter que chaque personnage n'ait pas bénéficié d'un nombre de pages plus important. Une vague impression de gâchis, de regret, a accompagné ma lecture.

Brian Wood sait manier les émotions. Je vais m'intéresser à ces autres oeuvres. Je pense avant tout à la série consacrés aux vikings : Northlanders.
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Il s'agit d'une histoire indépendante de toute autre, et complète en l'état. Ce tome comprend les 10 épisodes, initialement parus en 2015/2016, tout écrits par Brian Wood. Les magnifiques couvertures ont été réalisées par Tula Lotay. La mise en couleurs des 10 numéros a été réalisée par Jordie Bellaire.

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- A well regulated militia (épisodes 1 à 6, dessins et encrage d'Andrea Mutti) - En 1775, dans le futur état du Vermont, la présence anglaise se fait sentir avec les soldats imposant la loi et l'impôt de la couronne, au nom du roi George. Seth Abbott vit avec ses parents dans une demeure de chasseur et d'éleveur située à l'écart de la petite ville dans les bois. À 17 ans, il est orphelin et il s'établit sur un terrain qu'il loue en exécutant des tâches pour le propriétaire, avec sa femme Mercy Tucker. Il est recruté par Ethan Allen pour faire partie d'une milice, au service du colonel Benedict Arnold. Avec l'accord de sa femme, il quitte la maison et s'intègre à la milice des Green Mountain Boys pour aider les indépendantistes qui veulent s'emparer de New York.

Comme l'indique Brian Wood dans son introduction d'une page, il est toujours le même auteur, celui qui fustigeait les dérives de la politique américaine et en particulier de sa politique sociale dans la série DMZ. Malgré tout il a souhaité écrire une série de nature patriotique sur la guerre d'indépendance des États-Unis (1775-1783), mais bien sûr avec une approche particulière. Il a choisi de débuter son récit dans le Vermont, dans la région où il a grandi, et il a préféré à s'intéresser à ses prémices et à la première milice du pays. le lecteur suit donc un jeune homme (17 ans au début du récit) qui accepte de se battre aux côtés d'autres volontaires pour libérer le pays du joug de l'armée anglaise. Sa motivation découle de l'exécution de deux hommes dans la salle d'audience de Westminster dans le Vermont (un fait historique authentique). En outre, cette approche a l'avantage de légitimer les actions du personnage, puisque la guerre d'indépendance était une bonne chose pour un lecteur américain. Il n'y a donc pas de question morale à libérer un pays, pas d'intention polémique.

Le point de vue adopté par le scénariste capte tout de suite l'attention du lecteur, même s'il n'est pas féru d'Histoire en général et de la guerre d'indépendance en particulier. le scénariste adopte une approche naturaliste, sans aller jusqu'au journal intime. le lecteur américain retrouve quelques hauts faits de la guerre d'indépendance, mais sous un angle secondaire, à savoir quelques faits d'armes qui ont apporté un avantage tactique réel pour les grandes batailles. Aux côtés de Seth Abbott, le lecteur voit la milice progresser et accomplir des besognes peu glorieuses, mais indispensables. Brian Wood prend le temps d'étoffer son personnage principal par un retour dans le passé avec son père blessé. Il n'oublie pas non plus Mercy Tucker, en évoquant régulièrement (même si brièvement) le fait qu'elle se retrouve une jeune femme seule au milieu des bois à accomplir toutes les besognes. Il sous-entend qu'une tribu indienne se trouve non loin, et qu'il arrive que passent des soldats désoeuvrés dans les parages.

Brian Wood ne raconte pas les affrontements armés à la manière d'un Garth Ennis. Il y a du sang, des blessures et des morts. Il y a quelques réflexions sur la lutte des classes, et sur la chaîne de commandement, sans que cela ne devienne le coeur du récit. L'auteur s'est fixé pour objectif de montrer l'ordinaire de la vie de Seth Abbott au sein de cette milice, sans se livrer à une thèse historique, ou à un réquisitoire social ou politique. Abbott est légitime dans son action, puisque que c'est les bons qui ont gagné. Plusieurs des hauts faits de cette première milice sont passés en revue jusqu'au retour d'Abbott chez lui en 1783.

Andrea Mutti avait déjà travaillé avec Brian Wood sur quelques épisodes de la série DMZ. Les couleurs de Jordie Bellaire rendent les pages attractives, avec une bonne unité chromatique, et des différences marquées pour chaque séquence. Mais en s'attardant un peu plus sur les dessins, le lecteur n'est pas entièrement convaincu par leur apparence. le trait d'encrage est vaguement charbonneux, sans qu'on puisse parler de parti pris artistique. Les ombrages ne correspondent pas exactement à l'éclairage, épousant des formes un peu vagues. Les visages ne sont pas très amènes, et leurs expressions manquent de nuance. Cette apparence un peu âpre ne nuit pourtant pas au plaisir de la lecture. Andrea Mutti a la tâche peu enviable de donner corps à cette reconstitution historique, ce qui passe par un travail de référence conséquent. Il doit rechercher chaque tenue militaire, chaque construction, chaque outil pour être sûr de réaliser une reconstitution authentique. Or cette dimension importante de son travail est réalisée avec soin.

Le lecteur ressent donc l'impression de voir une époque révolue, avec un degré de précision satisfaisant. La narration visuelle se révèle être de qualité, racontant l'histoire sans problème de compréhension, y compris dans les pages muettes. En effet à plusieurs reprises, Brian Wood s'en remet aux compétences de l'artiste pour raconter l'histoire sans l'aide de mots, et la compréhension est immédiate, sans difficulté. le lecteur peut alors apprécier la justesse des postures des protagonistes, adaptées à leur occupation, évoquant leur concentration (les soldats rechargeant leur fusil sur le champ de bataille) ou leurs émotions (Seth revenant chez lui, Mercy peinant à la tâche). L'aspect parfois un peu mal dégrossi des dessins se trouve également en phase avec la tonalité du récit, et les conditions de vie un peu rudes de Seth Abbott au sein de la milice, ou de Mercy Tucker aux abords de sa cabane forestière.

Cette première histoire évoque une forme d'engagement politique inscrit dans son époque, en suivant un jeune homme convaincu de son bon droit, courageux et compétent. Andrea Mutti réalise des cases à l'allure un peu fruste sur les bords, mais portant la narration avec une grande conviction. Brian Wood évoque un pan de l'Histoire des États-Unis, de son émancipation de la tutelle anglaise, au travers d'une milice. Effectivement il s'agit d'un récit patriotique dans le sens où il ne remet pas en cause l'action de ses pères fondateurs, mais sans être prosélyte ou réactionnaire. 4 étoiles si le lecteur est venu chercher une leçon d'Histoire avec une mise en perspective, 5 étoiles s'il s'agit d'une première découverte de cette facette de la guerre d'indépendance.

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- Goodwife, Follower, Patriot, Republican (épisode7, dessins et encrage de Matt Woodson) - Sarah Fraser était une femme au caractère indépendant, que l'on pourrait qualifier d'indomptable au regard des critères de l'époque. Pourtant elle s'est mariée avec Samuel Hull. Lorsque ce dernier partit à la guerre en 1777, elle le suivit pour assurer des tâches logistiques pour son bataillon, non pas comme cuisinière ou infirmière, mais comme chasseuse de gibier, et chef des autres femmes. Ses capacités d'organisation et de commandement étaient telles que lorsque son mari fut blessé au combat, les autres soldats qui demandèrent d'assurer le commandement de leur unité au pied levé.

Avec cet épisode, Brian Wood décide de rendre hommage aux femmes ayant pris part à la guerre d'indépendance. Comme le lecteur l'attend de sa part, il le fait à sa manière, avec des faits historiques sur la manière dont l'armée a pu prendre en compte ces femmes, à cette époque. Il réalise un épisode prenant et intelligent, évitant la tentation de tenir un discours féministe primaire qui appliquerait des critères modernes.

Les dessins de Matt Woodson sont moins chargés en encrage, et donne une impression plus descriptive et plus légère. Ses personnages apparaissent mieux dégrossis, sans que le récit ne soit peuplé de mannequins et de modèles. La reconstitution historique semble exacte, et l'ambiance du champ de bataille est bien rendue, sans que les dessins plus propres sur eux ne donnent l'impression d'une reconstitution factice.

Brian Wood prouve qu'il n'a rien perdu de sa sensibilité sociale, pour une histoire consistante et pertinente, avec des dessins professionnels. 5 étoiles.

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- Beware the bookish Woman (épisode 8 partie 1, dessins et encrage d'Ariela Kristantina) - À Boston, quelques individus placardent des affiches tournant les anglais en dérision. Silence Bright possède sa propre presse pour imprimer et elle se fait arrêter par les soldats qui sont remontés jusqu'à elle. En prison, elle fait la connaissance de Jane Franklin, la soeur de Benjamin.

En 16 pages, Brian Wood expose la situation de cette jeune rebelle, refusant de se soumettre à l'autorité anglaise et devant assumer ses choix. Les dessins d'Ariela Kristantina bénéficient d'un trait d'encrage plus lourd et élégant. L'histoire est prenante du début jusqu'à la fin, mais elle ne semble déboucher nulle part, et appeler une suite. 4 étoiles pour une mise en bouche enlevée, mais trop courte.

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- Occupation (épisode 8 partie 2, dessins et encrage d'Andrea Mutti) - En plein affrontement urbain à New York, Seth Abbott se retrouve dans une pièce avec Clayton Freeman, un soldat noir ayant accepté d'intégrer l'armée anglaise.

En 6 pages, Brian Wood et Andrea Mutti évoquent la position délicate d'un esclave noir ayant accepté de rejoindre le camp anglais pour accéder à la liberté. le lecteur retrouve les dessins râpeux d'Andrea Mutti, toujours à l'aise pour évoquer l'époque. Il grimace un peu en voyant que Brian Wood a écrit ce bref intermède à la truelle, exposant le statut de l'esclave, mais sans réussir à faire exister ses personnages. 3 étoiles

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- Stone Hoof (épisode 9, dessins et encrage d'Andrea Mutti) - La guerre d'indépendance oblige tout le monde à choisir son camp, y compris les amérindiens. Stone Hoof a aidé les américains à construire le fort Stalwart proche de la rivière Ohio en 1750. Mais lorsque les intérêts de sa tribu le réclament, il se retrouve à se battre du côté des anglais en 1757, contre ceux qu'il a côtoyés quelques années auparavant.

Le lecteur apprécie la volonté de Brian Wood d'évoquer une autre facette de la guerre d'indépendance, et le fait qu'elle ait eu pour conséquence d'impliquer toutes les populations, y compris indigène. Mais comme pour la courte histoire précédente, celle-ci est construite sur un antagonisme manichéen, avec 2 personnages principaux dont les dialogues relèvent plus du discours ou de la déclaration de credo, que d'échanges crédibles. Les dessins d'Andrea Mutti regagnent en capacité de conviction, avec cet environnement naturel (le fort est implanté au milieu des bois), mais cela ne suffit pas à changer la face du récit. 3 étoiles.

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- Bloody backs (épisode 10, dessins et encrage de Tristan Jones) - En 1770, un soldat anglais se trouve pris à partie par la foule, dans les rues de Boston. Il se souvient de son enrôlement dans l'armée, de sa formation de soldat et de son voyage pour arriver jusque-là.

Toujours dans un objectif de donner à voir le conflit depuis plusieurs points de vue Brian Wood montre aussi la guerre vue par un soldat anglais. Cette fois-ci, le lecteur apprécie à sa juste valeur que les trouffions de l'ennemi soient humanisés et que la nature de leurs motivations soit exposée comme étant entièrement dictée par leur histoire personnelle et les contraintes sociales. Tristan Jones réalise des dessins descriptifs et réalistes, avec des lignes de contour faisant apparaître l'usure des batailles, donnant plus de force au récit. 5 étoiles.
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Il est vrai que je m'étais un peu réjoui de lire ces épisodes sur la fameuse guerre d'indépendance dont je ne sais finalement pas grand chose. C'est un sujet assez peu évoqué dans la bd et même au cinéma. Je sais simplement que les colonies se sont rebellées contre l'Angleterre pour gagner la guerre d'Indépendance et devenir plus tard les Etats-Unis d'Amérique à savoir la première puissance économique mondiale. Quelle revanche tout de même sur son histoire.

Il est intéressant de voir comment les familles vivaient à cette époque entre une nature hostile où il fallait bien survivre et l'occupant anglais qui les dépossédait de leurs richesses et de leurs terres. Il est vrai que ces colonisateurs n'avaient pas l'air de commettre un crime contre l'humanité. Il n'est guère question des indiens mais plutôt de la lutte fratricide avec les anglais.

Je n'ai pas été séduit au fil de ma lecture car les récits ne sont pas linéaires. C'est comme des petits bouts de puzzle au milieu d'une histoire générale à savoir le conflit. Cela aurait pu être autre chose de plus palpitant. Oui, c'est assez aride comme lecture.
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critiques presse (4)
Sceneario
06 janvier 2017
Un album que je vous recommande sans hésiter un instant. Une leçon d'histoire tout en restant du grand divertissement de qualité.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
26 décembre 2016
Brian Wood témoigne de cette période par plusieurs courts récits dans lesquels de petites histoires façonnent la grande.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BulledEncre
16 décembre 2016
Une fiction historique riche et détaillée sur la naissance des Etats-Unis d’Amérique.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
06 décembre 2016
Des faits réels mis en images, mais surtout de beaux portraits d'hommes et de femmes ayant vécu la naissance d'une nation dans la douleur, voici Rebels.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La discipline, la constance de la progression, la terreur vivace des salves en canon... Aucun de nous n'avait jamais connu ça.
Mais nous étions des Green Mountain Boys. Nous traquions des cerfs. Nous chassions du petit gibier. Nous avions grandi bercés par les histoires des Indiens et des frontaliers, et nous en faisions des jeux.
C'est cette rusticité qui nous a permis de mater les hommes d'Albany, de les forcer à s'en retourner à New York.
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Au début du conflit, les états du sud me semblaient aussi lointains que l'Angleterre ou la France. Mais ces deux dernières années, j'ai combattu pour leur liberté. J'ai abreuvé leur sol de mon sang. Et de mes larmes.
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Peu importe son auteur, la parole écrite, mise au service de la liberté, peut défaire même le fer et le plomb.
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Ton père nous laisserait passer. Et il nous planterait pas un mousquet sous le nez.
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Nortlanders de Brian wood ed: Urban
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