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Yatora fait d'énorme progrès dans ce tome. Il commence à lâcher prise, à se faire confiance. On a l'impression qu'il arrive un peu mieux à rentrer dans le monde de l'art. Il tente de faire disparaître une partie des limites qu'il s'est mises. Mas il a encore du chemin à faire. Sa motivation et son envie de progresser, lui permet de réaliser des progrès remarquables. Il faut qu'il apprenne encore à plus s'ouvrir au monde qui l'entoure, à ses amis, sa famille…

Va-t-il se perdre ou à l'inverse se trouver réellement? Doit-il se perdre et oublier qui il était pour se trouver ?
Les deux questions précédentes m'apparaissent de plus en plus ou fur et à mesure des pages. Yatora nous donne l'impression de s'enfermer dans une bulle. Il se coupe petit à petit de ses amis et de sa famille. Mais il découvre son chemin artistique.

Un tome 3 qui continue à montrer le talent de Tsubasa Yamaguchi.
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Un nouveau tome intéressant qui continue de plonger les lecteurs dans le monde de l'art, des cursus aux différentes techniques.
Le protagoniste s'entraîne à partir de sujets imposés, ce qui l'amène à travailler sa créativité.
C'est aussi l'arrivée de la nouvelle année avec ses festivités.
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Je n'étais pas très motivée pour lire ce troisième tome, pas de raison particulière à ça, mais je n'avais pas la forme pour un manga “pédagogique”.
Pourtant, je ne me suis pas écoutée et j'ai bien fait, ça m'a un peu fait oublier ma morosité… bon pas des masses parce que ce n'est pas forcément très gaie comme série : si Hashida est optimiste et pas prise de tête, Yatora se fout quand même salement la pression, donc ça n'est pas vraiment idéal pour se changer les idées… quoique, il y a eu un moment de plénitude où notre héros a réussi sa toile, mais il s'est reposé sur ses acquis. Très mauvaise idée et ça s'est ressenti sur les remarques de Mme Ooba.

L'autrice est parvenue, une fois de plus, à me surprendre. Jusqu'à présent, on a vu pas mal de techniques différentes, cette fois les artistes en herbe doivent s'essayer à l'adaptabilité. Il ne nous est pas exactement expliqué ce que c'est mais on en comprend grosso-modo le sens. Ils doivent travailler sur un thème dont le sujet est aussi vaste que flou pour certains, genre “ce qui est précieux à mes yeux“… et tout ça, sans modèle.
Finalement, c'est plus compliqué pour Yatora qui multiplie les difficultés en se laissant dans une peinture 100F comme celle qu'avait faite Mori et qui l'a lancé dans les arts.
Et quand il croit maîtriser l'adaptabilité, tout est remis en question et il est poussé vers de nouveaux horizons : les outils. le pinceau n'est pas le seul instrument pour peindre.

Je regrette deux choses :
– Yatora s'enferme dans son travail, à part ses expériences de peinture, on voit moins les autres personnages et il sort moins, difficile de s'ouvrir au monde et de pêcher de nouvelles idées.
– Ayukawa ne va pas bien, on ignore ce qu'il a et Yatora ne s'en préoccupe pas, persuadé que c'est encore une histoire d'amour foirée et même quand il fait le trajet avec lui jusqu'à l'école de Mori, il ne prend pas la peine de s'inquiéter pour son “ami”.

J'ai bien aimé ce troisième tome et je me demande ce que nous réserve par la suite l'auteur. Est-ce qu'on ne va pas commencer à tourner en rond ?
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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J'ai l'impression qu'a chaque nouveau volume, j'aime cette série un peu plus. Yatora essaie d'ouvrir son champ des possibles et c'est quelque chose dans lequel tout le monde peut se retrouver. C'est souvent nous-même qui nous mettons des limites. Par contre, j'aimerai vraiment en apprendre plus sur nos personnages secondaires.
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En vu des critiques précédentes, je vois que nous, lecteurs, nous sommes d'accord pour affirmer que ce tome est meilleur que les précédents !
Je continue de croire et de penser que Blue Period est l'un des mangas les plus emblématiques de cette année 2021.
Dans ce tome, Yatora prend enfin de l'assurance et ceci est peut-être dû au fait qu'il laisse enfin parler ses émotions, et non son mental qui ne cesse de faire de lui un élève studieux. Mais vous savez ce qu'on dit ? On ne peut pas mentir avec l'art ! Il nous fait être qui nous sommes vraiment pour réussir à en tirer quelque chose de bien.
Ce qu'il manque encore à cette histoire, c'est la relation qu'entretiennent les protagonistes entre eux. Cela dit, je vous assure que la suite ne nous décevra pas à ce sujet. Après une dure interaction avec Yotasuke, nous retrouvons les deux artistes à un semblant de réconciliation qui leur est propre. Les concours sont en soi, quelque chose de très stressant et la dualité entre eux ne font qu'animer leur envie de réussir. Peut-être que certains trouveront cela toxique, moi je dirais que c'est une énergie et une force dont ils peuvent tirer le meilleur s'ils savent gérer cette émotion.
Yatora trouve petit à petit son chemin dans la peinture, l'auteure nous offrant toujours plus de conseils et technique à travers son histoire afin de réaliser des dessins de qualités. Ce que j'apprécie de plus en plus, c'est que finalement, réussir à dessiner, c'est aussi savoir écouter notre « moi intérieur » et explorer nos sentiments. Par ailleurs, Yatora et ses camarades ont peu soufflé avec les divers sujets de Madame Ooba ! de quoi fumer de la tête (ou des doigts !) n'est-ce pas ?
Nous revenons sur l'histoire de Ryûji qui, finalement, semble perdu dans son art pendant que son camarade Yatora lui, au contraire, s'y retrouve un peu plus. Être passionné ne veut pas forcément dire que nous voulons prendre la voie exacte de ce qui nous stimule. Encore une fois, je trouve ça important, de montrer qu'on ne doit absolument pas subir de pression extérieure afin de choisir notre chemin de vie. Nous devons impérativement nous écouter et faire ce qui est le mieux pour nous.
Je préfère ne pas en dire plus afin de laisser les futurs lecteurs découvrir cette série par eux-mêmes.
J'ajoute tout de même un petit point pour la jacket qui est tout aussi belle que les autres, mais comme Yotasuke est mon petit préféré, j'ai d'autant plus apprécié son visuel.
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Ce manga continue sur sa lancée et m'a fait découvrir énormément de choses sur l'art. Je commence aussi à remarquer les petites subtilités qu'il y a au niveau du dessin qui change parfois de style et suit certains artistes qu'on découvre dans cette saga. C'est extrêmement bien fait et ça nous immerge encore plus dans l'univers. J'avais vraiment l'impression de suivre moi-même les cours.
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Blue Period fait partie des séries manga que j'ai découvertes cette année et dont je suis tombée sous le charme. J'adore suivre les aventures de Yatora, qui se découvre une passion pour le dessin et la peinture et qui essaie tant bien que mal de se faire une place dans une université d'art japonaise.

On retrouve ici un Yatora qui suit des cours dans une prépa d'Art dans le but de se préparer le mieux possible aux concours d'entrée dans les universités qui ne vont pas tarder à débuter. Plus le temps passe et plus Yatora se rend compte qu'il a de nombreuses lacunes auxquelles il doit remédier. Mme Ooba, qui supervise sa classe de prépa ne manquera pas d'être de bons conseils pour le jeune homme.

C'est en côtoyant d'autres jeunes ayant des objectifs proches du sien qu'il pourra s'améliorer au fil du temps et trouver ses propres marques dans un univers qu'il découvre en même que nous. C'est donc auprès de Yashida, Kuwana, Yuka et Yotasuke, entre autres, que Yatora va apprendre de ses erreurs et évoluer.

Entre recherche d'un style bien à lui et apprentissage de techniques de peinture dont il ne connaissais pas l'existence peu de temps avant encore, Yatora a encore un long chemin à parcourir pour arriver à ses fins. C'est poussé par ses proches qu'il va finir par trouver toutes la motivation nécessaire pour continuer sur cette voie. Tout le contraire de Yuka, qui semble être dans une mauvaise passe et de plus en plus incompris par sa famille, jusqu'au moment où les choses finiront par déborder.

« Peindre pour exister » : cette phrase qui revient dans chaque résumé de tome montre bien toute l'ampleur de ce que tente de montrer la mangaka avec beaucoup de finesse. Yatora se sent vivre uniquement lorsqu'il a des pinceaux en mains, tandis que Yuka, de son côté a souhaité faire de la peinture japonaise pour faire plaisir à sa grand-mère et chercher encore sa voie au sein d'une famille où il ne se sent plus accepté.

Beaucoup de choses se passent dans ce manga et beaucoup de messages sont véhiculés au travers d'une palette de personnages éclectiques aux motivations plus variées les unes que les autres. Mais c'est toujours une certaine forme de passion pour l'art qui pousse les personnages à continuer et donner le meilleur d'eux-mêmes pour arriver à leurs fins.

Cependant, à vouloir trop bien faire, Yatora fini par négliger sa propre santé physique, ce qui pourrait poser certains problèmes pour la suite. Il me tarde donc de lire le tome 6 car le cliffhanger du tome 5 m'a laissée avec une petite boule au ventre, je suis très curieuse de voir comment les choses vont se passer.
Lien : https://reveuseeveilleeblog...
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Ce tome nous offre à nouveau une belle composition, et de très belles réflexions.
Yatora est dans la dernière ligne droite avant les concours, autant dire que la tension monte totalement.
Ce n'est pas facile de trouver un juste équilibre ente tout ce qu'il doit accomplir.
Si beaucoup de choses se passent pendant les cours préparatoires, n'oublions pas sa professeur d'art plastique du lycée qui l'aide également à se recentrer, à réfléchir, à se dépasser, à se trouver.
Un mélange de technique, de passion, d'expérience, de don de soi, de patience, de talent etc.
Le sujets qu'ils ont à traiter sont souvent en une phrase, et débrouille toi avec ta toile. Quelque part ce n'est pas sans rappeler la philosophie, ou simplement des dissertations. Une phrase, qu'on se lit, qu'on se relit, et avec laquelle il faut produire quelque chose. Ici, ce n'est pas avec les mots, mais ce qui est exprimé c'est sur la toile. Une autre forme de langage.
Il y a aussi cette peur de la page blanche, de ne pas être à la hauteur, le stress, ou dans son cas plutôt de la toile blanche.
Toutes ne dégagent pas la même puissance, il y a également quelque chose de personnel là-dedans. Yatora va également s'inspirer de ces camarades par des questions ou par leurs travaux.
Sa première difficulté sera lorsqu'il aura un sujet d'imagination. Ainsi, il n'y a rien à observer, il faut tout sortir de sa tête.

Nous sommes entraînes avec passion, force, intérêt dans cet univers. Il y aurait de quoi en perdre la tête aussi. Imaginez ce que vit notre cher Yatora. Il essaye, il réussit, il échoue, il se perfectionne, et ne doit pas oublier le plaisir qu'il y prend. Tout comme il doit innover, prendre des risques, tester différentes façons de faire, différents matériaux etc.
Par ailleurs, il y a quelques moments troublants mais tout aussi intéressant avec deux de ces camarades : Yotasuke Takahashi et Ryûji Ayukawa.
Et dire que sans la peinture, il n'aurait pas rencontré certaines personnes et tissaient certains liens.

Très bonne lecture. Un univers fascinant, tant de belles réflexions, on se laisse emporter.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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