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"Blue Period" continue à être une oeuvre majeure, forte, puissante, avec des réflexions puissantes. Entre autre ici celles surs les efforts qu'on fait, le talent qu'on peut avoir, la valeur de ce qu'on crée, notre valeur. Par moment, ça fait aussi mal, les efforts ne suffisent pas toujours. Et l'air de rien, la série est bien plus universelle qu'on pourrait le croire, c'est ainsi qu'elle fait plutôt mouche auprès d'un large public. La seule chose c'est que là on ajoute également un effet immédiat, c'est de l'art, comment évaluer quelque chose qui fait appelle quand même en grande partie aux sentiments, aux ressentis ?
C'est même une puissance dévastatrice qu'elle a cette série et elle peut s'avérer éprouvante et faire grincer des dents.
Le début montre la suite et fin de l'histoire du Mikoshi. Ce n'est guère facile de travailler en équipe, mais c'est bien de leurs efforts communs que va résulter le résultat final.
Cette complicité entre les étudiants ainsi que Yatora avec ses anciens amis fait vraiment plaisir à voir et chaud au coeur.
Nous avons le droit à quelques belles scènes. Mais entre cette oeuvre à faire et d'autres travaux qu'ils font, il y a aussi par moment la question des efforts physiques à déployer.
Une partie à laquelle quand on parle d'art, on ne pense pas forcément.
Puis il y a aussi une réflexion sur ceux d'une époque plus ancienne, l'influence de son époque, des façons de voir les choses différentes. Que ce soit sur ceux d'hier ou ses camarades d'aujourd'hui, parfois le jugement hâtif que nous pouvons avoir, sans vraiment savoir, sans connaître les efforts de l'autre, sa façon de voir les choses.
Yatora va être confronter à une multitude de choses, le lecteur avec, il y a de quoi se faire des noeuds au cerveau, mais tout cela va aussi avec la société.
Au-delà des multiples personnalités, façons de faire les choses, des demandes qui leur permet d'évoluer, il y a des règles sociétales douteuses. D'ailleurs, les élèves vont aussi entendre une rumeur sur un point du concours, vrai ou faux ?
Le fait de voir une des professeur qui paraît très gentille, à l'écoute des autres, toujours le sourire, qui semble pleine d'énergie et certaines choses qu'elle dit, ça coupe le souffle, même si tous les gens qui ont une certaine expérience de la vie n'ont pas non plus de quoi être si étonnés.
C'est du grand art sur bien des plans, mais il y a quand même divers points qui prêtent à questionnement, sont gênants et discutables, mais sont inhérent à la société elle-même.
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J'aime beaucoup ce manga mais alors ce que je préfère c'est me garder plusieurs tomes sous le coude et me faire des séances rattrapage. Enchainer les tomes c'est encore plus savourer cette merveilleuse histoire. Enfin ceci n'est que mon avis personnel. Mais en tout cas avoir plusieurs tomes à lire avant de vous mettre à jour, je trouve ça vraiment génial, surtout quand c'est un manga qu'on aime vraiment beaucoup. Après avoir lu le huitième tome, j'ai de suite enchaîné avec le neuvième tout juste sorti. Bien sûr encore une fois ce tome fut génial

Dans ce neuvième tome, on retrouve Yatora lors de la préparation du festival culturel de Geidai. Afin de préparer leur mokoshi en temps et en heure, ils travaillent tous d'arrache pied pendant plusieurs semaines. Mais ils n'en voient clairement pas le bout et croulant sous la chaleur de l'été, les étudiants atteignent leurs limites… Heureusement les renforts arrivent car il faut à tout prix terminer ce projet à temps. Mais en plus de ça, Yatora n'a pas peint une seule fois de toutes les vacances et ne retrouve plus la joie de dessiner..

J'ai beaucoup aimé la cohésion de groupe dans ce tome là. le groupe de Yatora est vraiment en grosse galère à cause de la chaleur. Ils ont beaucoup trop de retard et cette chaleur n'arrange rien. Mais les autres vont venir les aider pour qu'ils puissent finir à temps pour le festival. J'ai beaucoup aimé cette solidarité qu'ils ont eu. le festival était génial et surtout réussi et ça c'est le principal. Ce tome ci se consacre aussi beaucoup sur le personnage de Yotasuke. Il faut bien avouer que son personnage est vraiment très complexe, on ne sait jamais trop quoi penser de lui, un coup il souffle le chaud juste après il souffle le froid. Il est très réservé, vraiment ce personnage m'intrigue au plus haut point. J'espère qu'avec cette fin il se dévoilera bien plus dans la suite. J'ai hâte d'avoir le prochain tome entre les mains.

Encore une fois on a là un tome plus que réussi pour moi. Un peu plus centré sur l'aspect psychologique que sur l'art en lui même. Même si l'art garde sa place principale dedans. J'ai beaucoup aimé voir l'atelier fresque et celui mosaïque d'ailleurs. Mais je trouve qu'on a plus été axé sur les relations sociales, la cohésion de groupe etc. Et ça ne m'a pas déplu du tout. Cette fin m'intrigue beaucoup et je suis vraiment très impatiente de découvrir le dixième tome!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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La création du mikoshi pour le festival est terminée. L'équipe est enfin arrivée au bout de ses peines et tous les étudiants vont pouvoir profiter de l'été pour se ressourcer. Depuis quelques tomes, l'atmosphère de la reprise des cours est vraiment spéciale. Yatora est un personnage réaliste avec ses nombreux doutes, remises en question, peurs voire même jalousie ? Bref, après cette épreuve collective (plutôt) joyeuse, Tsubasa Yamaguchi a vite repris les rênes pour que nous soyons de nouveau gênés, dépressifs avec la confrontation entre le dur labeur de Yatora et le génie de Yotasuke. Ils ont un sérieux problème de communication, c'est extrêmement lourd comme ambiance et relation. Fort heureusement, les études d'art allègent l'ensemble avec la découverte de la mosaïque et des fresques. Un moment très plaisant pour ma part ! La série reste intéressante.
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J'avais bien hâte de me replonger dans cette saga, où la fin du tome précédent nous promettait une belle mise en avant des étudiants d'art de Geidai. L'entraide aurait été un point fort à développer surtout dans cette école, où ce n'est pas vraiment cette valeur qui est mise en avant.

En effet, on reprend notre lecture où les élèves de Geidai préparaient des oeuvres pour leur festival. Mais l'équipe de Yatora se retrouvait en grande difficulté pour réaliser leur oeuvre, par manque de motivation de certains, mais aussi à cause des intempéries et d'une météo pas du tout favorable à leur travail.
Et c'était ici que l'on s'arrêtait, mais d'autres élèves sont venus leur prêter main fortes pour les aider à terminer.
J'ai beaucoup aimé voir la fin des préparatifs pour le festival, et voir cette entraide entre tous ces étudiants. Même si ce n'est pas venu des autres, mais bien d'une demande de Kinemi. Un personnage qui s'est révélé au fur et à mesure des tomes, alors qu'au départ ce n'était pas forcément une personne sur laquelle on se serait arrêté.
Pour ce qui est du festival, c'est une trêve assez joyeuse et détendue, qui tranche pas mal avec l'ambiance générale du titre, et que j'ai trouvé intéressante de développer. Seulement j'ai trouvé ça trop court, et que ça manquait un peu de développement, on aurait pu profiter un peu plus de cette ambiance festive.

Mais les meilleurs moments sont souvent de courte durée, et c'est ce à quoi on va assister juste après. Il faut bien retourner à son quotidien et à notre protagoniste Yatora pour ses études d'art. Les vacances sont là, et pour notre protagoniste c'est le vide complet… Ce personnage est un cycle perpétuel, il se retrouve au plus bas pour rebondir, et ces vacances vont être sa période du bas. Plus rien ne le réussit vraiment, aucune inspiration, il va tout de même occuper ses journées avec d'autres activités toutes plus différentes les unes que les autres. Mais surtout, il peut toujours compter sur Hashida ou Yotasuke pour se faire remonter le moral en art et s'ouvrir à de nouvelles perspectives, comme on va pouvoir le voir ici. Des personnages toujours aussi intéressants, et je trouve qu'Hashida manque un peu au récit, donc j'espère que l'on pourra le voir d'autres fois. A l'inverse de Yotasuke qui est bien présent dans le récit, et particulièrement dans le tome, Yatora est moins mis en avant pour développer les autres, et par contre c'est bien joué, et super intéressant.
Pour Yotasuke, son art est toujours aussi bien mais certains professeurs remettent en question son travail, sa passion, son talent. Il va être un peu le personnage central de ce tome pour son développement, et j'ai trouvé bien de travailler sur lui et surtout de cette façon. Ça rend ce personnage plus accessible, et plus sympathique, puisqu'il donne vraiment cette impression d'être distant et froid.
Pour ce qui est des personnages, la mangaka ne se contente pas ici de travailler sur les étudiants, mais elle va aussi développer les professeurs. C'est encore un peu léger, mais on a pu assister à une courte réunion de professeurs, et on s'interroge sur eux, ou sur ce qu'ils peuvent faire. le professeur Nekoyashiki me plait pas mal, elle a un caractères intéressant, et une personnalité originale. On la découvre un peu plus, avec notamment son art, et son travail, ce que l'on va découvrir dans ce tome. J'ai beaucoup aimé que les autres personnages soient mis en avant, et pas seulement Yatora, surtout qu'elle ouvre d'autres perspectives et d'autres visions de l'art.

En ce qui le concerne, ce tome se révèle aussi très intéressant, parce qu'il va développer de nouvelles techniques d'art à partir de mosaïque ou de peinture sur mur. Ce n'est pas l'idée première que l'on a de l'art, et j'ai trouvé très intéressant de le développer, surtout que ça ajoute un gros point positif au récit, toujours plus de crédibilité, et de sérieux à cette histoire.
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Malgré une narration toujours aussi lourdingue pour moi qui rend la lecture malaisée, les thèmes de cette série sont toujours aussi passionnant à aborder et ça fait du bien de voir que la fac n'est pas un long fleuve tranquille.

Yatora est toujours aussi perdu dans cette première année de fac d'art, mais il n'est pas le seul. Il est très intéressant de voir comme Tsubasa Yamaguchi décrit ce milieu où les professeurs laissent leurs élèves tellement dans le flou au point de les perdre parfois. C'est bien d'essayer de les pousser à réfléchir par eux-mêmes, de ne pas tout leur donner tout cuit, mais sans même les accompagner, c'est rude. On a ici une vision de l'enseignement assez japonaise qui ne correspond pas forcément à notre philosophie française, du moins dans ma branche à moi avec les plus petits, et qui m'interroge.

A la lecture, cela débouche sur de longues, longues introspections avec le sentiment d'un héros perdu, qui tourne en rond. Et comme je ne suis pas une grande fan de Yatora quand il est dans cet état, j'ai été ravie de voir la réflexion complétée par un focus sur Yotasuke, celui qu'on qualifie de génie, mais qui semble en avoir assez et qui n'a pas l'air plus avancé que notre héros. Avec eux, on a deux visions différentes des artistes, du moins depuis l'extérieur et la mangaka nous pousse à nous interroger sur notre façon de considérer chacun d'eux. Est-ce que le génie vaut mieux que le travail acharné ? Les deux ne peuvent-ils pas être complémentaires ? Des réflexions qu'on doit soi-même se faire.

L'autrice s'attarde aussi longuement, dans ce tome, sur ce qu'est l'art selon les époques, sur sa réception de nos jours en comparaison, sur les différentes techniques, et ça, j'ai adoré. J'ai beaucoup aimé la petite sortie de nos héros pour aller voir le travail de Velázquez. C'était passionnant de revoir l'oeuvre, les intentions et la technique de l'artiste remise dans leur contexte. J'ai également beaucoup apprécié de voir nos jeunes étudiants s'essayer à des techniques passées comme la fresque et la mosaïque, même si ça aurait pu être plus développé, car c'est fait sur peu de pages au final. Il y a une réflexion très intéressante sur l'art, ses médiums, sa mise en perspective selon l'époque. 

Enfin, aborder la réception des oeuvres dans le passé, c'était bien, mais le voir dans le présent c'est encore mieux. Et ainsi les quelques pages avec l'une des prof de Yatora qui expose également des oeuvres très contemporaines, des installations à base d'emballage, fut passionnant. On aborde de manière subtile mais réaliste et grinçante la question du mécénat, le besoin de lécher des bottes et savoir être dans les petits papiers de certains pour être visible, le besoin d'être aussi dans l'air du temps. Il y a également, tout comme par le passé, la dimension du message qu'on souhaite transmettre qui peut être double, celui visible au premier abord et celui caché. C'est assez fascinant d'entendre et de voir Nekoyashiki en parler.

Cependant si on prend tout celui mis bout à bout, je dois avouer que je trouve parfois que Blue Period manque de cohérence. J'ai l'impression que l'autrice met bout à bout des éléments propres au milieu de l'art mais sans une histoire vraiment poussée et construite. J'ai ainsi le sentiment d'une histoire qui patine, qui s'écoute aussi beaucoup en mode méta, avec trop trop de blabla discursif sur le monde de l'art, ce qui donne l'impression d'avoir entre les mains un essai sur le sujet et non un texte narratif. Moi, j'ai besoin d'une histoire qui m'emporte dans ce type d'oeuvre et non d'un texte documentaire. Je ne dis pas que ce n'est pas intéressant mais j'aimerais que ce soit intégré de manière plus légère et subtile et non avec tous ces gros pavés bien lourds à lire.

Blue Period reste une lecture enrichissante mais fort maladroite dans sa forme, avec un héros pas forcément des plus sympathique et entraînant à lire avec son spleen qui ne le quitte pas et qui touche également ses amis. Heureusement qu'à côté, on apprend des choses passionnantes sur la vie d'un étudiant en art et l'art en général.
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Je ne me souvenais plus du tout comment se terminait le tome précédent, mais dès la première image, ça m'est revenu.
Le groupe de premier année chargé du mikoshi pour le festival culturel a pris du retard, entre les élèves non investis qui ont préféré partir en vacances et les dégâts causés par le typhon. Les autres groupes viennent à la rescousse et tout se passe finalement bien.
Leur mikoshi est superbe, alors que ça s'annonçait très mal. J'aurais aimé voir les autres groupes, puisqu'il y avait de la concurrence. En tout cas, c'était enthousiasmant.

Ça a pris très peu de place dans l'histoire. Puis les vacances surviennent, et Yatora s'amuse et ne travaille pas.
À la rentrée, les élèves de première année passent à de nouveaux travaux : la fresque murale et les mosaïques.
Puis vient rapidement la fin d'année avec l'évaluation finale, mais ce sera une affaire à suivre.

On revoit enfin Hashida, j'étais trop contente… il arrive à point nommé et comme toujours, il est d'excellents conseils.
Par contre, Yotasuke prend plus d'importance, ce qui me saoule un peu. Il est asociale et se met volontairement en retrait. Yatora essaie de créer du lien avec lui, mais l'autre le repousse constamment. Alors ok, notre héros est plutôt maladroit, cependant son interlocuteur ne lui facilite pas la tâche.

J'ai adoré ce neuvième tome, et il faudra que je me procure les prochains pour découvrir ce que les premières années produisent pour leur évaluation finale.
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Est-ce que "Blue Period" possède une histoire passionnante ? Non et ce n'est pas le but. Cela ressemble à une sorte de slice of life, mais sur la longue période. J'ai découvert l'oeuvre par l'animé et j'avais trouvé le personnage principal quelque peu désagréable, cependant, sa vie à la fac et ses doutes me le rendent plus sympathique et je compatis puisque je connais cette situation.

Les autres personnages de l'université sont très intéressants. Merci à Murai d'apporter un peu de nuance et une autre manière de voir les choses, pour moi il est tout a fait salvateur dans cette oeuvre.

Autrement, toujours un plaisir d'en apprendre plus sur l'art ou l'histoire de Tokyo. Sans savoir pourquoi, le manga me charme et je n'ai qu'une envie : découvrir la suite.
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