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Citations sur Chinoises (143)

Le ciel et la terre semblaient s’être mélangés. Le soleil n’était pas encore
levé, mais sa lumière se déversait déjà au loin sur cette toile immense,
effleurant les pierres sur les collines et faisant étinceler l’or de la terre d’un
jaune gris. Je n’avais jamais contemplé plus belle aurore. Je me suis dit que
le tourisme pourrait peut-être aider cette région à sortir de sa pauvreté. Le
splendide lever de soleil sur ce plateau de lœss devrait enchanter ceux qui
escaladaient le mont Tai ou se ruaient au bord de la mer. Quand j’ai évoqué
cette idée par la suite, un jeune garçon l’a repoussée comme procédant de
l’ignorance : Colline Hurlante n’avait pas assez d’eau pour pourvoir aux
besoins quotidiens les plus élémentaires des villageois, comment ferait-on
pour satisfaire une foule de visiteurs ?
Les vapeurs étouffantes du feu de la jeune fille m’ont tirée de ma rêverie.
La bouse de vache qu’elle utilisait comme combustible exhalait une odeur
âcre. Le feu avait été allumé entre des grandes pierres, sur lesquelles la
jeune fille avait disposé un pot et une pierre plate. Elle a confectionné un
gruau de farine dans le pot, et grillé un grossier pain plat sur la pierre. Elle
s’appelait Niu’er (fille). Elle m’a expliqué que la bouse était leur seul
moyen de chauffage pendant l’hiver. A l’occasion, lors d’un deuil ou un
mariage, ou quand de la famille ou des amis leur rendaient visite, ils
faisaient la cuisine sur des feux de bouses comme expression solennelle de
leur amitié. Le combustible habituel se composait de racines de l’herbe
cogon (une plante de sol aride qui a de grandes racines et de rares feuilles
qui restent vivaces peu de temps), avec lesquelles ils chauffaient une toute
petite quantité d’eau pour le gruau. On ne cuisait le pain plat, le mo, qu’une
fois par an, sur les pierres brûlantes de la colline, l’été. On le conservait
sous terre et il était si sec et si dur qu’il se gardait presque un an. On m’a
fait l’honneur de me servir du mo. Seuls les hommes qui travaillaient aux
champs avaient le droit d’en manger. Les femmes et les enfants se
nourrissaient de gruau de blé clair – des années de survie les avaient
accoutumés à la faim. Le plus grand honneur et festin de la vie d’une
femme consistait en un bol d’œufs mélangés à de l’eau quand elle mettait
au monde un fils. A un autre moment de mon séjour, je m’en suis souvenue
quand j’ai entendu une femme se disputant avec une autre : « Et combien de
bols d’œufs et d’eau peux-tu te vanter d’avoir mangé ? » disait-elle.
Après ce petit-déjeuner exceptionnel de gruau et de mo le premier jour,
notre groupe s’est mis au travail. J’ai expliqué aux responsables du village
que je voulais faire un reportage sur les femmes de Colline Hurlante. Ces
hommes, qui ne savaient même pas écrire leur nom mais se considéraient
comme cultivés, ont secoué la tête, stupéfaits : « Que peut-il y avoir à dire
sur les femmes ? »
Je leur ai tenu tête, et ils ont fini par céder. Pour eux, je n’étais qu’une
femme comme une autre, qui ne comprenait rien mais imitait les hommes
en essayant de les impressionner par son originalité. Leur réticence ne me
gênait pas. Mon expérience de journaliste, après toutes ces années, m’avait
enseigné que l’accès aux sources était plus important que l’opinion que les
autres pouvaient avoir de moi.
Colline Hurlante est située dans une ceinture de terre où le désert empiète
sur le plateau de lœss. Tout au long de l’année, le vent souffle
inlassablement, depuis des milliers d’années. Il est souvent difficile de voir
plus loin qu’à quelques pas dans ces tempêtes de sable, et les villageois qui
peinent sur la colline sont obligés de crier pour se parler. C’est pour cela
que les gens de Colline Hurlante sont célèbres pour leurs voix fortes et
sonores ; personne n’a pu me confirmer si c’était de là que venait le nom du
village, mais selon moi c’est une explication plausible. C’est un lieu
totalement coupé du monde moderne ; entre dix et vingt familles avec
seulement quatre patronymes vivent dans des habitations troglodytes
exiguës au plafond bas. Les femmes n’ont qu’une valeur utilitaire ; en tant
qu’instruments de reproduction, elles sont une monnaie d’échange très
précieuse pour les villageois. Les hommes n’hésitent pas à échanger deux
ou trois fillettes contre une femme d’un autre village. Donner en mariage
une femme de la famille à un autre village et acquérir une épouse en
échange est la pratique la plus courante, et en conséquence la majorité des
épouses de Colline Hurlante viennent de l’extérieur du village. Une fois
mères, elles sont forcées de céder leurs propres filles à leur tour. Les
femmes n’ont aucun droit de propriété ou d’héritage.
La pratique sociale inhabituelle qui consiste à partager une épouse entre
plusieurs hommes existe aussi. Dans la majorité des cas, des frères issus de
familles extrêmement pauvres, sans filles à échanger, achètent une épouse
commune pour assurer leur descendance. Le jour, elle prépare la nourriture
et s’occupe des travaux ménagers, et la nuit, ils jouissent de son corps tour à
tour. Si la femme a un enfant, elle ne sait pas toujours elle-même qui en est
le père. Pour l’enfant, les frères sont Grand Papa, Deuxième Papa,
Troisième, Quatrième Papa et ainsi de suite. Les villageois ne considèrent
pas cette pratique comme illégale, parce que c’est une coutume établie par
leurs ancêtres, ce qui la rend à leurs yeux plus puissante que la loi. Les
enfants qui ont plusieurs pères ne sont pas en butte aux moqueries, car ils
sont sous la protection de plusieurs hommes. Nul ne ressent de compassion
pour les épouses ainsi partagées ; pour eux, l’existence des femmes se
justifie par leur utilité.
La pratique sociale inhabituelle qui consiste à partager une épouse entre
plusieurs hommes existe aussi. Dans la majorité des cas, des frères issus de
familles extrêmement pauvres, sans filles à échanger, achètent une épouse
commune pour assurer leur descendance. Le jour, elle prépare la nourriture
et s’occupe des travaux ménagers, et la nuit, ils jouissent de son corps tour à
tour. Si la femme a un enfant, elle ne sait pas toujours elle-même qui en est
le père. Pour l’enfant, les frères sont Grand Papa, Deuxième Papa,
Troisième, Quatrième Papa et ainsi de suite. Les villageois ne considèrent
pas cette pratique comme illégale, parce que c’est une coutume établie par
leurs ancêtres, ce qui la rend à leurs yeux plus puissante que la loi. Les
enfants qui ont plusieurs pères ne sont pas en butte aux moqueries, car ils
sont sous la protection de plusieurs hommes. Nul ne ressent de compassion
pour les épouses ainsi partagées ; pour eux, l’existence des femmes se
justifie par leur utilité.
Quel que soit le village dont sont originaires les femmes, elles adoptent les
coutumes transmises de génération en génération à Colline Hurlante. Elles
mènent une vie extrêmement dure. Dans l’unique pièce de leur maison
troglodyte, dont la moitié est occupée par un kang, elles ne disposent que de
quelques dalles de pierre, de nattes de paille et de bols d’argile grossiers ;
une cruche en terre cuite est un article de luxe réservé aux familles
« riches ». Des jouets d’enfants ou des articles réservés à l’usage exclusif
des femmes sont impensables dans leur société. Comme les épouses sont
achetées avec le sang de la parenté, elles sont en butte au ressentiment des
membres de la famille qui ont perdu des filles ou des sœurs, et doivent
peiner jour et nuit pour assurer la nourriture, la boisson et les autres besoins
quotidiens de toute la maisonnée.
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Une enquête menée en 1995 a révélé que, dans les zones prospères du
pays, les quatre professions qui avaient l’espérance de vie la plus courte
étaient les ouvriers d’usines chimiques, les chauffeurs routiers longue
distance, les policiers et les journalistes. Les ouvriers et les camionneurs
sont victimes d’une insuffisance de règles de sécurité adaptées à leur
condition. Le sort des policiers chinois doit être un des plus durs du monde :
avec un système judiciaire défectueux, dans une société où le pouvoir
politique règne en maître absolu, les criminels qui ont des appuis influents
se font une gloire de s’en tirer souvent indemnes, et certains se vengent par
la suite sur les fonctionnaires impliqués. Les policiers sont pris entre ce
qu’ils savent être le droit chemin et les ordres qu’ils reçoivent ; frustration,
insécurité et mauvaise conscience expliquent le nombre de morts précoces.
Mais pourquoi les journalistes, qui ont, de plus d’une façon, une vie
privilégiée, partagent-ils le même sort ?
Les journalistes en Chine ont été témoins de nombre d’événements
choquants, bouleversants. Toutefois, dans une société où les principes du
Parti gouvernaient l’information, il leur était très difficile de montrer le vrai
visage de ce dont ils avaient été témoins. Ils ont souvent été contraints de
dire et d’écrire des choses avec lesquelles ils n’étaient pas d’accord.
Quand j’ai interviewé des femmes mariées contre leur gré pour des motifs
politiques, quand j’ai vu les femmes lutter contre la pauvreté et des
conditions de vie si pénibles qu’elles n’avaient pas même un bol de soupe
ou un œuf à manger après un accouchement, ou entendu sur les répondeurs
de mon émission ces femmes qui n’osaient dire à personne que leurs maris
les battaient, j’ai souvent été dans l’impossibilité de les aider à cause du
code de la radiodiffusion. Je ne pouvais que me désoler pour elles en privé.
Quand la Chine a commencé à s’ouvrir, ce fut comme si un enfant affamé
dévorait tout ce qui lui tombait sous la main sans faire de distinction. Plus
tard, alors que le monde découvrait une Chine rose de bonheur dans ses
nouveaux atours, qui ne hurlait plus de faim, la communauté des
journalistes a assisté, muette, aux convulsions de ce corps ravagé par les
douleurs de l’indigestion. Mais c’était un corps dont le cerveau était stérile
car le cerveau de la Chine n’avait pas encore développé les cellules
nécessaires pour absorber la vérité et la liberté. Le divorce entre ce qu’ils
savaient et ce qu’il leur était permis de dire mettait à rude épreuve la santé
mentale et physique des journalistes.
C’est à cause de cette situation de divorce que j’ai décidé d’abandonner
ma carrière de journaliste.
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Un soir, j’étais sur le point de conclure mon émission avec un peu de
musique douce – ce que je faisais habituellement pendant les dix dernières
minutes – quand j’ai pris un dernier appel :
— Xinran, bonsoir, j’appelle de Ma’anshan. Merci pour votre émission.
Elle me donne beaucoup à réfléchir et me réconforte, moi et beaucoup
d’autres femmes. Aujourd’hui, j’aimerais vous demander ce que vous
pensez de l’homosexualité. Pourquoi tant de gens rejettent-ils les
homosexuels ? Pourquoi la Chine considère-t-elle l’homosexualité comme
un délit ? Pourquoi les gens ne comprennent-ils pas que les homosexuels
ont les mêmes droits et sont confrontés aux mêmes choix dans la vie que
tout le monde ?…
Alors que l’interlocutrice continuait à déverser son flot de questions, j’ai
senti une sueur froide m’envahir. L’homosexualité était un sujet tabou selon
le code des médias ; je me suis demandé, affolée, pourquoi la contrôleuse
n’avait pas coupé l’appel.
Impossible de me dérober : des milliers de gens attendaient ma réponse et
je ne pouvais pas dire que c’était un sujet considéré comme interdit. Ni que
le temps nous manquait : il restait encore quinze bonnes minutes avant la
fin de l’émission. J’ai augmenté le volume de la musique tout en cherchant
frénétiquement dans mes souvenirs de lectures sur l’homosexualité une
façon d’aborder le sujet de façon diplomatique. La femme venait de poser
une question pertinente, qui devait traîner dans l’esprit des auditeurs :
— L’homosexualité a son histoire propre, de la Rome antique à l’Occident
et des dynasties Tang et Song en Chine jusqu’à nos jours. Il y a des
arguments philosophiques qui établissent que tout ce qui existe a une raison
d’être, alors pourquoi considère-t-on en Chine que l’homosexualité est une
aberration ?
A ce moment-là, j’ai aperçu à travers l’écran de verre la contrôleuse qui
décrochait le téléphone intérieur. Elle a blêmi et coupé immédiatement
l’appel au beau milieu d’une phrase, alors que c’était strictement interdit.
Quelques instants plus tard, le directeur du service est entré en trombe dans
la pièce de contrôle et m’a dit dans l’interphone : « Soyez prudente,
Xinran ! »
J’ai laissé la musique pendant une minute de plus avant d’ouvrir le micro.
— Bonsoir, amis de la radio, vous écoutez Mots sur la brise nocturne.
Mon nom est Xinran, et je débats en direct avec vous du monde des
femmes. De dix à douze tous les soirs, vous pouvez vous mettre à l’écoute
de la vie des femmes, des battements de leurs cœurs et écouter leurs
histoires.
Je faisais de mon mieux pour gagner du temps tout en mettant de l’ordre
dans mes pensées.
— Nous venons de recevoir l’appel d’une auditrice qui en sait long sur la
société et l’histoire, et compatit aux expériences d’un groupe de femmes qui
ont un style de vie non conventionnel.
« Pour autant que je sache, l’homosexualité n’est pas, comme le dit notre
auditrice, un produit spécifique de la société contemporaine ; on en trouve
mention dans l’histoire occidentale et orientale. On raconte que pendant les
guerres de conquête de la Rome antique, les chefs allaient jusqu’à
encourager leurs soldats à pratiquer l’homosexualité. Cependant, il
s’agissait peut-être à l’époque plus d’une question d’utilité que d’une
véritable approbation. Les relations homosexuelles aidaient les soldats à
supporter la guerre et l’éloignement de leurs familles. Par un retournement
cruel, les attachements sentimentaux formés entre les soldats leur
insufflaient une énergie accrue pour venger leurs amants morts ou blessés.
« En Chine, l’homosexualité n’a pas été pratiquée que sous les Tang et les
Song ; on en trouve déjà mention sous la dynastie Wei. Les relations que
nous en possédons proviennent toutes de la cour impériale. Mais
l’homosexualité n’a jamais dominé aucune société – peut-être parce que
l’humanité a un besoin naturel de l’amour entre hommes et femmes pour
procréer. Comme les hommes avisés et les sages de la Chine classique l’ont
dit : “Tout concourt à trouver sa place, et le sort décide.”
« Nous sommes tous d’accord pour dire que chacun a le droit de choisir
son style de vie, et le droit d’exprimer ses besoins sexuels. Toutefois,
l’humanité est en perpétuel changement. Chaque pays, ethnie et région
avance du mieux qu’il peut vers une humanité future, en quête d’un système
parfait. Personne ne peut cependant prononcer de conclusion définitive sur
les bienfaits et les méfaits de cette quête, et en attendant d’avoir atteint cette
perfection, nous avons besoin de conseils pour nous guider. Nous avons
aussi besoin de tolérance et de compréhension.
« Je ne pense pas que l’hérédité seule puisse expliquer l’homosexualité, et
je ne crois pas non plus qu’on puisse tenir l’environnement familial pour
seul responsable. La curiosité est une explication encore moins crédible. Je
crois que ses sources sont multiples et variées. Nous faisons tous des
expériences différentes dans la vie, et nous faisons des choix similaires mais
différents. Reconnaître la différence veut dire que nous ne devrions pas
nous attendre à ce que les autres partagent nos opinions sur
l’homosexualité, car de telles espérances peuvent entraîner des préjugés
d’une autre sorte.
« A nos amis homosexuels qui ont souffert de préjugés, j’aimerais
demander pardon de la part des gens irréfléchis qu’ils ont pu rencontrer.
Nous avons tous besoin de compréhension dans ce monde.
J’ai monté le volume de la musique, fermé le micro et inspiré
profondément. Tout à coup je me suis rendu compte que, dans la pièce de
contrôle de l’autre côté de la séparation de verre, s’étaient rassemblés tous
les cadres supérieurs de la station. Le patron de la radio et le directeur de la
programmation se sont précipités dans mon studio, m’ont saisi les mains et
les ont secouées vigoureusement.
— Merci, merci, Xinran ! Vous vous en êtes très très bien sortie !
Les paumes du grand patron étaient moites.
— Vous nous avez sauvé la peau ! a bredouillé le directeur de la
programmation, les mains tremblantes.
— Assez bavardé, allons dîner ! On mettra ça sur le compte du bureau, a
dit le Vieux Wu, le directeur administratif.
J’étais confondue par tant d’attentions.
Par la suite, j’ai compris ce qui était arrivé. La contrôleuse m’a dit que,
l’esprit occupé par le résultat des examens d’entrée de son fils à
l’université, elle n’avait pas prêté attention à l’appel avant que le directeur
de service paniqué ne lui téléphone. Le Vieux Wu écoutait l’émission chez
lui, comme il le faisait tous les jours. En comprenant que l’émission
avançait en terrain miné, il avait immédiatement appelé le directeur de la
programmation, qui avait en hâte appelé le patron de la radio : être
conscient de la situation et ne pas le signaler aurait constitué une erreur plus
grave encore. Ils s’étaient tous rendus au studio aussi vite qu’ils avaient pu,
en écoutant mon émission en route. Quand ils étaient arrivés dans la pièce
de contrôle, la crise s’était résolue d’elle-même.
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P. 332 : Il y a d’innombrables degrés de richesse et de pauvreté, qui se manifestent de différentes façons.
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P.275 : Pendant la Révolution culturelle, il suffisait d’appartenir à une famille riche, d’avoir reçu une éducation supérieure, d’être un expert ou un savant, d’ entretenir des liens avec l’étranger ou d’avoir travaillé pour le gouvernement de 1949 pour être taxé de contre-révolutionnaire.
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P. 238 : Ne dites rien des affaires de l’Etat, parlez peu de vos histoires familiales: une chose en moins vaut mieux qu’une chose en trop.
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Ne pense jamais à un homme comme à l’arbre à l’ombre duquel tu peux te reposer. Les femmes ne sont que de l’engrais, qui se décompose pour permettre à l’arbre de se fortifier.
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Pour les Chinois, tous les prétextes sont bons pour organiser un banquet : nous vivons selon le principe que "la nourriture est céleste", et que nous mangeons et buvons nos richesses cachées.
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Même si à cette époque on s'accordait à répéter que "le manque de talent chez une femme est une vertu", ses filles ont bénéficié de la plus complète des éducations.
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La Chine a une très longue histoire derrière elle, mais cela fait très peu de temps que les femmes ont pu devenir elles-mêmes et que les hommes ont commencé à les connaître vraiment. (p. 80)
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