C'est le troisième roman de l'auteur et le second que je lis de
Virginia Woolf.
Ici, elle dresse le portrait de Jacob, un jeune britannique de la noblesse qui est mort très jeune, au combat, lors de la première guerre mondiale.
L'auteur va nous relater la vie de Jacob enfant jusqu'à l'âge adulte. On apprend notamment que ce jeune anglais était étudiant à Cambridge. Sa mère est devenue veuve très jeune. de ce fait, il a perdu son père très jeune. Sa mère l'a élevé seule avec ses trois frères.
On va le retrouver ensuite à l'âge adulte où il se fera des amis, il fera des rencontres avec le sexe opposé. Il nous emmènera même avec lui en Grèce. Ce jeune romantique rêve d'amour et aimerait le vivre aux regards de tous, pouvoir le crier sur tous les toits.
Jacob n'est pas du genre à réfléchir. Il agit d'abord et voit ce que ça donne et pourtant, il est effrayé. Son comportement n'est pas compatible avec son état d'esprit. Il va puiser sa force dans les livres qui est son refuge, il s'y sent bien. Puis d'un coup, il meurt. Enfin, ce n'est pas dit explicitement mais c'est ce que l'auteur nous suggère...
Je ne vais pas tourner autour du pot, j'ai eu beaucoup de mal avec ce livre ! Il y a beaucoup de longueurs dans le récit qui le rend vraiment très lourd. Certains passages sont vraiment indigestes. On se demande où veut en venir l'auteur et on aimerait qu'elle abrège nos souffrances. Pour autant, cela n'est pas comme ça tout le long du récit et heureusement.
Finalement, on comprend que l'auteur se questionne sur la condition humaine, sur la vie, sur ce qu'il reste de nous une fois que nous sommes morts...
Lorsque la mère de Jacob fera le ménage dans l'appartement de son fils, elle trouvera une paire de vieux souliers... Est-ce la seule chose qui restera de ce pauvre Jacob ? Une paire de chaussures pour dire qu'il a existé un jour ?
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