Black Canary : New Killer Star

Je ne suis pas particulièrement versée dans le genre BD mais je me fais de temps en temps violence ; histoire de "sortir de ma zone de confort", comme on dit, et de m'ouvrir à d'autres horizons. J'avoue donc que c'est principalement mue par la curiosité que j'ai choisi de lire Black Canary.

Dès les premières pages, j'ai été sérieusement gênée, si ce n'est agacée, par les très petits, beaucoup trop petits, caractères d'imprimerie. Après avoir lu péniblement la moitié du bouquin les yeux plissés, je suis allée chercher une loupe pour terminer l'autre moitié. Et cela m'a mise de mauvais poil, je ne vous le cache pas.
Le livre dans une main, la loupe dans l'autre, c'était vraiment moyen sur le plan détente. De fait, n'étant pas dans les meilleures dispositions pour accueillir cette histoire comme, sans doute, elle le méritait, je suis passée totalement à côté.

Les graphismes m'ont semblé de qualité même si, crispée à ma loupe, je n'ai pas, non plus, été en mesure de les apprécier à leur juste valeur.

Je ne saurais clore ce billet sans remercier chaleureusement les éditions Urban Link DC pour leur envoi gracieux.

Une superbe bande dessinée que nous avons là, et qui s'inscrit dans les mêmes tonalités que les autres : exemple avec Catwoman ou encore Raven.

Tout me comble ici, les personnages, la trame et la complexité de l'histoire, les illustrations et les couleurs, bref génial !

On a vraiment envie de le lire rien qu'en voyant la couverture, les couleurs sont très bien respectées, rouge et noir puis bleu pour représenter Black Canary, un petit bonheur pour les yeux... Sauf, je l'avoue, pour les écritures super petites, pas très agréables de se pencher si près de l'ouvrage, comme si on allait le manger mais 'est un détail !

Connaissant peu l'histoire de madame Lance, c'est avec plaisir que j'ai pu apprendre qu'elle faisait partie d'un groupe de Hard rock et qu'elle avait un passé assez lourd. C'est une femme forte, classe, mais aussi téméraire. J'ai beaucoup apprécié en savoir plus sur ce personnage, mais aussi sur les autres qui l'accompagne. Petit plus pour Bo ! J'ai eu de la compassion pour elle du début à la fin et je l'ai trouvée tout aussi forte que sa rivale.

Je ne rentrerai pas les détails de l'intrigue mais c'est une bande dessinée qui est bien menée, alors soit, c'est vrai que vers la fin je me suis un peu perdue car les termes employés étaient compliqués pour mon petit cerveau mais dans l'ensemble, ne vous inquiétez pas: on sait qui est le/la méchant.e ( donc c'est l'essentiel).

Définitivement une BD que je conseille :)

Je rêvais d'en savoir plus sur l'acolyte de Bat-Girl et son groupe qui décape les oreilles, Black Canary. C'est chose faite grâce à l'opération mass critique et sa fontaine de jouvence ! Voici un comics étonnant, qui nous plonge dans l'univers impitoyable du rock et des super-héros. Notre héroïne au passé trouble est parachutée comme chanteuse d'une groupe de musique plutôt violente. Très vite les concerts deviennent de véritables défouloirs, tant la leadeuse aime à combattre autant qu'à brailler.

Mais l'ancienne chanteuse des Black Canary, éjectée au profit de cette pistonnée qui ne sort de nulle part, ne compte pas rester dans l'ombre. Didi devra composer avec cette rivalité, son sentiment d'imposture, les gros vilains qui l'assaillent sans répit, mais aussi une rock star démoniaque venue du passé. Enfin cette histoire à un petit côté "Retour vers le futur", puisque nous suivons Dinah Lance sur quelques années, après un tournant commercial qui ne lui ressemble guère et que ne lui pardonneront pas les fans.