AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Blue Period tome 4 sur 14

Tsubasa Yamaguchi (Autre)
EAN : 9782811660987
192 pages
Pika Edition (15/07/2021)
4.38/5   103 notes
Résumé :
À un mois de l’examen d’admission de Geidai, Mme Ooba, la professeure à la prépa d’Art, pointe du doigt les faiblesses de Yatora. Un coup dur pour le jeune garçon qui se donne corps et âme pour réussir. À quelques semaines d’affronter la première épreuve du concours tant redouté, il perd complètement pied. La douleur et la peur le paralysent. Mais il est encore temps de tirer les enseignements de ce passage à vide et de résister au renoncement...
Que lire après Blue Period, tome 4Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
4,38

sur 103 notes
5
6 avis
4
4 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Malgré un petit décalage dans les couvertures, où la mise en avant des personnages ne correspond pas forcément à celle vécu à la lecture du tome, je trouve cette série sur le monde des écoles d'art toujours aussi percutante à lire.

Tome centré sur le concours qui est se rapproche, se rapproche, jusqu'à être imminent, celui-ci est vraiment un élément perturbateur de haut vol. Notre héros, Yatora, sous ses airs de fier à bras est en fait un grand stressé et nous allons le découvrir dans ce tome, aux côtés de Maki Kuwana, première de la classe, qui elle aussi subit la pression du concours.

Un concours n'est jamais une mince affaire, encore plus dans un pays comme le Japon, où il est vraiment le sésame de tout et où on est considéré comme des moins que rien quand on le rate. La pression est donc très forte. L'auteur nous le montre avec deux personnages qui ont un rapport très différent à ce qu'ils sont en train de faire mais qui se rejoignent sur ce point.

Maki est issue d'une famille où ils sont tous passés par Geidai, mais en plus sa soeur aînée fut classée première au concours d'entrée et pour Maki qui s'est toujours comparée à elle, c'est une pression supplémentaire. J'ai beaucoup aimé la façon nonchalante mais profonde dont est montré ce personnage, qu'on pourrait croire ayant la vie facile, mais pour qui ce n'est pas le cas. Cette comparaison qu'elle s'impose avec sa soeur est triste et difficile à vivre. Ce sera sa plus grande faiblesse, celle qu'elle devra vaincre. Et malgré tout, elle pense aux autres l'air de rien, ce qui en fait vraiment une belle personne.

Avec Yatora, c'est un peu plus brouillon, je dois dire. L'auteur part un peu dans tous les sens, comme son héros chien fou. Il s'enflamme pour plein de sujets, de thème autour de ce personnage, ce qui rend parfois le propos peu clair. Mais ici, en se rencentrant sur le concours, ça aide le lecteur à mieux suivre. La prof de Yatora lui signifie sa plus grande faille et ça le perturbe totalement. Nous allons donc suivre un héros qui va lutter avec difficulté pour sortir du nouveau carcan qu'il s'est imposé après s'être libéré du premier. Cela n'a rien de facile, ni de plaisant. Cela donne un héros dans le doute, qui se voile la face, qui est même assez pénible à voir parfois, mais quand on le voit percer c'est d'autant plus jouissif, surtout quand il découvre l'origine de ses problèmes grâce à un ami de toujours.

L'auteur n'oublie donc pas ses fondamentaux : l'amitié, l'entraide, la passion pour l'art. Heureusement, parce que nous entrons dans une nouvelle phase avec le concours qui se tient enfin. Nous assistons à la première épreuve, passionnante sur le papier quand on écoute le narrateur, un peu moins (personnellement) quand on voit le résultat avec le tableau de Yatora. L'intension est une nouvelle fois louable, le cheminement sur la création entre technique, perception personnelle et émotion pertinent, mais la réalisation ne me séduit toujours pas. J'ai vraiment du mal à ne pas m'emballer pour le dessin d'un titre sur l'art... Ici, le sujet était parfaitement calibré pour la série, pour percuter le lecteur, le pousser à réfléchir sur le héros et rentrer dans son cheminement, on le fait, mas uniquement grâce à la narration et c'est un peu dommage, ça aurait mérité mieux.

Ainsi, les tomes passent et je ne parviens pas à m'immerger complètement dans cette série, pourtant de qualité, car le dessin reste trop lisse et n'est pas percutant. C'est dommage parce que l'histoire sur la découverte d'une passion pour l'art et le cheminement du héros dans ce monde est très intéressant. J'aime ses réflexions, ses recherches, ses pensées intérieures, ses rencontres et ses échanges. Tout cela est passionnant, il n'y a que le dessin qui est et reste à la traîne...
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          60
Tout le monde travaille à fond pour préparer les examens, les concours. On ressent une certaine tension.
Pour Yatora, ça n'a rien de facile. le rythme est difficile à supporter. Beaucoup de prépa, de dessins, d'incertitudes.
Encore une fois, il y a des réflexions très intéressantes, dont certaines font écho au comportement de Yatora, et le fait qu'il ne peut pas tricher avec l'art comme il le faisait avant. Mais ce qui est vraiment très plaisant dans ce tome, c'est que Yatora va pas mal échanger avec ses potes, ceux qu'il avait avant, qui ne s'y connaissent pas spécialement en art, mais voir qu'ils comptent et s'intéressent les uns aux autres, ça met du baume au coeur. Il aura peut être même eu quelques influences sur ses potes, mais pas sur de l'art.
Après avoir passé un concours, Yatora va se consacrer à fond à sa prépa, toujours encadré par Madame Ooba. Ainsi, il se retrouve avec 4 heures de prépa jusqu'au concours de Geidai, après ses 8 heures de cours, soit 12 heures par jour. Ce n'est vraiment pas évident de tenir le coup, de faire attention à sa santé, et nous allons pouvoir le voir avec Yatora mais également d'autres élèves. Tout comme le danger de se comparer à d'autres. Nous allons également évoqué le cas de quelqu'un qui le fait par rapport à un membre de sa famille.
Certes, il faut de la motivation, se donner à fond, mais aussi toujours le vouloir, et ne pas se laisser submerger. Ce n'est guère évident de gérer la pression, et aussi de travailler dans ces conditions là.
Sur la fin, nous avons enfin la première épreuve du concours de Geidai, et nous suivons surtout Yatora, et quelques autres de loin. Mais c'est vraiment à ce moment-là que la tension habite tout le corps du lecteur, et que plus personne ne peut la nier. L'effet est assez saisissant.
Nous continuons à nous en mettre plein les yeux, tout en posant des réflexions fortes intéressantes. Nous avons également notre lot de surprises. Et dans ce tome, pas mal de stress.
Le lecteur aura hâte de continuer, mais sera content de pouvoir également souffler un peu.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
Commenter  J’apprécie          90
Nous y voilà. C'est au quatrième tome que je note enfin cinq étoiles cette série.
Le concours approche et la pression s'en fait ressentir (même pour moi !). C'est dans ce tome que nous réalisons à quel point pouvoir étudier l'art est vraiment difficile. Non pas dans sa pratique, mais dans sa manière d'intégrer une école qui nous poussera vers ce que nous désirons. Il est dit, tout au long de ce tome et d'autres, que beaucoup de jeunes recommencent encore et encore le passage du concours chaque année ! Un peu flippant et peu rassurant, non ?
Sans trop en dire, dans ce tome, nous rencontrons la dualité (parfois avec des membres de notre propre famille), le doute, l'appréhension et la pression. Yatora et ses camarades vont enfin passer la première étape qui les mènera à Geidai, mais un incident va se produire. Malchance ou chance ? Vous le découvrirez lors de votre lecture. Pour ma part, ce passage m'a grandement fait sourire, car je suis intimement convaincu que les choses s'offrent à nous lorsque nous sommes sur le bon chemin. Notre devoir est de percevoir ces atouts et d'en faire quelque chose de bien.
Mais ce n'est pas parce que la première étape est terminée que l'on doit se reposer ! Au contraire, les élèves vont continuer à peindre et à s'entraîner pour la deuxième étape. Enfin… ça, c'est seulement s'ils sont retenus !
Les résultats arrivant dans trois jours, la tension est palpable dans la catégorie peinture à l'huile. Pour ce qui est de Ryûji et la peinture japonaise après que nous ayons compris qu'il ne souhaite peut-être pas prendre cette voie ? de l'art ou de l'abandon ? Comment interpréter l'oeuvre du jeune homme lors du concours ?
Un tome rempli d'émotions et d'astuce tournant autour du sujet de l'art. Si jusqu'ici nous étions dans un moment de détente lors de la lecture de cette série, nous nous retrouvons à présent pleins d'adrénaline ! Peut-être qu'aller faire un petit tour avec Madame Ooba nous fera du bien, à nous aussi…
Commenter  J’apprécie          10
Yatora est en plein préparation pour son concours et le rythme d'étude est diabolique entre l'école et les cours préparatoires. Derrière sa façade de bad boy sûr de lui, il a la trouille, la pression est à son comble et au Japon, encore plus. Un concours réussi est la clé du succès pour son avenir. Un passage oblige pour ne pas être considéré comme un naze et être rejeté de la société. Yatora va pouvoir compter sur son entourage pour en apprendre plus sur lui-même et puiser dans ses ressources. Chaque tome de la série est riche en information et en émotion. Hâte de m'atteler à la prochaine toile !
Commenter  J’apprécie          60
Ce tome 4 nous rapproche plus que jamais de l'examen d'entrée de Geidai. Yatora doit faire face à ses défauts et ses faiblesses tout en tenant le coup jusqu'au grand jour.

Toujours à la prépa, Yatora s'implique encore plus dans son travail pour le concours. de nouveau, on retrouve cette ambiance prépa angoissante et épuisante. Mais cette fois-ci, on est plus centré sur le concours en lui même et ses épreuves.

On voit Yatora fondre en larme, douter plus que jamais de ses capacités, subir un stress énorme (au point que ça en affecte sa santé). le concours représente un énorme calvaire. On se demande même s'il ne va pas tout lâcher. On a presque peur pour lui, on s'inquiète et on ressent son angoisse.
Évidemment, Yatora est bien entouré et il réussit toujours à surmonter ses difficultés.

Du côté des personnages secondaires, on se concentre plus sur Kuwana et sa famille. On comprend son ressenti vis-à-vis de sa soeur et son sentiment d'infériorité. Elle se place elle-même des limites qui l'empêchent de progresser parce qu'elle pense qu'elle ne pourra jamais faire mieux.

Ce quatrième tome évoque plus que les autres le stress d'un concours à travers la première épreuve et les temps d'attente interminables entre les résultats. On voit les difficultés, les doutes. Les personnages sont rongés par la terreur, mais aucun ne l'avoue. La motivation va et vient, elle semble partir loin des fois, et la difficulté est là : la rattraper et tenir le coup.

Et plus que jamais on veut savoir si Yatora a réussi ou non sa première épreuve.
Et pour ça, il faut lire le tome 5.
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (2)
Sceneario
04 octobre 2021
La mangaka parvient vraiment à nous faire ressentir la pression qui pèse sur les élèves. Pour un peu, on aurait l’impression de passer nous aussi l’examen ! Cette sensation est révélatrice de la profondeur de cette bande dessinée qui parvient à retranscrire les émotions et à explorer l’âme des personnages tout en offrant du rythme.
Lire la critique sur le site : Sceneario
MangaNews
12 août 2021
Blue Period est une œuvre hors norme qui plonge littéralement le lecteur dans le monde de l’art, ses techniques, son histoire et ses pratiques. On y suit le passionnant destin d’un lycéen sans talent apparent qui décide de se lancer corps et âme à la conquête de la seule et unique école supérieure d’art publique au Japon, la Geidai de Tokyo. La série, dont le titre est une référence à l’œuvre de Pablo Picasso, est menée d’une main de maître par la jeune mangaka Tsubasa Yamaguchi.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Quand je vois les autres déprimer… je relativise sur ma situation, pas toi ?
Commenter  J’apprécie          200
Je sais pertinemment que dans notre société, ceux qui sont sûrs d'eux et profitent de la vie ont l'air beaucoup plus attirants que les autres. C'est pour ça que j'ai toujours fait croire que j'avais confiance en moi.
Mais ce qui m'effraie dans l'art... C'est qu'on ne peut pas faire semblant.
Commenter  J’apprécie          20
Je sais pertinemment que dans notre société, ceux qui sont sûrs d’eux et profitent de la vie ont l’air beaucoup plus attirant que les autres. C’est pour ça que j’ai toujours fait croire que j’avais confiance en moi. Mais ce qui m’effraie dans l’art c’est qu’on ne peut pas faire semblant.
Commenter  J’apprécie          10
Dire ou faire ce qu’on attend de toi c’est une de tes spécialités, Yatora. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi mais disons que c’est une habitude qu’il faudrait songer à perdre. Au lieu d’adaptabilité, j’ai pensé à un terme plus approprié.
Commenter  J’apprécie          10
Tu ne dois pas chercher à créer la meilleure oeuvre... mais à dessiner ton chef-d'oeuvre à toi.
Commenter  J’apprécie          40

Lire un extrait
Video de Tsubasa Yamaguchi (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tsubasa Yamaguchi
Venez découvrir le trailer du manga Blue Period !
Ce nouveau seinen de Tsubasa Yamaguchi invite à vous éveiller à l'art à travers les yeux de héros. Une aventure hors norme vous ouvre les bras en compagnie de Yatora, un lycéen plutôt banal que la muse des Arts va toucher de son doigt !
Yatora est un lycéen banal qui n'a pas vraiment d'ambition. Un jour, il aperçoit par hasard le tableau peint par une camarade de classe en cours d'arts plastiques : un évènement qui va bouleverser sa vie et le projeter dans des sphères où il n'aurait jamais pensé entrer !
Entre travail acharné et envie de reconnaissance, Yatora découvrira un nouveau monde mais saura-t-il y trouver sa place? Vous le découvrirez dans le tome 1 de Blue Period.
Alors ? Qu'attendez-vous pour découvrir notre coup de coeur seinen de l'année? Vous n'avez pas encore lu le chapitre 1 gratuit sur notre site? Rendez-vous dans notre section "Extraits" pour lire tous les chapitres 1 disponibles ! Blue Period tome 1, en librairie le 20 janvier. Pika Seinen.
https://www.pika.fr/actualites/blue-period-dans-la-collection-pika-seinen-0
#pika #pikaedition #seinen #pikaseinen #trailer #manga #mangainsta #blueperiod #art
+ Lire la suite
autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (236) Voir plus



Quiz Voir plus

Blue Period : tome 1 (défi Babelio Ado +)

Au début du manga, que représente la peinture de Ryûji qui subjugue Yatora ?

Une foule
Deux femmes qui marchent
Deux anges

5 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Blue Period, tome 1 de Tsubasa YamaguchiCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..